
Un gérant obligataire rejoint William Blair IM
Adrien Paredes-Vanheule
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Taxe Zucman : malgré la division de la classe politique, Marc Ferracci affirme qu'il n'y a "pas de tabou"
Paris - Le ministre démissionnaire de l’Industrie Marc Ferracci a affirmé vendredi ne pas avoir de «tabou» sur la mise en place d’une taxe sur les très hauts patrimoines dite «Zucman» qui divise la classe politique, tout en soulignant sa «préoccupation» quant au fait de «ne pas pénaliser l’esprit d’entreprise». «Il n’y a pas de tabou. Avec une préoccupation, c’est de ne pas pénaliser l’esprit d’entreprise», a souligné le ministre interrogé au micro de Sud Radio. Ce dispositif, qui prévoit de taxer à hauteur de 2% les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, concernerait 1.800 foyers fiscaux selon son promoteur, l'économiste Gabriel Zucman. D’après lui, elle rapportera jusque 20 milliards d’euros par an, alors que d’autres économistes estiment son rendement plutôt autour de 5 milliards. Le ministre s’est inquiété de cette taxation car elle inclut «l’outil professionnel": «ça veut dire que quelqu’un (...) qui a une entreprise, qui a des perspectives très importantes mais qui ne fait pas forcément aujourd’hui de résultats économiques qui permettent de verser des dividendes, sera soumise à cette taxe», a-t-il souligné, en citant l’exemple des «licornes» du secteur technologique. De fait, a poursuivi le ministre, les propriétaires de l’entreprise Mistral AI, la «décacorne» française de l’intelligence artificielle valorisée à 14 milliards d’euros, «seraient soumis à cette taxe». «Pour devoir payer la taxe, les gens vont être obligés de vendre les parts de cette entreprise», a-t-il ajouté, en insistant sur le sujet «absolument crucial» de la souveraineté alors que des entreprises chinoises veulent «racheter» des entreprises françaises. «Appliquer une taxe rigoureuse uniquement en France, ça pose un problème. C’est le risque de voir les gens optimiser comme on dit, c’est-à-dire essayer d'éviter la taxe en allant ailleurs», a-t-il ajouté. Le président LR du Sénat Gérard Larcher s’est dit hostile jeudi à la mise en place de cette taxe, la qualifiant d’"illusion», alors que pour la gauche c’est «la base de tout accord» de non censure du gouvernement Lecornu selon l’eurodéputé Raphaël Glucksmann (Place publique). «Il faut discuter (...) On voit bien que si on ne trouve pas un terrain d’atterrissage sur ce sujet, on aura beaucoup de mal à trouver un accord», a estimé le ministre, en soulignant que le Parti socialiste, «seul interlocuteur (...) disposé à discuter avec le gouvernement» en a fait «un sujet très central». © Agence France-Presse -
CMA CGM rachète Brut et renforce sa présence dans les médias
Paris - Le média vidéo en ligne Brut appartient désormais au groupe CMA CGM du milliardaire Rodolphe Saadé, après la finalisation de son acquisition annoncée vendredi, qui s’ajoute à celle d’autres médias dont la chaîne BFMTV et la radio RMC. «Avec cette opération, CMA Media devient un acteur incontournable du paysage médiatique français, s’adressant à tous les publics et couvrant l’ensemble des canaux: presse régionale et nationale, télévision, radio et réseaux sociaux», a indiqué dans un communiqué CMA Media, filiale médias de CMA CGM. CMA Media avait annoncé début juillet être entré en négociation exclusive pour acheter Brut, dont il était déjà actionnaire. Outre BFMTV et RMC, CMA Media possède aussi les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, La Provence et Corse Matin. Le groupe s’apprête en outre à racheter la chaîne télé Chérie 25 (NRJ Group). «L’intégration de Brut marque la création d’un troisième pilier stratégique au sein de CMA Media, le pôle social (réseaux sociaux, ndlr), aux côtés des pôles presse et audiovisuel», a poursuivi CMA Media. Il représente «la deuxième plus grande rédaction de France (et la première du secteur privé) avec plus de 1.600 journalistes». Brut continuera a être dirigé par Elsa Darquier, sa directrice générale. Elle sera placée sous la responsabilité de Claire Léost, nouvelle directrice générale de CMA Media et transfuge du groupe de magazines Prisma Media, nommée présidente de Brut. Les cofondateurs du média en ligne, Renaud Le Van Kim et Guillaume Lacroix, «continueront d’accompagner la stratégie de Brut» en tant que conseillers, selon le communiqué. Brut, qui emploie quelque 250 salariés et s’est réorganisé ces dernières années pour faire des économies, est rentable depuis le dernier trimestre 2023. Auprès des annonceurs, il met en avant son impact (temps passé devant une vidéo, nombre de vues, interactions...), en particulier sur les jeunes audiences. Rodolphe Saadé bouscule depuis trois ans le paysage médiatique français. CMA CGM est devenu propriétaire du groupe La Provence (quotidiens La Provence et Corse Matin) en octobre 2022. Il s’est ensuite invité au capital du groupe audiovisuel M6 fin 2022, puis à celui de Brut, avant de prendre le contrôle du journal économique La Tribune et d’en lancer une édition dominicale en 2023. A l'été 2024, CMA Media a racheté BFMTV, RMC et les chaînes de la TNT RMC Découverte et RMC Story à Altice. © Agence France-Presse -
Indonésie : les autorités saisissent partiellement la plus grande mine de nickel au monde
Jakarta - Les autorités indonésiennes ont pris le contrôle d’une partie de la plus grande mine de nickel au monde, en partie détenue de façon indirecte par le groupe minier français Eramet, en raison de l’absence de permis forestier, a déclaré un responsable indonésien. La mine Weda Bay Nickel, critiquée pour ses effets sur la forêt environnante, s'étend sur 45.000 hectares sur l'île de Halmahera aux Moluques (est). Les autorités ont désormais saisi près de 150 hectares qui empiétaient sur des zones forestières sans permis, a déclaré à l’AFP Anang Supriatna, porte-parole du bureau du procureur général indonésien. Les autorités ont «pris le contrôle de la zone (...) et le terrain sera restitué au gouvernement», a-t-il ajouté. Weda Bay Nickel (WBN) est une société commune entre le groupe indonésien Antam et la société singapourienne Strand Minerals, qui a elle-même pour actionnaires le groupe minier français Eramet et le géant chinois de la sidérurgie Tsingshan. Dans un communiqué, Eramet a indiqué que la zone saisie était «une carrière produisant des roches pour les matériaux de construction et d’entretien» et que les opérations minières n'étaient pas affectées. Le gouvernement indonésien examine actuellement d'éventuelles violations de la réglementation forestière dans plusieurs secteurs, notamment ceux de l’huile de palme et des mines. WBN indique représenter 17% de la production mondiale de nickel en 2023. L’exploitation du site fait l’objet de critiques récurrentes en raison du danger que son exploitation fait peser sur la forêt et sur la survie d’une tribu qui y vit sans contcat avec la civilisation moderne. Une enquête de l’AFP menée en juin a ainsi montré les effets sur les membres de l’une des dernières communautés de chasseurs-cueilleurs isolées du pays, la tribu indigène des Hongana Manyawa. Cette communauté affirme que la forêt dont elle dépend depuis toujours pour se nourrir et s’abriter est détruite par la déforestation et la dégradation de l’environnement liées à la mine. WBN rejette les allégations et affirme s’engager en faveur d’une «exploitation minière responsable et de la protection de l’environnement». Des militants pour la protection de l’environnement estiment que cette saisie n’est pas susceptible de modifier l’impact plus large de la concession sur les communautés locales. Ils exhortent le gouvernement à remettre les terres saisies aux résidents concernés. «Si la saisie vise à bénéficier au peuple, alors c’est le peuple qui devrait gérer (le terrain)», a déclaré à l’AFP Melky Nahar, coordinateur du groupe environnemental Mining Advocacy Network. Le nickel est au cœur de la stratégie de croissance de l’Indonésie, qui a interdit les exportations de minerai en 2020 afin de mieux le valoriser. L’Indonésie est à la fois le plus grand producteur mondial de ce minerai et le pays qui en possède les plus grandes réserves connues. Selon des données officielles, l’exploitation minière, dominée par le charbon et le nickel, représentait près de 9% du PIB indonésien au premier trimestre 2025. © Agence France-Presse