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Man Group est confronté à des dilemmes stratégiques majeurs
La chute des actions de Man Group et la crainte que davantage d’investisseurs retirent leurs fonds de ses stratégies les plus lucratives plongent la société de gestion dans des dilemmes stratégiques majeurs, écrit le Financial Times. Doit-elle continuer à rechercher d’autres sources de revenus comme elle l’a fait au cours de la dernière décennie, ou plutôt se concentrer sur la relance de la performance de ses principaux hedge funds ? Et son statut de société cotée en Bourse lui permettra-t-il de mener à bien l’une ou l’autre de ces stratégies ? Sous la direction de Robyn Grew, venue de la compliance plutôt que du trading, Man Group a donné la priorité à l’expansion dans de nouveaux domaines. La société a réalisé une série d’acquisitions ces dix dernières années. Mais les revenus de ces nouvelles activités sont loin d’avoir compensé les rendements de son activité de hedge funds en difficulté. Un ancien employé interrogé par le FT affirme que Man devrait se concentrer sur l’excellence dans le domaine des hedge funds, la concurrence y étant rude. -
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L’UFC-Que Choisir demande le retrait des bouteilles d’eau Perrier du marché
Paris - L’association de consommateurs UFC-Que Choisir demandera mercredi en fin de matinée, au tribunal judiciaire de Nanterre, le retrait temporaire des bouteilles Perrier, marque de Nestlé Waters, dont elle considère la commercialisation en tant qu’eau «minérale naturelle» comme trompeuse. L’UFC estime que «le consommateur achète une eau vendue comme minérale naturelle alors qu’elle n’est pas naturelle, puisqu’elle a été traitée», indique à l’AFP l’avocat de l’association, Maître Alexis Macchetto. L’UFC avait saisi le tribunal judiciaire de Nanterre en référé au printemps via un référé d’heure à heure, procédure accélérée qui permet d’assigner quelqu’un à comparaître dans un délai très bref, mais l’audience prévue en juillet avait finalement été reportée. L’objectif avancé par l’association à l'époque était d’obtenir des mesures provisoires «de retraits du marché et de rappel de produits», «d’interdiction de commercialisation» et «la cessation des tromperies concernant ces eaux Perrier présentées comme minérales naturelles ". A l’AFP, Nestlé Waters assure rester «tout à fait déterminé» à «contester» l’action en justice de l’UFC, rappelant toujours «opérer sous le contrôle des autorités». Début 2024, des articles de presse ont révélé l’utilisation au cours d’années précédentes de traitements interdits (ultraviolets, charbon actif) sur des sites d’embouteillage de Nestlé Waters pour, selon la filiale du groupe suisse qui rassemble notamment les marques Vittel, Perrier et Contrex, «assurer la sécurité sanitaire» des eaux. Or une eau minérale naturelle ne peut faire l’objet d’aucune désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques. L’UFC-Que Choisir estime par ailleurs qu’il y a «un risque réel pour le consommateur: sans mesure prise, un jour quelqu’un pourrait tomber malade», affirme Me Macchetto. Des contaminations, notamment par des bactéries «d’origine fécale», ont été plusieurs fois relevées ces dernières années, notamment après de fortes pluies, sur les forages utilisés pour Perrier. Le groupe affirme qu’elles sont «ponctuelles». «Nos eaux et nos produits ont toujours pu être consommé en sécurité», assure de son côté Nestlé Waters. Pour Me Macchetto, le risque est d’autant plus évident que Nestlé a récemment «remplacé ses filtres 0,2 micromètres par des filtres 0,45 micromètres», technologie «forcément moins efficaces» selon l’avocat. Selon Radio France, qui a eu accès aux arguments de la défense de l’entreprise, Nestlé Waters compte notamment sur ce changement de filtre pour se défendre, faisant valoir que «l’action de l’UFC-Que Choisir n’a aujourd’hui plus rien à voir avec son assignation», qui portait sur une technologie (les filtres à 0,2 micromètres) qui n’est plus d’actualité. © Agence France-Presse -
Incendies de Los Angeles : neuf mois plus tard, de nombreuses maisons restent imprégnées de substances toxiques
Altadena - Neuf mois après les incendies de Los Angeles, Karen Girard ne peut toujours pas réemménager chez elle. La fumée a imprégné les murs, le parquet et les meubles d’un cocktail toxique qui l’oblige à porter un masque chaque fois qu’elle y pénètre. Sa maison est infestée de métaux lourds, notamment du plomb, de l’arsenic ou du zinc, et de substances volatiles toxiques, parfois cancérigènes, comme du cyanure et du furfural. Lorsque les flammes ont rasé les pavillons voisins, mais épargné sa propriété, Mme Girard s’est d’abord crue chanceuse. «J'étais tellement heureuse, je me suis dit que je devrais aller acheter des billets de loterie», raconte à l’AFP cette habitante de la banlieue d’Altadena. Mais elle a progressivement déchanté, au fil des analyses. «J’ai réalisé que même si la maison est encore là, je risque de la perdre», sanglote la designeuse de 58 ans. Asthmatique, elle subit de violentes crises à chaque fois qu’elle reste trop longtemps sur place. Au point que son médecin a changé son traitement. Avec 31 morts et plus de 16.000 bâtiments détruits, les incendies de Los Angeles ont surpris par leur ampleur, ravageant la ville d’Altadena et le quartier huppé de Pacific Palisades. Désastre invisible Mais au cœur des flammes couvait un autre désastre, invisible: celui de la pollution provoquée par la combustion de tant de constructions, voitures, télévisions et autres objets plastiques. Poussée par des rafales atteignant 160km/h, la fumée toxique s’est infiltrée sous les portes et à travers les bouches d’aération. «La toxicité potentielle du mélange dégagé par ces incendies est probablement beaucoup plus importante que celle des autres grands incendies que nous avons connus aux Etats-Unis, car ils n’ont pas touché autant de structures urbaines», explique Michael Jerrett, professeur de sciences environnementales à l’université UCLA. Au printemps, son équipe a testé l’atmosphère des communautés incendiées et y a trouvé du chrome hexavalent, une forme cancérigène du chrome, à des niveaux justifiant «une vigilance accrue» des autorités. Ces nanoparticules ont pu être transportées jusqu'à 10 kilomètres des zones sinistrées, affectant potentiellement des dizaines de milliers de personnes, selon lui. «Elle sont tellement petites qu’elles peuvent entrer dans les intérieurs avec une grande efficacité», avertit-il. «Il est vraiment important que les habitants qui veulent revenir dans leurs maisons les fassent assainir correctement.» Mais la prise en charge par les assurances de cette procédure prohibitive s’avère extrêmement compliquée. Mme Girard est ainsi engluée dans une interminable bataille d’experts. L’hygiéniste qu’elle a engagé recommande de remplacer tous ses meubles et objets, de traiter la charpente de sa maison et de détruire les murs pour les reconstruire. Mais celui mandaté par son assurance assure qu’un simple coup d’aspirateur équipé d’un filtre à air capturant les particules fines suffirait à rendre l’endroit habitable. Assurances pointées du doigt «Comment est-ce possible ?», s’interroge la Californienne, en soupçonnant son assurance de négliger sa santé. «Pour eux, c’est une question d’argent, mais pas pour moi. C’est ma maison. C’est un endroit où je vis depuis plusieurs décennies et où je veux désespérément rentrer», regrette-t-elle. «Il n’y a pas de normes claires, les compagnies d’assurance peuvent refuser ce qu’elles veulent», enrage Jane Lawton, fondatrice de l’association Eaton Fire Residents United. Son organisation a cartographié plus de 200 tests effectués sur des habitations d’Altadena. Tous montrent divers degrés de contamination. «Ca va être comme le 11 septembre», redoute Mme Lawton. Elle rappelle qu’après l’attentat à New York en 2001, le voisinage étendu du World Trade Center a souffert de maladies respiratoires chroniques et d’un taux élevé de cancers. Consciente du problème, la Californie a lancé en mai une task force afin d’imposer aux assurances des règles claires pour indemniser les dommages causés par la fumée. Premier assureur de l’Etat, State Farm souligne avoir «versé plus de 4,5 milliards de dollars» aux victimes des incendies de janvier, et «évalue chaque demande d’indemnisation, y compris celles liées à la fumée, au cas par cas». Mais pour Priscilla Muñoz, cliente chez eux, l’assureur traîne des pieds. Cette habitante de Pasadena résidant à 1,5 kilomètre de la zone sinistrée a bataillé de longues semaines pour obtenir une indemnisation afin d'être hébergée ailleurs. L’analyse de sa maison, qu’elle a payé 10.000 dollars de sa poche, révèle notamment du plomb. La quadragénaire ne sait toujours pas si l’assurance financera une décontamination et se fait un sang d’encre pour ses deux enfants. «Le plomb (...) ça s’infiltre dans les affaires», craint-elle. «Je ne veux pas qu’ils se blotissent contre des peluches toxiques.» Romain FONSEGRIVES © Agence France-Presse -
Tribune libre
ISR : le paradoxe du désamour au pire moment, par David Kalfon
Après l'euphorie, la fatigue et enfin la désillusion, les investissements socialement responsables (ISR) son confrontés à un net désintérêt, explique David Kalfon qui souligne pourtant qu'ignorer aujourd'hui les risques climatiques, sociaux et de gouvernance, c’est prendre un risque financier majeur demain.