
Les Etats reculent sur les paiements transfrontaliers en euros
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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
L’introduction en Bourse de la plateforme crypto, cet été à Wall Street, a donné lieu à un tour de «passe-passe» peu glorieux, avec le recours à une mécanique légale mais déséquilibrée propre aux ETF, explique Denis Alexandre, fondateur de DAA Advisor.
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Tesla propose un plan de rémunération qui rapporterait plus de 1.000 milliards de dollars à Elon Musk
New York - Le conseil d’administration de Tesla a proposé vendredi un plan de rémunération inédit pour son patron Elon Musk, qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars, sous conditions, et renforcer son contrôle sur l’entreprise. Le plan, qui a une durée de dix ans et doit être approuvé par les actionnaires, prévoit d’octroyer des actions à Elon Musk en fonction de la valorisation boursière qu’atteint Tesla, d’après un document publié sur le site du gendarme boursier américain (SEC). Le nombre maximal d’actions qu’il pourrait obtenir correspond à 12% du capital actuel de l’entreprise, mais est conditionné à «une croissance stratosphérique» et une valorisation de 8.500 milliards de dollars en Bourse. Ce niveau de valorisation serait inédit et correspondrait à plus du double de l’actuelle plus grosse capitalisation boursière au monde, le champion américain des puces pour l’intelligence artificielle Nvidia. Tesla, en difficulté depuis plusieurs mois, est valorisé aujourd’hui en Bourse à un peu plus de 1.000 milliards de dollars. Les ventes du constructeur ont souffert ces derniers mois d’une gamme vieillissante et des prises de position politiques de son patron. S’il atteint les objectifs les plus ambitieux, Elon Musk, déjà l’homme le plus riche de la planète, atteindrait un niveau de patrimoine jamais vu dans l’histoire et renforcerait aussi son contrôle au capital de Tesla en portant sa participation autour de 25%. Le conseil d’administration a toutefois fixé plusieurs tranches dans son plan de rémunération. Par exemple, si la capitalisation de Tesla atteint 2.000 milliards de dollars, Elon Musk obtiendra alors une rémunération en actions autour de 20 milliards de dollars. «Retenir» Musk chez Tesla Ce nouveau plan de rémunération a été «conçu pour retenir et inciter» Elon Musk, selon le conseil d’administration. La rémunération d’Elon Musk chez Tesla fait l’objet d’une bataille judiciaire depuis des années. Un précédent plan de rémunération, validé par Tesla en 2018 et estimé à l'époque à 56 milliards de dollars, avait été annulé en janvier 2024 par une juge du Delaware, saisie par un actionnaire. La juge avait en effet considéré que les actionnaires avaient reçu des informations «erronées» et «trompeuses» au sujet du conseil d’administration et du comité de rémunération, en amont de l’assemblée générale au cours de laquelle le plan avait été approuvé. Mi-juin 2024, le plan de rémunération a de nouveau été validé par les actionnaires de Tesla. Avant d'être de nouveau rejeté par la justice du Delaware en décembre l’an dernier. Tesla, qui a fait appel de la décision, a depuis mis en place un comité spécial chargé d'étudier la question. «La rémunération d’Elon Musk continue de se trouver dans un vide juridique malgré deux votes distincts des actionnaires qui l’ont largement soutenue», avait expliqué l’entreprise. En attendant, le constructeur automobile a accordé en août 2025 millions d’actions à Elon Musk pour une valeur d’environ 29 milliards de dollars. © Agence France-Presse -
COP30 à Belém : la flambée des prix de l’hébergement bouscule l'organisation
Belém - A Belém, en Amazonie brésilienne, un modeste établissement s’est rebaptisé «Hôtel COP30» pour l'événement éponyme qui se tiendra en novembre, mais les prix pratiqués rebutent les clients potentiels. Dans une des ruelles colorées et délabrées du centre historique de la capitale de l’Etat du Para (nord), l’"Hôtel COP30» peut loger 40 personnes. Auparavant, c'était un «motel», établissement aux chambres louées à l’heure et habituellement réservées aux ébats amoureux. Mais les nouveaux propriétaires ont réalisé des travaux et l’ont renommé pour la conférence. «Belém n’a jamais reçu un tel événement et les prix ont échappé à tout contrôle», admet le gérant, Alcides Moura. Il a lui-même commencé à proposer des chambres à 1.200 dollars la nuit... avant de se raviser, fixant des prix entre 200 et 350 dollars. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva met un point d’honneur à ce que la conférence annuelle de l’ONU sur le climat, prévue du 10 au 21 novembre, ait lieu dans la région qui abrite la plus grande forêt tropicale de la planète. Mais l’offre d’hébergements est limitée, et les prix ont atteint des niveaux stratosphériques. Quelque 50.000 personnes du monde entier sont attendues. En juillet, plusieurs pays ont même réclamé un changement de ville, en vain. Jusqu'à présent, seuls 68 des 198 pays participants ont payé leurs réservations. «Ce n'était jamais arrivé dans les autres COP. Normalement, tout le monde a de quoi s’héberger trois mois avant», dit à l’AFP Marcio Astrini, du réseau brésilien d’ONG Observatoire du climat. «Combattre les abus» De toutes les capitales régionales du Brésil, Belém est celle qui compte la plus grande part de population vivant dans des favelas: 57% sur 1,4 million d’habitants. Mais pour les propriétaires de logements, la COP30 est une aubaine. Ronaldo França, retraité de 65 ans, va louer pour la première fois la maison où il passe habituellement le week-end dans les faubourgs de Belém. Le prix: 370 dollars la nuit, pour un logement avec trois chambres doubles et une piscine. «Je ne vais pas demander un loyer exorbitant», glisse-t-il. Les autorités locales ont mis en place en août un groupe de travail pour aiguiller les délégations étrangères. «L’offre de lits est garantie», affirme à l’AFP le gouverneur du Para, Helder Barbalho, admettant la nécessité de «combattre les abus». «Ceux qui voulaient du luxe ont pu aller à la COP à Dubai (en 2023, ndlr), ceux qui veulent vivre l’expérience de l’Amazonie vont découvrir Belém», résume-t-il. Dotée d’une infrastructure limitée, la ville a reçu pour la COP plus de 700 millions de dollars d’investissements publics. Le Parc de la Ville, énorme centre de conventions édifié dans un terrain arboré, accueillera les négociations. Bateaux de croisière Selon les autorités, 60% des délégués seront logés chez l’habitant. Les hôtels «sont presque tous pleins», explique Toni Santiago, président de l’association hôtelière du Para, qui a rejeté la demande du gouvernement de plafonner les prix. «Personne ne doit faire ça dans les autres grands événements à travers le monde, alors pourquoi à Belém?», argumente-t-il. Pour augmenter l’offre, deux bateaux de croisière proposeront 6.000 lits supplémentaires, mais le port est situé à 20 km du centre de conventions. Même si Airbnb a annoncé que les prix moyens ont baissé de 22% depuis février, il est difficile de trouver des nuits à moins de 100 dollars, prix réclamé par l’ONU pour les délégations des pays les plus démunis. Cette COP pourrait être «la plus excluante de l’histoire», alerte l’Observatoire du Climat. Pour Marcio Astrini, les problèmes d’hébergement ont relégué au second plan «ce qui est réellement important, comme les objectifs de réductions d'émissions ou le financement climatique». Facundo Fernández Barrio © Agence France-Presse -
A Genève, un « Top Chef » horloger contre la morosité
Malgré les incertitudes qui pèsent sur le secteur horloger suisse en raison du recul de la demande chinoise et des droits de douanes américains renforcés, la 6è édition des Geneva Watch Days rassemble 66 marques et connaît un engouement sans précédent.