
Oddo BHF Suisse ferme son bureau à Lausanne
Le groupe a choisi de concentrer ses équipes à Genève et à Zurich a indiqué un porte-parole.

Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Border to Coast confie 90 millions de dollars à un gérant immobilier
Le groupement de fonds de pension britannique a sélectionné une stratégie «value add» en Amérique du Nord. -
CalSTRS place cinq milliards de dollars dans des fonds de private equity et d’immobilier au premier semestre
Le fonds de pension présente la liste des fonds investis au cours des premiers mois de l'année 2025. -
Les promoteurs immobiliers veulent croire en une reprise proche
La hausse des permis de construire et des mises en chantier témoigne d’un frémissement d’activité du côté des acteurs. La demande ne suivant toujours pas, les ventes continuent de s’effondrer. -
Le fonds norvégien s’offre un gratte-ciel à 571 millions de dollars à New-York
L’investisseur souverain va acquérir 95% d’un immeuble de bureaux à Manhattan. -
Thomas Storgaard devient responsable de la stratégie de Praemia REIM dans les résidences étudiantes
Basé à Londres, cet ancien de Bridges Fund Management pilotera le développement des activités paneuropéennes de résidences étudiantes du groupe immobilier. -
Les ménages face au nouveau paradigme immobilier
La reprise des ventes dans l’ancien marque déjà le pas, plombée par une remontée des taux et des prix qui paralysent les secundo accédants. L’instabilité politique risque de dégrader encore davantage les conditions de marché. Meilleurs Agents estime que le marché pourrait atterrir autour de 925.000 ventes d’ici la fin de l’année.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
L’introduction en Bourse de la plateforme crypto, cet été à Wall Street, a donné lieu à un tour de «passe-passe» peu glorieux, avec le recours à une mécanique légale mais déséquilibrée propre aux ETF, explique Denis Alexandre, fondateur de DAA Advisor.
Les plus lus
- L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
- WisdomTree met au point un ETF sur l’informatique quantique
- BlackRock perd un mandat de 14,3 milliards d’euros du néerlandais PFZW
- Fidelity International lance le premier ETF semi-transparent européen
- M&G renoue avec la collecte nette au premier semestre 2025
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
En Nouvelle-Calédonie, des tensions autour de l’accord de Bougival et du report des élections provinciales
Nouméa - Le parti indépendantiste Union calédonienne (UC) a qualifié dimanche de «stratégie de manipulation» la publication samedi au Journal officiel de l’accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de cet archipel du Pacifique sud, texte qu’il avait rejeté. «Manuel Valls persiste dans sa stratégie de manipulation et tente de transformer un projet contesté en loi constitutionnelle, contre la volonté des indépendantistes et du peuple kanak», a réagi dans un communiqué l’Union calédonienne, principale composante du mouvement indépendantiste Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS). Cette publication au JO «marque une étape importante puisque l’accord continue de progresser vers sa mise en œuvre concrète», s’est félicité samedi auprès de l’AFP le ministre des Outre-mer Manuel Valls. L’accord de Bougival a été validé dans un premier temps le 12 juillet par l’ensemble des participants, au terme de dix jours de négociations. Mais le 9 août, les militants du FLNKS ont rejeté le texte, estimant qu’il était «contraire aux fondements de la lutte indépendantiste». Deux rencontres à Nouméa fin août entre Manuel Valls et des représentants du mouvement n’ont pas permis d’infléchir cette position. La publication du texte au JO va notamment permettre au Sénat «d’examiner sa proposition de loi organique permettant le report des élections provinciales en juin 2026", a précisé M. Valls. Le texte prévoit également l’ouverture du corps électoral, dossier extrêmement sensible dans l’archipel, qui avait entraîné la crise insurrectionnelle de 2024. «Comme par enchantement, le projet est devenu Accord de Bougival et a été publié au Journal officiel, donnant l’illusion d’une légitimité juridique, dénonce l’UC. Mais un texte dont les signataires sont inconnus et dont le contenu est flou ne peut servir de base à un report arbitraire des élections.» Le 12 juillet, les représentants de toutes les formations politiques présentes ont signé un «engagement à défendre le texte» portant la mention «projet d’accord» à leur retour en Nouvelle-Calédonie. «Nous dénonçons ici les méthodes colonialistes et dilatoires de l’État français, qui cherchent à imposer ses choix en violation du droit international et de l’esprit de l’accord de Nouméa», conclut l’UC. L’accord de Bougival doit être soumis à l’approbation des Calédoniens par référendum début 2026. Il nécessite une réforme constitutionnelle qui devra être adoptée par le congrès réuni à Versailles d’ici à la fin de l’année pour que le calendrier soit tenable. A l’exception du FLNKS, le texte reste défendu par l’ensemble des formations calédoniennes, y compris les indépendantistes de l’Union nationale pour l’indépendance. Interrogé dimanche au Grand Jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat, Manuel Valls a estimé que «le seul danger (...) est que la situation politique nationale fasse dérailler les engagements que nous avons pris». «Je ne veux pas faire un accord contre le FLNKS (...) mais d’abord, la délégation du FLNKS emmenée par Emmanuel Tjibaou avait donné son accord pour (le) défendre (...). Ensuite, des organisations historiques indépendantistes comme le Palika ou l’UPM soutiennent cet accord», a-t-il souligné, estimant que le FLNKS avait «changé» en accueillant dans ses rangs de «petites organisations radicales». «Quand le Sénat et l’Assemblée auront fait en sorte que les élections provinciales soient renvoyées au mois de juin, je pense que nous pouvons trouver des accords pour (...) aller dans le sens d’un certain nombre d’attentes du FLNKS», a-t-il toutefois ajouté. Il a également jugé «possible» la réforme constitutionnelle, estimant qu’il «n’y avait pas d’autre voie parce que des risques de guerre civile existent toujours». © Agence France-Presse -
Think again
La science économique de retour dans l’idéologie – par Eric Le Boucher
« Quand le simplisme écrase la réflexion politique, les économistes devraient prendre garde à ne pas offrir des alibis aux idéologues populistes » -
Marine Le Pen demande une nouvelle dissolution, quitte à se "sacrifier" pour "l'alternance"
Hénin-Beaumont - A la veille de la probable chute du gouvernement Bayrou, la cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen a réclamé dimanche avec insistance une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, se disant prête à «sacrifier tous les mandats de la Terre» pour obtenir «l’alternance» et porter son parti à Matignon. A l’offensive: pour sa traditionnelle rentrée politique à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, la patronne du RN a décidé de mettre la pression haut, jusqu’au sommet de l’Etat. Exit François Bayrou, dont elle enjambe déjà la chute lundi: «Aucun d’entre nous n’acceptera de céder au chantage du vote de confiance initié par le Premier ministre», tranche la cheffe des 123 députés du parti à la flamme. Et s’il prend au président Emmanuel Macron l’envie «de gagner du temps et de nommer un nouveau Premier ministre», alors celui-ci devra tenir compte des «aspirations» de l’extrême droite, sinon «il sera lui aussi censuré», prévient-elle. Menace sans appel, pour le plus grand plaisir du gros millier de militants venus l'écouter dans une cour d'école, sous un franc soleil du Nord. Un public acquis d’avance à son discours sur les «quatre tabous» qu’elle entend «faire tomber» après le gouvernement: immigration, Europe, fraudes en tous genres et «train de vie» de l’Etat, «c’est cet argent qu’il faut aller chercher, pas celui des Français». Puisque l’exécutif en place s’y refuse, selon elle, «notre devoir est aujourd’hui de réclamer avec force une alternance aussi rapide que possible». Et tant pis si «je ne pourrai peut être pas me représenter», admet celle qui connaîtra lundi la date de son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés - qui lui vaut depuis fin mars une inéligibilité immédiate qu’elle conteste. «Je suis prête à sacrifier tous les mandats de la Terre pour vous empêcher de massacrer les Français avec vos politiques absurdes et vos pseudo-économies injustes et toxiques», assène Mme Le Pen. L’occasion est trop belle d’accéder enfin au pouvoir, sans attendre 2027: «Un an d’avance pour l’alternance, voilà une immense chance pour la France». Et cette fois-ci, le RN «plus que jamais est prêt», assure-t-elle. Avec notamment son dauphin Jordan Bardella, «un futur Premier ministre pugnace et talentueux», dont la seule évocation suffit à mesurer la popularité dans l’assistance. «C’est à vous qu’il appartiendra de donner à notre pays, la majorité patriote qu’il attend (...) Haut les coeurs!», lance-t-elle à ses électeurs en guise de conclusion. Avant de s'éclipser, sans bain de foule mais déterminée à retourner dans la mêlée. © Agence France-Presse