
Natixis AM n’en a pas fini avec l’affaire des fonds à formule
L’UFC-Que Choisir a assigné la société de gestion juste avant l’annonce de sa nouvelle marque, Ostrum AM, qui acte son changement de stratégie et sa dépendance à Natixis IM.
Amélie Laurin

Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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François Bayrou à Matignon : un court passage marqué par l’échec sur la dette et une crise politique relancée
Paris - François Bayrou a forcé sa nomination à Matignon. A peine neuf mois plus tard, sauf énorme surprise, il quittera la rue de Varenne, sans avoir su forger de compromis sur la dette, son oeuvre promise depuis 30 ans, alimentant la crise politique qu’il était censé résoudre. A défaut d’avoir pu accéder à l’Elysée, brigué à trois reprises (2002, 2007, 2012), le centriste rêvait depuis sept ans de devenir Premier ministre. Il obtient au forceps sa nomination le 13 décembre, menaçant de lâcher Emmanuel Macron qu’il a largement contribué à faire élire. «J’ai toujours pensé que si un jour j’avais cette responsabilité, c’est que ça irait très mal. C’est à peu près les paroles de Clémenceau. Quand ils sont venus le chercher (en novembre 1917), il avait 76 ans et il a sauvé le pays», expliquait-il en 2022. Mais, au pied du mur de la dette, au coeur de ses campagnes présidentielles, il n’aura pas pu donner le premier coup de truelle. Car sans prévenir personne, il a choisi de solliciter, avant même les débats budgétaires, un vote de confiance, lundi, contre lequel voteront toutes les oppositions. «Les pieds sur terre» En choisissant le jour et l’heure de son départ, cet agrégé de lettres, figure de la vie politique française, élu local, député, eurodéputé et deux fois ministre, renoue avec le titre de sa biographie d’Henri IV : «le roi libre». Il a le «syndrome de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. Là c’est le bœuf qui redevient grenouille», tacle une opposante. Le costume de Matignon était-il trop grand ? Rue de Varenne, il gouverne en solitaire, entouré d’un cercle restreint de fidèles, privé de son inspiratrice Marielle de Sarnez, décédée en 2021, et pilotant lui-même sa communication, ce qui lui vaut moult bévues. A peine nommé, il est critiqué pour avoir choisi de se rendre à Pau, dont il a voulu rester maire, au lieu de participer à une réunion à Paris sur Mayotte, qui vient d'être dévastée par un ouragan. «Pau, c’est en France», explique maladroitement le Béarnais qui rejoint presque chaque semaine le berceau de son enfance pour «garder les pieds sur terre». C’est là que ce fils d’agriculteur est né --à Bordères, tout près-- le 13 mai 1951, qu’il a fondé une famille, nombreuse - six enfants -, et fait l’essentiel de sa carrière politique, de conseiller général à député, avant de s’engager auprès de Valéry Giscard d’Estaing au sein de l’UDF. C’est tout près de là aussi qu’ont lieu des violences physiques et sexuelles au collège-lycée de Bétharram, où il a scolarisé ses enfants, une affaire qui l’affecte personnellement et où il refuse d’admettre une forme de déni collectif, dont l’accuse pourtant sa fille. - «Mourir sur scène» - Privé de majorité, celui qui avait appelé à voter en 2012 pour François Hollande, obtient la bienveillance des socialistes sur le budget 2025 en rouvrant des discussions «sans tabou» sur la réforme des retraites. Et ce en dépit de frottements répétés avec la gauche, quand il évoque un sentiment de «submersion» migratoire ou conditionne les concertations. Mais le «conclave» se solde sur un échec cinglant pour ce défenseur de la «démocratie sociale», qui remet le RN au centre du jeu. Il a pourtant joué les prolongations comme sur d’autres dossiers, alimentant les procès en inaction, pendant que les poids-lourds et présidentiables de son gouvernement n’en font qu'à leur tête, dans une joyeuse cacophonie. Pour contrer les accusations d’immobilisme, il présente en juillet un sévère plan de redressement des finances publiques, qu’il voit comme son «moment de vérité» visant à provoquer un «électrochoc» dans l’opinion, alors qu’il bat des records d’impopularité. Un membre du gouvernement le met en garde contre le scénario d’un Premier ministre qui voudrait «mourir sur scène», piquant au vif celui qui se compare volontiers à Pierre Mendès-France, resté huit mois à Matignon et dont «on parle encore». Il sentait que les concessions allaient «lui coûter trop cher» et «tuer son narratif» sur la dette, avance un responsable centriste. Un conseiller craint qu’il reste celui qui «n’a pas été capable d’aller au bout du truc». «Bayrou pense qu’il a sauvé le pays mais en réalité il le plonge dans la crise». Au risque d’une nouvelle traversée du désert ? Le président du MoDem, qui attend un deuxième procès dans l’affaire des assistants de ses eurodéputés, assure que ses «aventures» politiques ne sont pas «finies», mais réfute tout «plan» visant à favoriser une nouvelle candidature à l’Elysée. © Agence France-Presse -
En Nouvelle-Calédonie, des tensions autour de l’accord de Bougival et du report des élections provinciales
Nouméa - Le parti indépendantiste Union calédonienne (UC) a qualifié dimanche de «stratégie de manipulation» la publication samedi au Journal officiel de l’accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de cet archipel du Pacifique sud, texte qu’il avait rejeté. «Manuel Valls persiste dans sa stratégie de manipulation et tente de transformer un projet contesté en loi constitutionnelle, contre la volonté des indépendantistes et du peuple kanak», a réagi dans un communiqué l’Union calédonienne, principale composante du mouvement indépendantiste Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS). Cette publication au JO «marque une étape importante puisque l’accord continue de progresser vers sa mise en œuvre concrète», s’est félicité samedi auprès de l’AFP le ministre des Outre-mer Manuel Valls. L’accord de Bougival a été validé dans un premier temps le 12 juillet par l’ensemble des participants, au terme de dix jours de négociations. Mais le 9 août, les militants du FLNKS ont rejeté le texte, estimant qu’il était «contraire aux fondements de la lutte indépendantiste». Deux rencontres à Nouméa fin août entre Manuel Valls et des représentants du mouvement n’ont pas permis d’infléchir cette position. La publication du texte au JO va notamment permettre au Sénat «d’examiner sa proposition de loi organique permettant le report des élections provinciales en juin 2026", a précisé M. Valls. Le texte prévoit également l’ouverture du corps électoral, dossier extrêmement sensible dans l’archipel, qui avait entraîné la crise insurrectionnelle de 2024. «Comme par enchantement, le projet est devenu Accord de Bougival et a été publié au Journal officiel, donnant l’illusion d’une légitimité juridique, dénonce l’UC. Mais un texte dont les signataires sont inconnus et dont le contenu est flou ne peut servir de base à un report arbitraire des élections.» Le 12 juillet, les représentants de toutes les formations politiques présentes ont signé un «engagement à défendre le texte» portant la mention «projet d’accord» à leur retour en Nouvelle-Calédonie. «Nous dénonçons ici les méthodes colonialistes et dilatoires de l’État français, qui cherchent à imposer ses choix en violation du droit international et de l’esprit de l’accord de Nouméa», conclut l’UC. L’accord de Bougival doit être soumis à l’approbation des Calédoniens par référendum début 2026. Il nécessite une réforme constitutionnelle qui devra être adoptée par le congrès réuni à Versailles d’ici à la fin de l’année pour que le calendrier soit tenable. A l’exception du FLNKS, le texte reste défendu par l’ensemble des formations calédoniennes, y compris les indépendantistes de l’Union nationale pour l’indépendance. Interrogé dimanche au Grand Jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat, Manuel Valls a estimé que «le seul danger (...) est que la situation politique nationale fasse dérailler les engagements que nous avons pris». «Je ne veux pas faire un accord contre le FLNKS (...) mais d’abord, la délégation du FLNKS emmenée par Emmanuel Tjibaou avait donné son accord pour (le) défendre (...). Ensuite, des organisations historiques indépendantistes comme le Palika ou l’UPM soutiennent cet accord», a-t-il souligné, estimant que le FLNKS avait «changé» en accueillant dans ses rangs de «petites organisations radicales». «Quand le Sénat et l’Assemblée auront fait en sorte que les élections provinciales soient renvoyées au mois de juin, je pense que nous pouvons trouver des accords pour (...) aller dans le sens d’un certain nombre d’attentes du FLNKS», a-t-il toutefois ajouté. Il a également jugé «possible» la réforme constitutionnelle, estimant qu’il «n’y avait pas d’autre voie parce que des risques de guerre civile existent toujours». © Agence France-Presse