
L’IASB et le FASB alignent la présentation des OCI
Les deux normalisateurs comptables ont signalé hier des modifications visant à améliorer et aligner la présentation des éléments OCI (Other Comprehensive Income). «Demander à ce que les OCI soient présentés dans le cadre, ou à proximité, d’un état des pertes et profits, facilitera pour les utilisateurs de ces données l’examen de l’impact des OCI sur la performance générale d’une entité et améliorera la comparabilité entre les IFRS et US GAAP», souligne le communiqué.
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Washington - La Bourse de New York avance jeudi, anticipant avec optimisme des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed) après la publication d’un indice d’inflation sans grande surprise, sur fond de dégradation du marché de l’emploi aux Etats-Unis. Vers 14H05 GMT, le Dow Jones prenait 1,00%, l’indice Nasdaq 0,42% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,53%. L’indice des prix à la consommation d’août est ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché. Sur un an, l’inflation a aussi accéléré à +2,9%, contre +2,7% un mois plus tôt, un chiffre cette fois en ligne avec les prévisions des analystes. «C’est positif» car une hausse des prix plus importante «aurait pu réduire la marge de manœuvre dont dispose la Fed pour baisser les taux lors de sa réunion de la semaine prochaine», commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La banque centrale des Etats-Unis doit maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme. Mais elle doit aussi veiller à ce que le marché de l’emploi reste dynamique. En conséquence, «la véritable nouvelle du jour concerne les demandes hebdomadaires d’allocations chômage», estime Art Hogan. Ces dernières ont accéléré à 263.000, un chiffre plus vu depuis 2021. Les analystes s’attendaient à une stabilisation. «Cela confirme une fois de plus la faiblesse du marché du travail. Il est donc clair que le mandat de plein emploi de la Fed est au centre des préoccupations», assure M. Hogan. Plusieurs membres de la Fed ont récemment plaidé pour un assouplissement monétaire de l’institution et son président, Jerome Powell, a laissé la porte ouverte à cette idée en raison du ralentissement du marché américain du travail. Pour Art Hogan, les données publiées jeudi permettent d’anticiper que les taux directeurs de la banque centrale américaine auront diminué de trois quarts de point de pourcentage d’ici à la fin de l’année, soit progressivement, soit avec une baisse plus agressive dès la réunion des 16 et 17 septembre. Une vision partagée par l’essentiel des analystes, selon l’outil de veille FedWatch de CME. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% vers 13H55 GMT contre 4,05%. Côté entreprises, le spécialiste suédois du paiement fractionné Klarna (-5,36% à 43,91 dollars) était boudé pour son deuxième jour de cotation à Wall Street. Son introduction en Bourse, très attendue, lui a permis de lever plus d’un milliard de dollars. Le géant technologique Oracle reprenait son souffle (-4,36% à 314,29 dollars) après son envolée de la veille, provoquée par des prévisions colossales pour ses centres de données. Les actions à New York du géant chinois des technologies Alibaba étaient recherchées (+4,58% à 150,51 dollars), malgré une chute temporaire à la Bourse de Hong Kong. Le groupe cherche à lever 3,17 milliards de dollars via une colossale émission obligataire, selon l’agence Bloomberg. Une opération menée alors que les groupes tech chinois sont en quête désespérée d’argent frais pour financer la croissance du «cloud», de l’IA, et gagner des parts de marché dans la livraison sur fond de guerre des prix. Nasdaq © Agence France-Presse -
À Matignon, Sébastien Lecornu joue la carte de la sobriété face au verbe de François Bayrou
Paris - Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu joue le contraste de styles avec François Bayrou, plaidant pour la «sobriété» face à un prédécesseur volontiers prolixe, ce qui lui permet de ne pas s’avancer sur le fond du compromis qu’il doit bâtir. A son arrivée mercredi à Matignon, l’ex-ministre des Armées a posé d’emblée les bases de cette approche minimaliste. «Je ne vais pas faire de grand discours, puisque cette instabilité et la crise politique et parlementaire que nous connaissons commandent à l’humilité, la sobriété», a-t-il dit dans un discours particulièrement bref, deux minutes à peine. La passation de pouvoirs avait un petit parfum de vengeance devant François Bayrou, qui l’avait doublé à ce poste en décembre, en imposant sa nomination à Emmanuel Macron. Le leader centriste de 74 ans ne s’est jamais montré tendre à l'égard de son cadet, pas encore quadragénaire, qu’il qualifie en privé de «courtisan» pour sa proximité discrète avec le chef de l’Etat. Sa courte prise de parole rompt avec l’exercice du pouvoir de son prédécesseur, qui ne rechigne pas aux longues explications pédagogiques sur la dette ou la situation internationale, et apprécie de parler en direct avec les journalistes. Les dernières semaines de François Bayrou à Matignon ont été marquées par de nombreuses interventions dans les médias pour défendre le vote de confiance qui l’a au final fait tomber. Le centriste dramatisait l’urgence à résorber la dette, un «piège mortel». Sébastien Lecornu assure qu’"il n’y a pas de chemin impossible». «Rassurer» Sans «nier les difficultés», il ne faut «pas jouer sur les peurs», «il faut rassurer les gens et leur donner un message d’espoir», explicite son entourage, dans un contexte de rupture entre l’opinion et les politiques. Sébastien Lecornu a pointé le «décalage» entre la vie politique et la vie «réelle» des Français, mais aussi entre la politique «intérieure» et la «géopolitique mondiale». Homme de droite rallié au macronisme en 2017, il a incarné cette prudence et cette discrétion lors de son passage au ministère des Armées depuis 2022. Malgré la guerre qui sévit de nouveau en Europe avec le conflit ukrainien, il est resté très peu disert dans les médias, au point de demeurer un quasi inconnu pour le grand public. Devra-t-il se faire violence dans ses nouvelles fonctions? «C’est vrai qu’il va devoir s’ouvrir plus», observe un de ses soutiens. Il ne s’exprime que lorsqu’il a «quelque chose à dire», ajoute-t-il. Avant d’expliquer ses projets aux Français, le chef du gouvernement entend mener de larges concertations. «Il va falloir changer» en étant «plus créatif, parfois plus technique, plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions», a-t-il aussi grincé devant François Bayrou. Prônant «des ruptures» sur la forme comme sur le fond, le nouveau Premier ministre refuse de s’exprimer sur les objets ou les concessions qu’il pourrait faire afin d’aboutir à un compromis qui lui permettrait de former un gouvernement, conformément à la feuille de route d’Emmanuel Macron. «Sortir du bois» Sébastien Lecornu a réuni jeudi matin les dirigeants du «socle commun», partis du centre et de droite qui constituent sa coalition naturelle. Il s’est ensuite rendu à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour y rencontrer les présidents des deux chambres, la macroniste Yaël Braun-Pivet et le LR Gérard Larcher. Il a notamment avancé l’idée devant ses interlocuteurs des Républicains (LR) «de se mettre d’accord, outre le budget, sur deux ou trois textes majeurs et forts» qui répondraient aux priorités des uns et des autres. La tâche s’apparente à l’ascension de l’Himalaya, insistait François Bayrou quand son successeur reste prudent et avance «l’humilité» devant l'équation politique qui paraît insoluble. Ses soutiens louent ses qualités de «négociateur» comme sur la loi de programmation militaire, mais cette fois il va devoir «sortir du bois sur certains sujets». Travailler avec les socialistes «sans déplaire» à la droite, analyse un proche. Ainsi Gérard Larcher s’est dit opposé jeudi à la mise en place d’une taxe sur les très hauts patrimoines, alors que pour la gauche c’est «la base de tout accord» de non censure, selon l’eurodéputé Raphaël Glucksmann. Anne RENAUT © Agence France-Presse -
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