Les OPCVM français exposés aux émergents continuent de souffrir

Les fonds diversifiés internationaux ont été les seuls, avec le compartiment monétaire, à souffrir de décollecte en février
La rédaction

Le retrait des fonds émergents, qui s’est poursuivi en février dans le monde, se lit également à travers les statistiques mensuelles d’Europerformance – SIX Telekurs. Depuis le début de l’année, les fonds diversifiés sont la seule catégorie de véhicules d’investissement de droit français à cumuler deux mois de décollecte. En février, ils ont connu de nouveaux retraits de 720 millions d’euros, supérieurs à ceux de janvier. Une contre-performance qui s’explique par des sorties de près de 900 millions sur les fonds diversifiés internationaux, là où se concentre l’exposition aux pays émergents, et que les réallocations vers les diversifiés euros ou Europe n’ont pas permis de compenser.

Les autres catégories d’OPCVM – actions, à l’exception là aussi des fonds internationaux, obligations, conver-tibles, performance absolue – ont continué d’afficher en février des collectes nettes positives. Seule ombre au tableau, de taille: les fonds monétaires, en décollecte de 9,9 milliards d’euros le mois dernier alors qu’ils avaient attiré des souscriptions de 23,3 milliards le mois précédent. L’embellie de janvier n’aura donc pas duré pour cette catégorie dont la part dans les encours totaux recule à 37,5% contre 39% il y a un mois.

A près de 782 milliards d’euros au total, les actifs gérés en OPCVM de droit français continuent à bénéficier de l’effet marché positif. Ils ont en effet progressé de 4,6 milliards en un mois malgré la décollecte de 8,7 milliards liée au poids du monétaire. C’est sur les actions que l’effet marché s’est fait le plus fortement sentir, à hauteur de 8 milliards d’euros environ, soit 4% des encours.

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