
Les gérants craignent le passage au règlement à T+1 aux Etats-Unis
Raccourcir de deux jours à un jour le délai de livraison des titres aux Etats-Unis en 2024 sera source de complexité opérationnelle, estiment les asset managers sondés par SIX.
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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Paris - François Bayrou a forcé sa nomination à Matignon. A peine neuf mois plus tard, sauf énorme surprise, il quittera la rue de Varenne, sans avoir su forger de compromis sur la dette, son oeuvre promise depuis 30 ans, alimentant la crise politique qu’il était censé résoudre. A défaut d’avoir pu accéder à l’Elysée, brigué à trois reprises (2002, 2007, 2012), le centriste rêvait depuis sept ans de devenir Premier ministre. Il obtient au forceps sa nomination le 13 décembre, menaçant de lâcher Emmanuel Macron qu’il a largement contribué à faire élire. «J’ai toujours pensé que si un jour j’avais cette responsabilité, c’est que ça irait très mal. C’est à peu près les paroles de Clémenceau. Quand ils sont venus le chercher (en novembre 1917), il avait 76 ans et il a sauvé le pays», expliquait-il en 2022. Mais, au pied du mur de la dette, au coeur de ses campagnes présidentielles, il n’aura pas pu donner le premier coup de truelle. Car sans prévenir personne, il a choisi de solliciter, avant même les débats budgétaires, un vote de confiance, lundi, contre lequel voteront toutes les oppositions. «Les pieds sur terre» En choisissant le jour et l’heure de son départ, cet agrégé de lettres, figure de la vie politique française, élu local, député, eurodéputé et deux fois ministre, renoue avec le titre de sa biographie d’Henri IV : «le roi libre». Il a le «syndrome de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf. Là c’est le bœuf qui redevient grenouille», tacle une opposante. Le costume de Matignon était-il trop grand ? Rue de Varenne, il gouverne en solitaire, entouré d’un cercle restreint de fidèles, privé de son inspiratrice Marielle de Sarnez, décédée en 2021, et pilotant lui-même sa communication, ce qui lui vaut moult bévues. A peine nommé, il est critiqué pour avoir choisi de se rendre à Pau, dont il a voulu rester maire, au lieu de participer à une réunion à Paris sur Mayotte, qui vient d'être dévastée par un ouragan. «Pau, c’est en France», explique maladroitement le Béarnais qui rejoint presque chaque semaine le berceau de son enfance pour «garder les pieds sur terre». C’est là que ce fils d’agriculteur est né --à Bordères, tout près-- le 13 mai 1951, qu’il a fondé une famille, nombreuse - six enfants -, et fait l’essentiel de sa carrière politique, de conseiller général à député, avant de s’engager auprès de Valéry Giscard d’Estaing au sein de l’UDF. C’est tout près de là aussi qu’ont lieu des violences physiques et sexuelles au collège-lycée de Bétharram, où il a scolarisé ses enfants, une affaire qui l’affecte personnellement et où il refuse d’admettre une forme de déni collectif, dont l’accuse pourtant sa fille. - «Mourir sur scène» - Privé de majorité, celui qui avait appelé à voter en 2012 pour François Hollande, obtient la bienveillance des socialistes sur le budget 2025 en rouvrant des discussions «sans tabou» sur la réforme des retraites. Et ce en dépit de frottements répétés avec la gauche, quand il évoque un sentiment de «submersion» migratoire ou conditionne les concertations. Mais le «conclave» se solde sur un échec cinglant pour ce défenseur de la «démocratie sociale», qui remet le RN au centre du jeu. Il a pourtant joué les prolongations comme sur d’autres dossiers, alimentant les procès en inaction, pendant que les poids-lourds et présidentiables de son gouvernement n’en font qu'à leur tête, dans une joyeuse cacophonie. Pour contrer les accusations d’immobilisme, il présente en juillet un sévère plan de redressement des finances publiques, qu’il voit comme son «moment de vérité» visant à provoquer un «électrochoc» dans l’opinion, alors qu’il bat des records d’impopularité. Un membre du gouvernement le met en garde contre le scénario d’un Premier ministre qui voudrait «mourir sur scène», piquant au vif celui qui se compare volontiers à Pierre Mendès-France, resté huit mois à Matignon et dont «on parle encore». Il sentait que les concessions allaient «lui coûter trop cher» et «tuer son narratif» sur la dette, avance un responsable centriste. Un conseiller craint qu’il reste celui qui «n’a pas été capable d’aller au bout du truc». «Bayrou pense qu’il a sauvé le pays mais en réalité il le plonge dans la crise». Au risque d’une nouvelle traversée du désert ? Le président du MoDem, qui attend un deuxième procès dans l’affaire des assistants de ses eurodéputés, assure que ses «aventures» politiques ne sont pas «finies», mais réfute tout «plan» visant à favoriser une nouvelle candidature à l’Elysée. © Agence France-Presse