Les gérants actions françaises prennent des paris plus payants

C. Boucher et B. Maillet – A.A.Advisors (ABN AMRO)

Le graphique ci-contre représente l’erreur de suivi (ou tracking error) moyenne et la surperformance moyenne annualisée de l’univers des fonds actions françaises sur un historique de quatre ans. L’erreur de suivi moyenne mesure l’écart type de la performance relative des fonds, c’est-à-dire la volatilité sur un an de l'écart entre la moyenne des performances hebdomadaires des fonds et la performance de l’indice de référence. Plus la tracking error d’un fonds est faible, plus le fonds à un profil proche de son indice de référence.

Nous avons représenté l’erreur de suivi moyenne calculée sur un an glissant de façon à rendre compte au cours du temps des paris pris par les gérants.

Jusqu’à l’été 2007, l’erreur de suivi moyenne est restée relativement stable oscillant entre 4% et 6%. Ensuite, plusieurs sous-périodes peuvent être identifiées. De septembre 2007 à février 2008, l’erreur de suivi augmente parallèlement à la surperformance moyenne reflétant un comportement prudent de la part des gérants (pari défensif). Au contraire, de septembre 2008 à fin novembre 2008, l’augmentation de l’erreur de suivi s’est réalisée en même temps qu’une forte sous-performance dans un contexte de marché fortement baissier. Cette configuration marque un comportement plus agressif des gérants au moment même où les marchés se retournaient. Depuis quelques semaines, les paris des gérants actions françaises semblent avoir été davantage payants, la surperformance s’élevant parallèlement à la tracking error.

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