
Le parlement catalan approuve une déclaration de sécession
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Le FEI engage 30 millions d'euros dans un fonds de dette dédié au secteur de la défense
Le véhicule, géré par Sienna Investment Managers, vise une taille cible de 500 millions d’euros à 1 milliard d'euros d'ici 2026 -
DBS, Franklin Templeton et Ripple s'associent pour le trading de fonds monétaires tokenisés
Les trois protagonistes ont signé un accord pour lancer des solutions de trading et de prêts reposant sur un fonds monétaire tokenisé et le stablecoin RLUSD. -
Amplegest crée un fonds pricing power sur un univers mondial
Amplegest Pricing Power World complète une gamme déjà composée de deux fonds et représentant 750 millions d’euros. -
JPM AM va fermer son ETF sur la transition carbone en Chine
JP Morgan AM annonce qu'il sera liquidé le 25 octobre prochain. Son encours reste insuffisant, à 10 millions de dollars. -
Le fonds souverain grec lance son fonds pour l’innovation et les infrastructures
Le Growth Fund a travaillé avec BlackRock pour concevoir ce fonds doté pour l’instant de 303 millions d’euros qui devrait commencer à se déployer avant la fin de l’année. -
EXCLUSIF
MNK Partners lance une activité de fonds de dettes immobilières
La société de gestion annonce la création d’un premier véhicule orienté sur le repositionnement de biens obsolètes. Pour une transparence optimale, seules sont retenues des obligations "traçantes".
Sujets d'actualité
ETF à la Une

BlackRock lance le premier ETF adossé à la méthodologie MSCI World sur la neutralité géographique et sectorielle
Premier fonds listé à commercialiser cette méthodologie MSCI World, l'ETF iShares MSCI World Sector & Country Neutral Equal Weight Ucits vise, selon la société de gestion, un meilleur accès aux entreprises potentiellement sous-évaluées.
Les plus lus
- Nicolas Namias assure que le projet de fusion des gestions d’actifs de BPCE et Generali se poursuit
- Valérie Baudson : «Amundi n'a pas besoin d'acquisition pour croître»
- BlackRock lance le premier ETF adossé à la méthodologie MSCI World sur la neutralité géographique et sectorielle
- Crédit Mutuel Arkéa vend ses 40% dans Swen Capital Partners
- Eric Bertrand va prendre la direction générale d’Ofi Invest AM
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Vaccins: la réunion du Comité consultatif américain soulève des craintes majeures chez les scientifiques
Washington - Des experts récemment nommés par le ministre de la Santé de Donald Trump et pour beaucoup décriés vont réexaminer jeudi les recommandations vaccinales faites aux Américains, suscitant une vive inquiétude chez nombre de scientifiques. «Les enjeux sont considérables», alerte auprès de l’AFP Syra Madad, épidémiologiste, en amont de cette réunion qui s'étalera sur deux jours et portera sur deux vaccins infantiles ainsi que sur les vaccins contre le Covid-19. Comme elle, de nombreux experts craignent que cet examen n’aboutisse à des restrictions d’accès, alors même que les taux du vaccination du pays évoluent à la baisse depuis la pandémie et font craindre le retour de maladies contagieuses mortelles, comme la rougeole. Habituellement routiniers, ces rendez-vous du Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP) qui se tiennent à Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis, ont pris une importance nouvelle ces derniers mois dans un contexte hautement politisé. Après avoir limogé en juin l’ensemble des experts de ce groupe, le ministre de la Santé américain Robert Kennedy Jr (RFK Jr), contesté pour ses positions antivaccins, y a nommé des figures de son choix, pour la plupart décriées. Ces derniers ont pour responsabilité de conseiller les CDC, principale agence sanitaire du pays, sur les recommandations en matière de vaccination. «Conclusions préétablies» Or, selon l’ex-directrice de cette agence, qui a également été limogée avec fracas en août, les recommandations à venir seraient basées sur des «conclusions préétablies». Interrogée mercredi par une commission sénatoriale sur les raisons de son éviction, Susan Monarez a expliqué que le ministre de la Santé lui avait demandé de s’engager à soutenir une modification du calendrier vaccinal. «Il n’avait aucune donnée ni aucune preuve scientifique à l’appui» de ce projet, a-t-elle assuré aux parlementaires en insistant sur le rôle crucial joué par les vaccins dans les politiques de santé publique. «Nous nous sommes battus tellement dur pour vaincre la polio, la rougeole, la diphtérie et beaucoup d’autres maladies. Revenir sur ces progrès serait non seulement irresponsable, mais trahirait toutes les familles qui nous font confiance pour protéger leur santé», a-t-elle aussi lancé. Questionné plus tôt sur le sujet, RFK Jr avait lui réfuté toute pression. Ces changements brutaux, qui se sont ajoutés à des coupes budgétaires et des suppressions de postes importantes, ont provoqué une crise importante dans les agences sanitaires fédérales. - «Pas les moyens» - Considérant que la fiabilité de ces dernières était compromise, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) et plusieurs Etats de l’ouest des Etats-Unis ont récemment décidé de publier leurs propres recommandations vaccinales. Des initiatives dont la portée est limitée, car le remboursement des vaccins reste grandement lié aux recommandations émises par les CDC, sur les conseils de ce fameux panel d’experts. Si ces derniers venaient cette semaine à alléger ou à cesser la recommandation des vaccins contre le Covid, l’hépatite B ou encore la rougeole, de nombreux Américains n’y auraient plus accès, s’inquiète ainsi Wilbur Chen, médecin infectiologue. «La réalité, c’est que la plupart des gens n’ont pas les moyens de payer ces vaccins», dont les coûts peuvent s'élever à plusieurs centaines de dollars, explique-t-il. Lors de leur première rencontre fin juin, les experts du comité fraîchement refaçonné avaient déjà suscité des critiques en faisant la promotion de thèses antivax. Des déclarations qui faisaient écho aux positions du ministre de la Santé RFK Jr, qui s’est fait des années durant le relais de fausses informations sur les vaccins, notamment sur un prétendu lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons et rubéole) et l’autisme. Une spéculation issue d’une étude truquée qui a été maintes fois démentie par des travaux postérieurs. Charlotte CAUSIT © Agence France-Presse -
Climat: divisés sur leur trajectoire climatique, les pays européens vont tenter de se mettre d'accord a minima pour la COP30
Bruxelles - Divisés sur leur trajectoire climatique en 2040, les pays européens vont tenter jeudi de se mettre d’accord a minima sur un message commun à porter lors de la prochaine grande conférence de l’ONU sur le climat au Brésil en novembre. Faute de mieux, les ministres de l’Environnement vont discuter à Bruxelles d’une simple «déclaration d’intention» sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne à l’horizon 2035. L’idée serait d’approuver une fourchette de baisse des émissions dans les dix ans qui viennent - entre -66,3% et -72,5% des émissions par rapport à 1990. Puis de préciser la cible quand les 27 auront arraché un compromis sur leur trajectoire 2040. «Cette approche permettrait à l’UE de ne pas arriver les mains vides» à un sommet onusien sur le climat dans une semaine aux Etats-Unis, puis à la COP30 au Brésil en novembre, souligne le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l’Union européenne. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, doit défendre les ambitions climatiques de l’Europe le 24 septembre à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Le compromis proposé par les Danois est «loin d'être idéal», mais «c’est la meilleure option» à ce stade, considère Elisa Giannelli, du think tank E3G. Cela «permet à l’Union européenne de sauver la face au niveau international». Profondes divergences Encore faut-il que les 27 donnent leur feu vert jeudi. «Je ne suis pas sûr qu’on y arrivera», prévient anonymement un responsable européen, qui s’attend à une discussion jusque dans la soirée et conseille de prendre «un sac de couchage». Bousculée par la poussée de l’extrême droite aux élections européennes de juin 2024, l’UE est beaucoup moins allante sur les enjeux environnementaux que lors du précédent mandat. L'écologie peine à trouver une place dans l’agenda, dans un contexte géopolitique tendu. A ce stade, les Européens n’arrivent pas à surmonter leurs divergences sur la proposition de la Commission européenne de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990. Le Danemark et l’Espagne poussent pour, mais des pays comme la Hongrie et la République tchèque sont contre au nom de la défense de leur industrie, et la France reste prudente. La Commission a fait un geste début juillet, en proposant des flexibilités dans le mode de calcul: la possibilité d’acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l’Europe. Mais cette concession n’a pas suffi. «Mauvais signal» La semaine dernière, la France et l’Allemagne ont provoqué la colère des organisations environnementales en réclamant d’abord une discussion entre chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet européen du 23 octobre à Bruxelles. L’Europe est en train d’envoyer «un mauvais signal» et ne «montre pas son leadership en matière d’action climatique», peste Michael Sicaud-Clyet, de l’ONG WWF. A Bruxelles, le commissaire européen en charge du climat, Wopke Hoekstra, veut croire qu’un compromis est encore possible. «Je suis convaincu que nous parviendrons à régler la question de 2040 avant notre arrivée à Belém», la ville brésilienne où se tiendra la COP30 du 10 au 21 novembre, affirme-t-il à l’AFP. Avant de se prononcer, les autorités françaises réclament notamment des garanties sur le financement de la décarbonation de l’industrie. Paris critique la méthode de la Commission, qui a lié les échéances 2035 et 2040, quand l’ONU réclamait en février dernier que les pays signataires de l’Accord de Paris publient leur engagements de décarbonation pour 2035 (les «contributions déterminées au niveau national», les NDC dans le jargon onusien). En temporisant, la France et l’Allemagne s’efforcent aussi de ménager leur opinion publique, alors que l’extrême droite, pourfendeuse de «l'écologie punitive» de Bruxelles, progresse de plus en plus. Aux Nations Unies, on s’inquiète que l’UE perde l’effet d’entraînement qu’elle avait jusqu’ici sur les questions environnementales. La COP30 ne «prend pas la voie d’un sommet magistral» à ce stade et l’Europe pourra se «dédouaner» en disant que les autres pays ne font pas mieux qu’elle, redoute une source onusienne. Adrien DE CALAN © Agence France-Presse -
Journée de grève: vers une importante mobilisation dans la rue, les écoles fermées et les transports paralysés
Paris - Ecoles et transports perturbés, cortèges massifs attendus et projets d’actions coup de poing: la colère sociale souffle en France jeudi, pour la seconde fois en huit jours, pour tenter d’imposer d’autres choix budgétaires à un Premier ministre sur une corde raide. Sur fond d’unité syndicale et de climat d’exaspération dans le pays, jusqu'à 900.000 manifestants sont attendus par les autorités, une affluence qui dépasserait largement la mobilisation, moins structurée, du 10 septembre (près de 200.000 personnes d’après le décompte officiel) et égalerait celle des journées d’action contre la réforme des retraites en 2023. De Montpellier (10H30) à Lille (14H30) en passant par Saint-Malo (11H00) ou Rennes (13H00), quelque 250 cortèges sont prévus dans toute la France, avec pas moins d’un tiers d’enseignants grévistes dans les écoles et de fortes perturbations dans les transports parisiens et sur les trains Intercités. Les neuf leaders syndicaux seront réunis à Paris, où le cortège s'élancera à 14H00 de la place de la Bastille (dans l’est de la capitale) en direction de la place de la Nation. Plusieurs responsables de gauche devraient également défiler, à l’instar de l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon qui manifestera à Marseille dès 10H30. La mobilisation pourrait déborder le cadre syndical, les autorités anticipant des actions coups de poing (blocages ou sabotages) de militants de l’ultragauche dès le petit matin. Un dispositif de sécurité du même ordre que le 10 septembre sera déployé avec environ 80.000 policiers et gendarmes, appuyés par des drones, 24 engins blindés Centaure et dix canons à eau. Le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau a mis en garde contre une «convergence des violents» et des risques de casse. Le préfet de police de Paris, «très inquiet» de la présence de casseurs dans le cortège, a appelé les commerçants sur le parcours de la manifestation à fermer leurs boutiques. Les pharmaciens se mobiliseront, eux, pour dénoncer la réduction des remises commerciales sur les médicaments génériques. Environ neuf officines sur 10 resteront fermées. Balais Les signaux d’apaisement qu’a tenté d’envoyer le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu en abandonnant l’impopulaire suppression de deux jours fériés et en supprimant les «avantages à vie» des anciens Premiers ministres, n’ont pas essoufflé la mobilisation. Refus d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage et du gel des prestations sociales, demande de moyens pour les services publics et de justice fiscale... Les revendications sont nombreuses et les crispations sur la très controversée réforme des retraites, adoptée sans vote en 2023, persistent. «Nous récoltons aujourd’hui le résultat de la mobilisation enclenchée il y a deux ans» contre cette réforme, a estimé mercredi dans Libération la numéro 1 de la CGT, Sophie Binet, qui réclame toujours son «abrogation». Son homologue de la CFDT, Marylise Léon, a appelé dans le Parisien à sa «suspension». Ce serait une «preuve que le gouvernement aurait entendu les revendications», a-t-elle jugé. Comme aux grandes heures de la mobilisation de 2023, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires font front commun pour dénoncer les mesures d'économie annoncées par François Bayrou en juillet et toujours sur la table. Pourtant, des divergences apparaissent déjà dans ce front, depuis la réception des syndicats à Matignon ces derniers jours. Sophie Binet en est sortie en dénonçant une rupture de façade avec les choix de François Bayrou tandis que François Hommeril (CFE-CGC) a estimé que cet entretien ouvrait «des perspectives» et Cyril Chabanier (CFTC) a senti «un Premier ministre prêt à bouger les lignes». Marylise Léon a reconnu certains signaux d’ouverture mais plaidé pour que le monde du travail ne soit pas «le seul à payer» la facture. La plan de François Bayrou prévoyait un effort massif d'économies de 44 milliards d’euros pour le budget 2026. Son successeur a l’intention d’en faire un point de départ, avant de laisser les parlementaires l’amender. Mais les socialistes ont prévenu qu’ils censureraient Sébastien Lecornu s’il reprenait ce projet. En attendant, de nouveaux mots d’ordre sur les réseaux sociaux appellent à poursuivre la mobilisation, au-delà des syndicats, sur les places des villes dimanche, avec des balais comme symbole de colère. Béatrice JOANNIS © Agence France-Presse