«Le Japon constitue maintenant notre plus forte surexposition»

Claire Chaves d’Oliveira, directrice de la gestion actions chez Groupama AM
Bruno de Roulhac

- L’Agefi : Les résultats des entreprises au premier trimestre vous incitent-ils à être plus confiants sur les marchés actions ?

- Claire Chaves d’Oliveira: Les premiers résultats des entreprises, sans être mauvais, ne sont pas spécialement optimistes, et sont marqués par les difficultés rencontrées notamment en Europe. Ils sont surtout très disparates d’une entreprise à l’autre, et il est difficile d’en tirer des conclusions globales. La campagne de résultats sera sans doute insuffisante pour infléchir la courbe des bénéfices attendus par les analystes, qui continuent à être révisés en baisse quoiqu’à un rythme moindre. Cependant, le moteur principal des marchés actions n’est pas tant les résultats des entreprises que les flux attendus sur cette classe d’actif, les actions affichant, du moins vis-à-vis des autres classes d’actifs, une valorisation de plus en plus attractive alors que les liquidités à investir sont toujours plus abondantes.

- Quelle est votre zone géographique privilégiée ?

- Nous avons augmenté notre exposition au Japon, qui constitue maintenant notre plus forte surexposition. La politique du nouveau gouvernement est ambitieuse et favorable aux entreprises exportatrices; la baisse du yen entraîne un rebond des bénéfices attendus. Le consensus attend déjà +44% pour 2013, sans doute en deçà de la réalité. L’Asie hors Japon est notre deuxième choix, avec une faible valorisation pour une croissance solide. A contrario, nous sous-pondérons l’Europe, peu chère mais dont la croissance est à la remorque des autres zones, et les Etats-Unis, à la valorisation moins attractive).

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