
L’Afer porte son soutien financier aux PME et ETI françaises à 1,6 milliard d’euros
L’assurance vie doit soutenir l’économie réelle. C’est en substance le message qu’a voulu faire passer Gérard Bekerman, le président de l’Afer, en annonçant un nouvel engagement de 1 milliard d’euros de financement à destination des PME et ETI françaises à l’occasion du salon Planète PME. «Il s’agit d’un flux nouveau, qui viendra alimenter en priorité le fonds Eurocroissance que nous venons de lancer le 15 juin, mais aussi le fonds général où il faudra renforcer la poche private equity et notre unité de compte Afer PME», indique Gérard Bekerman.
Ces investissements, dont la majeure partie doit être réalisée dès cette année, viennent compléter une précédente enveloppe de 600 millions d’euros, investie avec le concours d’Aviva France, le gestionnaire des fonds de l’Afer. Cet effort avait pris la forme d’un engagement de 200 millions d’euros avec Ardian dans le capital-investissement, de tickets dans les fonds de Place Nova, Novo et Novi, ainsi que d’une montée en puissance du nouveau support en unités de compte (UC) dédié aux PME, lancé en février 2015.
Créée en 1976, l’association compte aujourd’hui 725.000 adhérents, pour environ 50 milliards d’euros d’épargne. Baromètre traditionnel du marché de l’assurance vie, l’Afer dénote aujourd’hui une meilleure disposition des épargnants à prendre du risque. La part des UC dans sa collecte s’établit ainsi depuis le début de l’année à 24%, contre 18% en 2014 et 13% en 2013.
«L’Eurocroissance sera un véhicule naturel pour apporter à l’économie française des financements là où ils sont nécessaires, c’est-à-dire vers les grosses PME et ETI françaises, qui souffrent d’un déficit de financement», estime Nicolas Schimel, le directeur général d’Aviva France.
L’allocation de l’enveloppe sera arrêtée au gré des opportunités, mais pourrait aller aux trois quarts vers de la dette, contre environ 25% pour des investissements en fonds propres. En contrepartie de cette initiative, Gérard Bekerman a en revanche demandé au «Président de la République qu’il s’engage à préserver dans la durée les règles juridiques, fiscales et sociales de l’assurance vie».
Plus d'articles du même thème
-
Pfizer rachète Metsera pour 4,9 milliards de dollars afin de combler son retard dans l’obésité
Avec les certificats de valeur conditionnelle (CVR), liés à trois étapes de développement clinique et réglementaire, l’opération pourrait monter jusqu’à 7,3 milliards de dollars (6,2 milliards d'euros). -
Parcimonieux de ses investissements, Meanings boucle une levée généreuse
La société d’investissement multi-stratégies pourrait dépasser le hardcap de son nouveau véhicule dédié au segment inférieur du midmarket, traduction in fine du succès de sa stratégie «humainement responsable» appliquée à un nombre relativement restreint d’investissements. -
Zvi Wohlgemuth prend soin du commerce international à la Société Générale
Il est nommé responsable mondial développement et financements exports structurés, à la suite de Cécile Camilli. -
Chez JPMorgan, Kyril Courboin va s'occuper de grandes fortunes
Le patron du bureau de Paris est promu vice-chairman et directement rattaché à la patronne mondiale des activités de gestion d’actifs et de gestion de fortune. La banque américaine confirme l’arrivée de Thierry Sancier, venu de Goldman Sachs, pour prendre la tête du bureau de Paris. -
Schroders choisit son nouveau responsable de l’Italie
Fabrizio Bianchi succède à Luca Tenani. Il sera rattaché à Yves Desjardins, le nouveau responsable de l’Europe occidentale de Schroders. -
Fidelity International lance un fonds de petites capitalisations américaines
Fidelity International lance un fonds investi dans les petites capitalisations américaines, le Fidelity Funds 2 - US Smaller Companies Fund. Dans cet univers « peu exploré », le fonds privilégie les entreprises présentant un fort potentiel de croissance et des caractéristiques financières solides, proposées à des prix modérés.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

JPM AM va fermer son ETF sur la transition carbone en Chine
Contenu de nos partenaires
-
Des milliers de manifestants en Italie pour « dénoncer le génocide à Gaza »
Rome - Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi à travers toute l’Italie pour «dénoncer le génocide à Gaza», lors d’une journée de mobilisation, émaillée de heurts à Milan, et marquée par des grèves et des blocages à l’appel de plusieurs syndicats. Cette mobilisation intervient le jour où la France et plusieurs autres pays doivent reconnaître l’Etat de Palestine à l’ONU, dans le sillage du Royaume-Uni, de l’Australie et du Canada dimanche. Mais l’Italie, très prudente sur le dossier, ne veut pas se joindre à cette décision pour le moment. A Rome, ils étaient plus de 20.000 selon la préfecture, dont bon nombre de jeunes lycéens, rassemblés devant la gare Termini, brandissant des drapeaux palestiniens, et criant «Palestine libre!». «Contre le génocide, bloquons tout!», pouvait-on lire sur une immense banderole. Michelangelo, 17 ans, a expliqué à l’AFP être là pour soutenir «une population qui est en train d'être exterminée». «Il faut que toute l’Italie s’arrête aujourd’hui», espérait Federica Casino, une employée de 52 ans présente parmi les jeunes manifestants, en évoquant «les enfants morts et les hôpitaux détruits» à Gaza. «L’Italie parle mais ne fait rien», a-t-elle déploré. Des manifestations se sont déroulées dans plusieurs autres villes du pays. A Milan (nord), de violents heurts ont opposé des manifestants et des policiers près de la gare centrale. Jetant des projectiles (pierres, chaises...) sur les policiers, des dizaines de manifestants ont pénétré dans la gare avant d’en être repoussés par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes. A Bologne (nord), des manifestants ont bloqué une autoroute avant d'être dispersés par des canons à eau, selon la police. D’autres rassemblements ont eu lieu à Turin (nord), Florence (centre), Naples, Bari, Palerme (sud)... A Gênes et Livourne (centre nord), des quais des ports étaient bloqués par des dockers, selon les agences italiennes. A Rome, le service des bus et du métro était perturbé, a constaté l’AFP. Des associations catholiques devaient organiser lundi soir dans la capitale italienne une veillée de solidarité et de prières. Le gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni, proche idéologiquement du président américain Donald Trump, adopte un positionnement très prudent sur la guerre à Gaza, même si la Première ministre a dit à plusieurs reprises sa «préoccupation» face à l’offensive israélienne. Rome ne veut pas reconnaître «pour le moment» l’Etat de Palestine et se montre réticente aux sanctions commerciales proposées par l’Union européenne, même si le gouvernement rappelle régulièrement qu’il ne vend plus d’armes à Israël depuis le 7 octobre 2023. Selon un récent sondage de l’institut Only Numbers, 63,8% des Italiens jugent «extrêmement grave» la situation humanitaire à Gaza, et 40,6% souhaitent la reconnaissance d’un Etat palestinien. L’armée israélienne a intensifié depuis quelques jours ses opérations à Gaza, déjà ravagée par presque deux ans de guerre, avec l’objectif d’"anéantir» le mouvement islamiste palestinien Hamas, responsable de l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël. Cette attaque sans précédent a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon des données officielles. Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, l’offensive israélienne menée en représailles sur Gaza a fait 65.344 morts, en majorité des civils. © Agence France-Presse -
A contre-courant
Le rapport qui remet les points sur les « i » sur la fiscalité des entreprises industrielles
Le Conseil des prélèvements obligatoires recommande de fixer une trajectoire sur les prélèvements des entreprises dans les lois de programmation des finances publiques, comprenant une suppression de la C3S -
Epizootie
Dermatose nodulaire contagieuse de la vache : nouveau cas dans le Rhône, nouvelles angoisses
La maladie de la vache est grave et mal connue. Les éleveurs français doivent composer, entre angoisse et réalisme