
La vague de défauts devrait rester soutenue en 2014 dans le high yield européen
Le compartiment de la dette corporate spéculative en Europe devrait encore connaître cette année un flux régulier de défauts de paiement. Même s’il est passé de 7,2% à 5,9% entre 2012 et 2013 et pourrait refluer à 5,2% au premier trimestre 2015, le taux de défaut reste supérieur à la moyenne historique de 4,7%, souligne la dernière étude de S&P. La baisse observée l’an dernier reflète aussi la diversification croissante du segment du high yield.
Parmi les quelque 700 émetteurs observés par S&P, près des deux tiers sont venus sur le marché après 2009, sur fond de désintermédiation bancaire. Ces nouveaux arrivants font mécaniquement baisser les taux de défaut. En revanche, l’agence souligne que «les CLO de 2007-2008 vont sortir de leur période de réinvestissement, les LBO trop endettés en 2006-2008 auront du mal à se refinancer et les banques préparent leur bilan en amont de la revue de la qualité des actifs de la BCE». Autant d’éléments qui devraient nourrir le flux de défauts en 2014.
S&P estime notamment que de grandes entreprises pourraient faillir à leurs obligations. Sept émetteurs ayant plus d’un milliard d’euros de dette appartiennent aux catégories jugées les plus risquées – CC ou CCC – selon l’évaluation privée de S&P, qui ne note pas publiquement ces groupes. L’an dernier, 42 sociétés ont fait défaut sur un total de dette de 24,3 milliards d’euros (2,7% du total en circulation). Elles étaient 51 en 2012, pour un encours de dette de 34,7 milliards (4,3%). Les taux de défaut sont en moyenne deux fois plus élevés chez les entreprises non notées que pour celles faisant l’objet d’un rating.
{"title":"","image":"80796»,"legend":"S&P estime notamment que de grandes entreprises pourraient faire d\u00e9faut.»,"credit":""}
Plus d'articles du même thème
-
L’AMF alerte sur les pratiques de « bouilloire » sur le titre Mexedia
Le gendarme boursier a demandé à Euronext de suspendre la cotation de la société italienne jusqu’au 30 septembre. Le cours est passé de 6,50 euros mi-juillet à 88 euros mi-août, et l'action cotait encore 43 euros jeudi dernier. -
Edenred et Pluxee chutent sous la menace d'une hausse de la fiscalité sur les avantages aux salariés
Le projet de budget du précédent premier ministre, François Bayrou, prévoyait notamment un prélèvement social de 8% sur les titres-restaurant. -
LGT renforce son équipe de couverture clients en Inde
La filiale indienne de la banque privée liechtensteinoise a recruté deux co-directeurs pour diriger cette équipe ainsi que trois autres responsables de couverture clients. -
Les Etats-Unis et le Japon réaffirment qu’ils n’interviendront pas sur le marché des changes
Les deux parties ont étendu le périmètre de surveillance aux fonds de pensions et autres véhicules d’investissement publics. -
Armani pourrait se vendre à un groupe français
Dans son testament, Giorgio Armani demande que son groupe de luxe soit progressivement vendu à un autre acteur du secteur en citant nommément LVMH, EssilorLuxottica et L'Oréal. -
La Chine entend renforcer son leadership dans le stockage énergétique
Les autorités prévoient un quasi-doublement de la capacité installée de stockage par batterie à 180 GW d’ici à 2027, générant ainsi environ 35 milliards de dollars d’investissements.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- En deux ans, les ETF «datés» ont réussi à se faire une place en Europe
- Comgest renouvelle son équipe de gestion actions européennes
- Albert Saporta (GAM Investments) : « Je veux remettre la gestion alternative au cœur de GAM »
Contenu de nos partenaires
-
Wall Street reprend son souffle après de nouveaux records
Washington - La Bourse de New York marque une pause vendredi après avoir touché des sommets la veille, poussée par les perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine (Fed). Vers 13H45 GMT, le Dow Jones reculait de 0,13%, tandis que l’indice Nasdaq (+0,07%) et l’indice élargi S&P 500 (-0,04%) étaient proches de l'équilibre. La veille, les trois indices vedettes de la place new-yorkaise ont touché des records en clôture. «Le marché fait une petite pause» vendredi et «nous observons quelques prises de bénéfices», commente auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers. «La raison pour laquelle nous avons enregistré une progression hier s’explique par (...) les espoirs de baisse des taux» en raison du ralentissement du marché de l’emploi aux Etats-Unis, poursuit l’analyste. La veille, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont accéléré à 263.000, un chiffre plus vu depuis 2021 alors que les analystes s’attendaient à une stabilisation. Ces chiffres viennent s’ajouter à des créations d’emplois atones. La grande majorité des acteurs du marché estiment ainsi que la Réserve fédérale baissera ses taux d’un quart de point lors de sa prochaine réunion prévue les 16 et 17 septembre. La Fed dispose toutefois d’un double mandat: elle doit certes veiller à ce que le marché de l’emploi reste dynamique, mais aussi maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme. Aussi, Steve Sosnick n’est pas convaincu que l’institution s’engagera dans un nouveau cycle de baisse des taux sur le long terme, car «l’inflation a très légèrement augmenté». L’indice des prix à la consommation d’août, publié jeudi, est ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché. La journée sera pauvre en nouvelles économiques, mis à part la publication d’un indice sur la confiance des consommateurs américains à 14H00 GMT. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se tendait à 4,06% vers 13H45 GMT contre 4,02% la veille en clôture. A la cote, l'éditeur de logiciels Adobe reculait (-1,42% à 345,58 dollars) malgré des résultats meilleurs qu’attendu pour le troisième trimestre, profitant notamment de ses investissements dans l’intelligence artificielle (IA). Le groupe de médias Warner Bros Discovery poursuivait son ascension (+9,71% à 17,74 dollars) après des informations de presse publiées la veille assurant que son concurrent Paramount Skydance pourrait le racheter, et former ainsi un mastodonte du divertissement. Selon le Wall Street Journal, Paramount Skydance (Nickelodeon, MTV, Paramount) serait prêt à s’emparer de la majorité des actions du conglomérat rassemblant entre autres le studio de cinéma Warner Bros et les chaînes de télévision HBO et CNN. Le spécialiste des serveurs et des infrastructures d’informatique à distance Super Micro Computer était recherché (+2,30% à 44,96 dollars) après avoir annoncé qu’il commençait à livrer des systèmes équipés de puces Nvidia, considérées comme hautement performantes. Les investisseurs surveilleront vendredi l’introduction en Bourse de la plateforme Gemini, spécialisée dans les cryptomonnaies et fondée en 2014 par les frères jumeaux Cameron et Tyler Winklevoss, rendus célèbres par le film «The Social Network» sur la naissance de Facebook. Gemini espère de lever plus de 300 millions de dollars. La chaîne de cafés Black Rock Coffee Bar et le spécialiste des technologies pour les réseaux de transports en commun Via Transportation devraient aussi faire leur début à Wall Street. Nasdaq © Agence France-Presse -
Rideau de fer
« Emmanuel Macron est obsédé par Poutine et sous l’emprise de Zelensky » : Fabien Roussel se lâche à la Fête de l’Huma
Lundi 8 septembre, veille de la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, le leader communiste a eu l’occasion de dire au futur Premier ministre tout le mal qu’il pensait de l’action du président de la République en Ukraine -
LGV Sud-Est : le trafic fortement perturbé près du Creusot après un vol de câbles
Dijon - SNCF Réseau a annoncé, vendredi, avoir été victime d’un vol de câble près du Creusot, en Saône-et-Loire, qui «perturbe les circulations sur la LGV Sud Est», «envisageant» une reprise normale du trafic vers 18h. «Les trains continuent toutefois de circuler mais certains passent à vitesse réduite sur la zone pendant les travaux. D’autres sont détournés sur la ligne classique mais nous essayons d’en faire passer le maximum sur la LGV», a indiqué à l’AFP SNCF Réseau. «Les équipes de renforts, agents câbliers et télécoms de SNCF Réseau sont déjà en train de réparer. Une quinzaine d’agents sont sur place», assuré la compagnie, promettant un retour à la normale vers 18h. «Des perturbations sont toutefois à prévoir jusqu’en fin de soirée en raison des retards depuis le début de la journée», précise-t-elle. © Agence France-Presse