La rotation sectorielle apporte peu

AAA

Le graphique ci-contre montre la variété des performances des secteurs européens, mesurée par la dispersion de leurs rentabilités trimestrielles.

Cette variété est définie comme l’écart-type des performances sur 12 semaines calculé en coupe transversale. Elle mesure la dispersion des onze principaux secteurs européens.

La variété est en quelque sorte analogue à la volatilité. Elle mesure cependant la dispersion non pas au cours du temps mais entre les secteurs à chaque période.

Variété et volatilité sont néanmoins très corrélées. Les périodes de forte volatilité (2000-2002 et 2008 – début 2009 ici) correspondent généralement aux périodes de grande variété.

Ce graphique montre ainsi que le risque de sur/sous-performance à partir d’une allocation sectorielle s’accroît drastiquement dans les périodes de forte volatilité.

De façon analogue, la rotation sectorielle apparaît moins payante dans les périodes plus calmes. Les opportunités de sélection s’avèrent plus rares.

Après avoir connu des rebonds significatifs en 2008 et début 2009, la variété sectorielle s’est brutalement réduite à l’été 2009.

Depuis, cette variété sectorielle apparaît relativement modeste. Elle retouche régulièrement ses points bas historiques et ne connaît que des rebonds très mesurés.

Dans ces conditions, la sélection sectorielle en Europe apparaît comme un moteur de surperformance peu significatif. La sélection de titres et les approches top-down semblent donc à privilégier.

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