
La Norvège ne remontera pas ses taux avant l'été 2015
La banque centrale norvégienne a reporté d’un an l'échéance à partir de laquelle elle prévoit de remonter son taux directeur. La Norges Bank, qui a maintenu son principal taux à 1,5%, précise que la première hausse devrait intervenir durant l'été 2015 alors qu’elle évoquait jusqu'à présent l'été 2014. «Les perspectives de croissance de l'économie norvégienne se sont quelque peu détériorées. Les prix immobiliers ont récemment baissé alors que la dette des ménages reste élevée», a reconnu la banque centrale.
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Espionnage et financements européens : un chercheur russe sous surveillance à Vienne
Vienne - Depuis des années, un chercheur russe travaille en Autriche pour un institut international bénéficiant de fonds européens, après avoir collaboré avec une fondation soupçonnée d’espionnage et sanctionnée par l’UE. C’est ce qu’a révélé un grand quotidien du pays, sans que cela ne provoque le moindre remous. Dmitry Erokhin exerce à l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués (IIASA), fondé pendant la Guerre froide afin de favoriser les échanges scientifiques entre Est et Ouest, et sis dans un château non loin de Vienne. Le jeune homme publie depuis 2019 des analyses sur la navigation dans l’Arctique, les investissements chinois en Europe de l’Est, l’impact de la fausse information ou le complotisme. Il a cosigné des travaux notamment avec trois autres chercheurs de l’IIASA, tous formés en Russie, selon les informations qu’ils ont partagés sur les réseaux sociaux. Mais d’après Der Standard, il a également été lié à la fondation Pravfond, soupçonnée de financer des projets de désinformation et la défense de suspects d’espionnage. Point de contact Le journal a publié un article à ce sujet en mai, dans le cadre d’une enquête internationale coordonnée par l’Organised Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), un consortium de journalistes. Il affirmait notamment que M. Erokhin avait dirigé de 2022 à 2024 une association dédiée à «la promotion des valeurs culturelles, juridiques et humaines en général», et logée à la même adresse que l’Institut culturel russe à Vienne. M. Erokhin a utilisé cette association comme «point de contact» pour fournir une aide juridique à la diaspora russe en Autriche et Pravfond l’a rémunéré, selon le journal qui cite des courriels et documents internes transmis à la télévision danoise DR. Un mois plus tôt, en avril, la cour des comptes de l’Union européenne déplorait l’absence de contrôles pour s’assurer que les entités financées avec des fonds européens respectent les valeurs de l’UE. Selon son rapport 2024, l’IIASA a bénéficié d’un peu plus de 19 millions d’euros en contrats et subventions, dont une partie, qui n’est pas précisée, provient de l’UE. Le ministère autrichien des Affaires étrangères a confirmé que M. Erokhin «disposait toujours d’un visa valide», le gouvernement «n"ayant aucune information de la part de la police» l’incriminant. L’affaire ne fait pas grand bruit. Et pour cause: en Autriche, les faits reprochés à ce chercheur, s’ils sont allégués, ne sont pas interdits par la loi. Car l’espionnage y est légal, quand il n’est pas opéré «au détriment de l’Autriche». Ce qui n’est pas le cas dans tous les pays européens. En Allemagne et au Royaume-Uni, des condamnations ont été prononcées contre des informateurs de Moscou. Au Danemark, une Russe a été arrêtée suite aux révélations du groupe audiovisuel public DR dans le cadre de l’enquête de l’OCCRP. Interrogé par l’AFP, l’IIASA a affirmé avoir diligenté une «enquête interne» suite aux informations du Standard, qui pouvaient supposer un possible conflit d’intérêt, ce qui serait contraire à son règlement. «L’IIASA n’a trouvé aucune preuve d’acte répréhensible de la part» du chercheur russe, «actuellement toujours employé», selon une porte-parole. «Il a nié toute implication» avec Pravfond et a «l’intention d’entreprendre une action en justice», a-t-elle ajouté. Der Standard a confirmé à l’AFP avoir reçu une lettre d’avocat exigeant de retirer le nom de M. Erokhin de son article en ligne, mais «pas de plainte». «Nous ne voyons aucune raison de modifier notre reportage», a précisé le quotidien. Contacté, Dmitry Erokhin n’a pas répondu à l’AFP. «Nouveaux délits» Ces dernières années, des scandales d’espionnage au profit de la Russie ont terni la réputation de Vienne auprès des services de renseignement occidentaux et le pays veut légiférer. Dans son programme de coalition, adopté cette année, le gouvernement dirigé par les conservateurs a prévu «de créer de nouveaux délits d’espionnage», sans préciser s’il comptait interdire l’espionnage au détriment d’autres États. Neutre depuis 1955 bien qu’elle ait dénoncé l’invasion russe de l’Ukraine, l’Autriche, qui se veut une terre de dialogue, subit les tensions internationales fragilisant des structures comme l’IIASA. L’Institut compte 19 Etats membres et une entité regroupant des pays d’Afrique sub-saharienne, et la coopération est de plus en plus difficile. Ses plus de 500 chercheurs viennent notamment d’Ukraine, de Russie, d’Israël ou d’Iran. L’IIASA n’a plus le droit, en raison des sanctions, de collecter la participation russe, même si le pays en reste membre. La contribution américaine a baissé, «ce qui laisse» selon une porte-parole un «déficit budgétaire important» nécessitant des économies «immédiates», comme des «baisses volontaires de salaire». Blaise GAUQUELIN © Agence France-Presse -
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Gaza : Israël accusé de "génocide" par une commission mandatée par l’ONU
Genève - Pour la première fois, une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU a accusé mardi Israël de commettre un «génocide» à Gaza depuis octobre 2023 avec l’intention de «détruire» les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre et d’autres responsables israéliens. La commission, qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU, est arrivée "à la conclusion qu’un génocide se produit à Gaza et continue de se produire» dans ce territoire palestinien, a déclaré à l’AFP sa présidente, Navi Pillay. C’est la première fois qu’une commission d’enquête mandatée par l’ONU accuse Israël de «génocide». Selon Mme Pillay, le rapport devrait «inciter les hauts dirigeants de l’ONU» à en faire autant. Après la publication du rapport, le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a indiqué voir des «preuves grandissantes» d’un «génocide» à Gaza. Israël a «rejeté catégoriquement» ce «rapport biaisé et mensonger» et appelle à la «dissolution immédiate» de cette commission mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Chris Sidoti, l’un des trois commissaires, a balayé en conférence de presse les réponses israéliennes, affirmant qu’elles semblaient sorties de «ChatGPT» : «Ils disent toujours la même chose» et n’apportent «jamais de preuves». Selon la commission, les autorités et forces de sécurité israéliennes ont commis «quatre des cinq actes génocidaires» définis par la Convention de 1948 sur le génocide. A savoir: «meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe». «Peuple israélien trahi» Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient «incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n’avaient) pas pris de mesures» pour les en empêcher. «La population israélienne a été trahie par son gouvernement (...) qui poursuit depuis deux ans cette guerre génocidaire», a affirmé M. Sidoti. «Le traumatisme» du 7-Octobre a été «manipulé par Netanyahu et ses acolytes», a-t-il dit. La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP. Depuis, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a juré de détruire le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza. La campagne de représailles militaires dans le territoire palestinien a fait près de 65.000 morts, selon des données du ministère de la Santé de la bande de Gaza, des données jugées fiables par l’ONU. «Il existe une intention de détruire les Palestiniens à Gaza», a relevé Mme Pillay, qui fut présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda et juge à la Cour pénale internationale (CPI). Les plus hauts dirigeants israéliens «ont orchestré une campagne génocidaire», a ajouté la Sud-Africaine de 83 ans, ancienne Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. «Complicité» La commission n’est pas une instance juridique mais ses rapports peuvent accroître la pression diplomatique et servent à recueillir des preuves que les tribunaux peuvent utiliser. Mme Pillay a expliqué la commission a l’obligation de partager ses informations avec les institutions judiciaires, qu’elles soient nationales ou internationales. Elle a appelé les États membres à «agir maintenant» car «il n’est pas nécessaire d’attendre que la Cour internationale de Justice déclare un génocide». «Lorsque des signes et des preuves manifestes de génocide apparaissent, l’absence d’action pour y mettre fin équivaut à une complicité», a-t-elle averti. Depuis le début de la guerre, Israël a été accusé à plusieurs reprises de commettre un génocide à Gaza, par diverses ONG, des experts indépendants de l’ONU, et jusque devant la justice internationale, à l’initiative de l’Afrique du Sud. Les autorités israéliennes rejettent vigoureusement ces accusations. A La Haye, la Cour internationale de justice (CIJ) avait sommé Israël dès janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide. Quatre mois après, le procureur de la CPI avait demandé que des mandats d’arrêt soient délivrés à l’encontre de MM. Netanyahu et Gallant, soupçonnés de crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Agnès PEDRERO © Agence France-Presse