«Compte tenu des valorisations des actions et des taux, nous préférons conserver du cash»

Gilles Mainard, responsable pôle flexible de La Française AM
Bruno de Roulhac

- L’Agefi : Pourquoi préférez-vous toujours sous-pondérer les actions dans votre portefeuille ?

- Gilles Mainard: Le fonds La Française Patrimoine Flexible n’est pas géré selon une approche benchmarkée. C’est un véhicule patrimonial utilisant les moteurs de performance actions / taux / devises. Le fonds doit être appréhendé comme un produit long only dont les bornes d’investissement actions peuvent osciller entre 0 et 65% (contrainte prospectus). Sur les 18 derniers mois, nous avons fait varier notre curseur de risque actions entre 28 et 60%, en conservant une approche flexible et disciplinée et un souci de préservation de la performance. Ainsi, le point bas de notre allocation actions se situe, assez logiquement, fin mars 2015, lorsque les marchés actions européens, notamment, tutoyaient leurs plus hauts annuels.

- Pourquoi votre poche de cash est passée de 5% à 15% en l’espace d’un mois ?

- Le cash disponible a légèrement remonté au cours du mois de mai, d’une part, en raison de l’allègement de notre poche d’obligations haut rendement européen, réduite de moitié, et d’autre part de la poursuite du flux de collecte régulier observé depuis le début de l’exercice 2015 (environ 40 millions d’euros de collecte nette en 2015). Compte tenu des valorisations atteintes sur les classes d’actifs actions et taux, à fin avril, nous avons préféré conserver cette enveloppe de trésorerie, certes peu rémunératrice, mais susceptible d'être mobilisée dans des épisodes de volatilité du prix des actifs qui ne manqueront pas de se produire.

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