BNP Paribas reste en tête de l’enquête qualitative sur les SVT

La banque est numéro un en termes de qualité de service sur les valeurs du Trésor français. BarCap est le plus fréquemment cité en général
Tan Le Quang

BNP Paribas demeure le principal intermédiaire partenaire des investisseurs en valeurs du Trésor français. C’est ce qui ressort de l’enquête qualitative effectuée par le cabinet IEM-Finance à la demande de l’Agence France Trésor et que s’est procurée l’Agefi. Ce rapport, réalisé auprès de 354 gérants et négociateurs clients de SVT, porte sur la qualité de la relation commerciale et des services apportés par les SVT à leurs clients.

Selon le document, la banque française est citée comme principal SVT par 24,4% des interrogés, contre 17,7% pour la Société Générale et 9,8 % pour Barclays Capital. Ce dernier gagne un rang et passe devant Calyon qui, obtient la faveur de 9,5% des répondants. JPMorgan se hisse cette année à la cinquième place ex aequo avec HSBC. Quant à la Société Générale, c’est elle qui figure le plus souvent dans la liste des cinq principaux partenaires des clients (59,8%) contre 58,2% pour BNP Paribas et 44,5% pour Barclays Capital.

Mais Barclays Capital se hisse à la place de numéro un sur les marchés de taux en général, tous pays confondus. L’établissement britannique est le plus fréquemment cité dans la liste des cinq principaux partenaires intermédiaires (16,4% des répondants), contre 14,3% pour JPMorgan et 12,9% pour BNP Paribas. Il obtient la meilleure note en matière de qualité de trading, devant la Société Générale, et de recherche, devant JPMorgan.

En matière de sélection des intermédiaires, le fait d’être un spécialiste en valeurs du Trésor est, selon 65,7 % des sondés, «plutôt» ou «très important». Ce critère reste «plus important» pour les personnes basées en France et monte en puissance pour celles basées à l’étranger. Comme les années précédentes, le prix demeure la principale attente des sondés en matière de qualité des services apportés avec 83,7% de réponses, contre 85,8% en 2007. L’information, le conseil et le sales coverage sont jugés moins importants par les interrogés en 2008 qu’en 2007 (50,7% contre 53,3%). Il en est de même pour la recherche (41,9% contre 45%). La part des clients jugeant la qualité du back/middle-office comme «très importante» est passée de 26,9% en 2007 à 32,7% en 2008.

Enfin, la proportion de sondés «très satisfaits» par le fonctionnement du marché de la dette française a nettement baissé, de 26% à 14,8%, notamment chez les sondés basés à l'étranger.

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