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Climat : 118 pays réunis à New York pour défendre l’action climatique, sans les États-Unis
Nations unies - 118 pays mais pas les Etats-Unis: de nombreux dirigeants défendront mercredi lors d’un mini-sommet à New York la poursuite de la lutte contre le dérèglement du climat, fustigée par Donald Trump, même si beaucoup continuent à produire plus de pétrole ou se focalisent sur d’autres crises. «C’est la plus grande arnaque jamais menée contre le monde», a déclaré le président américain mardi à l’ONU. Les prévisions climatiques viennent de «gens stupides qui ont fait dépenser des fortunes à leurs pays». Mercredi, le Premier ministre chinois Li Qiang sera le premier dirigeant à la tribune pour offrir un contrepoint. Son pays, dont les usines, les centrales, les véhicules et autres activités rejettent 30% des gaz à effet de serre de l’humanité, est attendu sur un chiffre crucial: son engagement de réduction des émissions d’ici 2035. Jamais la Chine ne s’est engagée à ce jour à réduire ses émissions de CO2. Elle promettait jusqu'à présent d’atteindre un pic avant 2030, ce qu’elle semble en voie de réaliser avec cinq ans d’avance grâce à l’essor formidable du solaire et des voitures électriques. La plupart des pays riches ont passé leur pic depuis des décennies mais n’ont pas de plan crédible pour aller jusqu'à zéro dans 25 ans. «Tous les regards sont tournés vers la Chine», dit à l’AFP Li Shuo, expert au centre de réflexion Asia Society, bien renseigné à Pékin. Lui s’attend à un objectif de réduction conservateur, autour voire en dessous de -10% sur les dix prochaines années, inspiré de ce qu’Américains et Européens ont réussi à leur époque. Une trajectoire qui décevra par rapport à l’effort général requis, mais aura le mérite de démontrer l’attachement de Pékin au multilatéralisme climatique. Li Shuo préfère se focaliser sur un fait plus majeur: «La Chine est désormais la superpuissance des technologies vertes». COP30 difficile Le secrétaire général Antonio Guterres n’a convié à ce sommet que les pays prêts à présenter un nouvel engagement pour 2035. C’est une obligation de l’accord de Paris de 2015: les pays membres, soit la quasi-totalité de la planète sauf une poignée dont l’Iran, la Libye et bientôt les Etats-Unis, fixent librement leurs objectifs mais doivent les rehausser tous les cinq ans. Mais pour beaucoup, les engagements s’annoncent insuffisants. Et la plupart ont du retard, le plus spectaculaire étant celui de l’Union européenne, où France et Allemagne notamment ont bloqué un accord à temps. Ce qui renforce l’attente pour la feuille de route chinoise. Elle permettra de recalculer la trajectoire mondiale avant la conférence climatique de l’ONU en novembre au Brésil (COP30), qui s’annonce difficile. «La courbe s’améliore» «Les COP ne sont pas des événements isolés. Elles reflètent les tensions géopolitiques», dit à l’AFP la directrice générale de la COP30, Ana Toni. L’ONU tâche de maintenir l'équilibre entre catastrophisme et foi dans la diplomatie. D’un côté, Antonio Guterres a admis, dans un entretien à l’AFP, que l’espoir de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport au XIXe siècle était «sur le point de s’effondrer». Le réchauffement du climat est en effet actuellement déjà estimé à environ 1,4°C. De l’autre, le chef de l’ONU Climat, Simon Stiell, répète que l’accord de Paris fonctionne. «Sans la coopération climatique à l’ONU, nous nous dirigerions vers 5°C de réchauffement, un avenir impossible. Aujourd’hui, nous allons plutôt vers 3°C. C’est encore trop haut, mais la courbe s’améliore», a-t-il dit lundi à New York. Une partie de l’amélioration vient de Chine. La moitié de l'électricité chinoise est certes encore générée en brûlant du charbon, mais c'était les trois quarts il y a une décennie. Issam AHMED © Agence France-Presse -
Contraception forcée au Groenland : la Première ministre danoise reconnaît les torts du Danemark
Copenhague - La Première ministre danoise Mette Frederiksen présente mercredi à Nuuk ses excuses aux Groenlandaises victimes de la campagne de contraception forcée orchestrée par le Danemark sur l’immense île arctique pendant plus de trois décennies. «Ca va être un moment très important pour ces femmes évidemment mais aussi pour la société dans son ensemble», a dit à l’AFP la députée Aaja Chemnitz qui représente le Groenland au Parlement. «C’est un deuxième pas dans le processus de réconciliation après l’annonce des excuses». La cérémonie doit commencer à 14h00 (15h00 GMT). La campagne, commencée à la fin des années 1960 jusqu’en 1992, visait à réduire le taux de natalité au Groenland. Fin 1970, au moins 4.070 femmes, soit une femme groenlandaise sur deux en âge de procréer, avaient reçu un stérilet, a conclu une enquête présentée début septembre. L’acte était majoritairement réalisé sans consentement préalable, même quand il s’agissait de mineures. La pose du contraceptif a généré de multiples complications chez beaucoup de femmes. Nombre d’entre elles sont aussi devenues stériles. Fin août, la Première ministre danoise Mette Frederiksen a présenté, dans un communiqué, ses excuses aux victimes, accédant à une demande formulée par ces femmes depuis plusieurs années. Lundi, elle a annoncé la création d’un «fonds de réconciliation» pour les indemniser, ainsi que d’autres Groenlandais discriminés en raison de leur origine dans d’autres affaires. «C’est une très bonne nouvelle car mes clientes ne se satisfont pas d’une simple excuse», a affirmé à l’AFP Mads Pramming, avocat de quelque 150 des victimes qui poursuivent l’Etat danois pour violation de leurs droits humains et demandent réparation. «Le timing est bon, elle n’aurait pas été bien accueillie si elle n’avait rien proposé en avance», a-t-il ajouté. «Pression extérieure» Entre Nuuk et Copenhague, les pierres d’achoppement sont légion, en particulier les adoptions forcées ou le placement forcé d’enfants groenlandais au Danemark. Le gouvernement danois cherche à apaiser les tensions à l’heure où le Groenland est convoité par les Etats-Unis de Donald Trump. «C’est la pression de l’extérieur, particulièrement des Etats-Unis, qui oblige le Danemark à accroître ses efforts», a estimé Mme Chemnitz. «Ca fait dix ans que je suis députée et je n’avais jamais vu autant d’efforts avant». Mette Frederiksen a rompu avec la tradition de ses prédécesseurs qui assuraient que le Danemark n’avait pas de raison de s’excuser. «Par le passé, les Premiers ministres danois ont toujours été extrêmement réticents à reconnaître les injustices commises au Groenland», a affirmé l’historienne Astrid Andersen, chercheuse auprès de l’Institut danois des études internationales. Sur le dossier «anticonception», tel qu’il est baptisé au Groenland, c’est la prise de parole d’une victime puis une série de podcasts en 2022 qui ont révélé au grand public l’existence de cette campagne de contraception, oubliée des pouvoirs publics et refoulée par les victimes. Les gouvernement danois et groenlandais étaient alors convenus de lancer une enquête indépendante sur les pratiques contraceptives, dont les conclusions viennent d'être rendues. «A ce stade, il est important pour de nombreux Groenlandais de faire le deuil en communauté et d’avoir une reconnaissance complète de cet événement horrible qui s’est produit», a noté Mme Andersen. Une autre enquête, sur les implications juridiques, de cette campagne est en cours. Son rapport, qui doit se pencher sur le fait de savoir si le Danemark a ou non commis un «génocide», doit être publié au printemps 2026. Camille BAS-WOHLERT © Agence France-Presse -
Sébastien Lecornu reçoit l’intersyndicale dans un climat social tendu
Paris - Sébastien Lecornu peut-il éviter une nouvelle journée de manifestations? Le Premier ministre, toujours sans gouvernement et en quête de moyens pour boucler un budget, reçoit mercredi l’intersyndicale, qui lui demande des signes forts de rupture. A 10H00, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires seront reçus ensemble à Matignon, cinq jours après avoir fixé leur «ultimatum» à Sébastien Lecornu à la suite d’une journée de mobilisation bien suivie contre l’austérité et pour la justice fiscale. Depuis son arrivée à Matignon, où il avait d’emblée promis «des ruptures», «sur le fond» et «pas que sur la forme», le Premier ministre a déjà noué contact avec les partenaires sociaux en recevant d’abord les organisations représentatives une à une. Il a cette fois, c’est plus inhabituel, invité l’ensemble des composantes de l’intersyndicale. «Si nous n’avons pas une réponse favorable à l’ensemble de nos revendications, nous appellerons immédiatement à une nouvelle journée de grève et de manifestations», a averti mardi, au micro d’Ici Limousin, la numéro un de la CGT Sophie Binet à Limoges, où elle célébrait les 130 ans de son syndicat. «Mettre la barre haut» Abandon du recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans, du doublement des franchises médicales, du gel des prestations, d’une nouvelle réforme de l’assurance chômage, mais aussi «conditionnalité sociale et environnementale des aides publiques aux entreprises privées»... La liste des exigences syndicales est longue et la suspension - a minima - de la réforme des retraites de 2023 y occupe une place centrale. «Nous voulons l’abrogation de cette réforme des retraites puisque c’est la source de tous les problèmes», a redit Sophie Binet, voyant dans le «passage en force» d’Emmanuel Macron sur ce dossier l’origine de la «crise démocratique» en cours. Chez Solidaires, on assume aussi de «mettre la barre haut» pour cette rencontre avec le Premier ministre «parce qu’il y a urgence à une rupture pour les plus précaires», explique l’une des deux co-déléguées générales, Murielle Guilbert. Sur les retraites, «des mesurettes sur la pénibilité ou le droit de femmes, même si elles sont aussi nécessaires, ne seront pas à même de calmer le jeu», prévient-elle. Face à eux, le Premier ministre n’a que peu laissé filtrer ses intentions. La CFDT «attend des ruptures sur le contenu, les objectifs, le cadre», souligne son numéro 2, Yvan Ricordeau. «Mais là-dessus, on n’a rien» depuis son arrivée à Matignon, constate-t-il. Medef reçu aussi Comme «les négociations avec les différents partis politiques pour une coalition ou plutôt une coalition de non-censure» continuent, Cyril Chabanier de la CFTC ne s’attend pas, pour sa part, à des réponses sur tous les sujets qui fâchent dès mercredi. Il espère toutefois des «gestes d’ouverture forts», telle que la non-application de l’année blanche - le gel des prestations - «a minima» aux retraités et aux salariés les plus modestes ou l’annulation de la lettre de cadrage sur l’assurance chômage. De la CGT à la CFTC, on souligne l’ampleur de la colère qui s’est exprimée dans la rue le 18 septembre. «Il y a un million de personnes qui ont exprimé leur colère, elles ne vont pas rentrer chez elles comme ça», prévient Denis Gravouil de la CGT, qui accompagnera Sophie Binet à Matignon. A l’issue de la rencontre, l’intersyndicale se réunira rapidement pour décider de la suite. Marylise Léon, la cheffe de file de la CFDT, sera aussi l’invitée du 20H de France 2. Sans annonce forte, une nouvelle manifestation pour maintenir la pression sur le Premier ministre avant son discours de politique générale, semble probable. Le Premier ministre recevra aussi les organisations patronales mercredi après-midi. Le patron du Medef, Patrick Martin, dénonce les «théories dangereuses pour nos entreprises» qui alimentent le débat, comme la taxe Zucman. Il a annoncé mardi un «énorme meeting» de toutes les organisations patronales «dans quelques jours». Béatrice JOANNIS © Agence France-Presse