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Tchad: les scientifiques à la recherche des traces du «Sahara vert» de l'Ennedi
N’Djamena - Un nuage de poussière s'échappe d’un carré de fouille creusé dans le sable: dans le nord désertique du Tchad, une équipe de scientifiques sonde le sol à la recherche d’indices d’occupations humaines anciennes dans cette zone jadis humide surnommée le «Sahara vert». Agenouillé, armé d’un pinceau et d’une truelle, à l’intérieur du plus imposant abri-sous-roche du site de Gaora Hallagana, dans la province de l’Ennedi-Ouest, Djimet Guemona, 35 ans, ôte méticuleusement chaque couche de sable. «C’est comme si on tournait les pages d’un livre d’histoire pour remonter dans le temps», raconte l’archéologue du Centre national de recherche pour le développement. Son visage s’illumine à chaque fragment de poterie ou morceau de charbon exhumé. Cette mission scientifique menée pendant cinq jours fin juillet à une trentaine de kilomètres de Fada, le chef-lieu de l’Ennedi-Ouest, réunit des archéologues et géologues tchadiens des universités de N’Djamena et d’Abéché. Objectif: poser «le premier jalon» de la chronologie de l’occupation ancienne de l’Ennedi, affirme le chercheur. «Potentiel archéologique» La réserve naturelle et culturelle de l’Ennedi (RNCE), créée en 2018 dans cette province tchadienne, au carrefour avec la Libye et le Soudan, accueille un dense patrimoine archéologique. Sur un sanctuaire de plus de 50.000 kilomètres carrés, des dizaines de milliers de gravures et peintures rupestres ornent les parois rocheuses. Suite à l’inscription en 2016 de la RNCE sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité, sa co-gestion a été confiée par l’Etat tchadien à African Parks pour quinze ans. «1.686 sites ont été référencés à ce jour, mais cela représenterait moins d’un quart de la totalité», estime Mahamat Ahmat Oumar, 36 ans, à la tête de la mission scientifique financée par l’ONG. «Il y a un potentiel archéologique énorme, mais qui reste peu documenté», ajoute-t-il. «La recherche a été dominée par des scientifiques étrangers. Les chercheurs tchadiens n’ont pas assez investi cette partie du pays». Certains ensembles rocheux de grès, teintés de rose, violet ou orange en fonction des lumières de la journée, sont difficilement accessibles. S’y aventurer est un défi physique et logistique dans une province brûlée par le soleil. Des zones sont également longtemps restées inaccessibles en raison de la tumultueuse histoire de cette zone frontalière. «Il y a eu une rupture dans la prospection scientifique dans les années 1960, avec la guerre civile, jusqu’aux années 1990", précise Mahamat Ahmat Oumar. Des débris de char d’assaut, vestige de la guerre tchado-libyenne de 1978 à 1987, sont encore présents. La zone reste classée rouge et «formellement déconseillée» par le ministère français des Affaires étrangères. développement touristique «C’est Lascaux puissance 100.000", plaisante Frédérique Duquesnoy, 61 ans, docteure en archéologie et membre associé au Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe-Afrique. A l’aide d’un téléphone et d’une tablette, elle utilise un outil d’amélioration de l’image pour faire ressortir des peintures parfois invisibles à l'œil nu. «Ce troupeau de bovins domestiques témoigne d’une période où il y avait ici des pâturages, des forêts-galeries et des cours d’eau», note-t-elle en désignant une étendue de sable. «Cela correspond à la période dite du «Sahara vert», précise l’archéologue, en référence à la période humide comprise environ entre 10.000 et 3.000 ans avant notre ère. En attestent également les représentations d’hippopotames, girafes ou éléphants retrouvées dans d’autres abris-sous-roche. Une hypothèse que semblent confirmer les fragments de poteries ramassés par Célestin Gabi, 35 ans, doctorant tchadien en archéologie à l’université française de Toulouse Jean Jaurès. Certains, ornés de motifs ondulés, «pourraient dater d’il y a 7.000 ans avant notre ère», estime-t-il. Après ces sondages, et une éventuelle datation au carbone 14, la prochaine étape sera d’organiser des fouilles de grande ampleur pour approfondir la connaissance des populations riveraines de l’Ennedi au moment de l’aridification. «Mieux connaître ce patrimoine va nous permettre également de le mettre en valeur auprès du grand public et d’attirer un grand nombre de visiteurs», espère Mahamat Ahmat Oumar. Pour l’instant, une poignée d’agences de voyage se partagent un marché pour touristes fortunés. L’Etat tchadien prévoit un plan de développement touristique. African Parks espère qu’il sera finalisé au premier semestre 2026. «Le seul moyen de s’autofinancer pour préserver ce patrimoine, c’est le tourisme», martèle Hamid Kodi, 28 ans, directeur-adjoint de RNCE. African Parks est le deuxième employeur de la province après l’Etat, avec 149 employés mais l’ONG, à la tête d’une vingtaines de parcs à travers l’Afrique a été accusée lors d’enquêtes journalistiques de «pratiques neo-colonialistes» et de «violations des droits humains». Dans l’Ennedi, African Parks met en avant une gestion plus responsable et son «soutien» aux populations locales, en attribuant notamment «la gestion aux jeunes de la région, parmi les relais communautaires ou la direction de la RNCE» avance Hamid Kodi, lui-même originaire de l’Ennedi. Mais l’essor du tourisme semble pour l’heure n'être qu’un mirage dans cette région désertique enclavée et dépourvue d’infrastructures. Joris BOLOMEY © Agence France-Presse -
Nucléaire iranien: le Conseil de sécurité de l'ONU va statuer sur le retour des sanctions visant Téhéran
Nations unies - Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait sauf surprise donner vendredi son feu vert au rétablissement des sanctions contre Téhéran, à quelques jours du sommet annuel de l’organisation qui pourrait toutefois donner une nouvelle chance aux négociations sur le programme nucléaire iranien. En 2015, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Russie et la Chine avaient conclu avec Téhéran un accord (JCPOA) prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions. Accord entériné par la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU qui expire mi-octobre. Les Etats-Unis, sous le premier mandat du président Donald Trump, avaient décidé en 2018 de s’en retirer et avaient rétabli leurs propres sanctions. L’Iran s'était ensuite affranchi de certains engagements, notamment sur l’enrichissement d’uranium. Et les pays occidentaux le soupçonnent de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil. Dans ce contexte, après des négociations et de multiples mises en garde, et à quelques semaines de l’expiration de la résolution 2231, Paris, Londres et Berlin ont déclenché fin août le «snapback», mécanisme qui permet de rétablir les sanctions dans un délai de 30 jours. Malgré de nouvelles discussions avec Téhéran, le trio européen a signifié cette semaine à l’Iran qu’il attendait toujours des gestes «concrets». Les Européens jugent notamment insuffisant l’accord conclu le 9 septembre entre l’Iran et l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur un nouveau cadre de coopération. «Pas sérieuses» Cet accord ne s’est pas traduit par une reprise immédiate des inspections suspendues par Téhéran après les frappes israéliennes et américaines menées en juin durant la guerre des 12 jours. «Les dernières nouvelles que nous avons reçues des Iraniens ne sont pas sérieuses», a résumé jeudi le président français, Emmanuel Macron, dans un entretien à la télévision israélienne, disant penser que les sanctions seraient rétablies d’ici la fin du mois. Formellement, en vertu des termes de la résolution 2231, le texte qui sera soumis au vote du Conseil de sécurité vendredi prévoit le maintien de la levée des sanctions. Pour être adopté, la Russie et la Chine, qui s’opposent au rétablissement des sanctions, devront ainsi réunir 9 votes positifs sur les 15 membres du Conseil. Un nombre qui selon plusieurs sources diplomatiques ne devrait pas être atteint. «L’Algérie et le Pakistan pourraient soutenir la Russie et la Chine en approuvant la résolution, mais d’autres membres vont probablement s’y opposer ou s’abstenir, donc les Européens et les Américains n’auront pas besoin d’utiliser leur véto», a commenté Richard Gowan de l’International Crisis Group. Le rejet de la résolution entraînerait le rétablissement des sanctions à la fin de la semaine prochaine. A moins que le sommet de l’ONU lors de la semaine à venir, auquel assistera notamment le président iranien, puisse donner lieu à de nouvelles négociations plus positives. «Le Conseil a encore le temps de donner son feu vert à une nouvelle résolution étendant la suspension des sanctions si l’Iran et les Européens parviennent à un compromis de dernière minute», a déclaré à l’AFP Richard Gowan. Amélie BOTTOLLIER-DEPOIS © Agence France-Presse -
Donald Trump espère bien statuer avec Xi Jinping sur le sort de TikTok vendredi
Washington - Donald Trump, qui a récemment accusé Xi Jinping de «conspirer» contre les Etats-Unis, espère finaliser le sort de TikTok et faire avancer les négociations commerciales pendant un entretien vendredi avec son homologue chinois. «Je parle au président Xi vendredi, à propos de TikTok et aussi du commerce. Et nous sommes très proches d’accords sur tout ça. Et ma relation avec la Chine est très bonne», a dit le président américain jeudi dans une interview avec la chaîne Fox News. Il s’agit du second entretien téléphonique entre les deux hommes depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, et du troisième depuis le début de l’année, en comptant un appel en date du 17 janvier. Lors de leur conversation du 5 juin, le président américain avait dit avoir été invité en Chine par son homologue, et avait annoncé avoir convié le président chinois à venir aux Etats-Unis. Ces projets ne se sont pas concrétisés, mais plusieurs analystes s’attendent à ce que Xi Jinping réitère son invitation à Donald Trump, notoirement très sensible aux honneurs diplomatiques. «Plus malin» «Chacun des deux dirigeants cherchera à montrer qu’il a été plus malin que l’autre» dans les négociations commerciales, prédit Ali Wyne, analyste spécialisé dans les relations sino-américaines du centre de réflexions International Crisis Group, dans une note. Le sort aux Etats-Unis de la populaire plate-forme de vidéos TikTok, propriété du chinois Bytedance, sera peut-être «finalisé» lors de l'échange vendredi, a aussi déclaré Donald Trump pendant une conférence de presse avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer. Le président américain avait déjà annoncé mardi, sans beaucoup de précisions, qu’un accord avait été trouvé avec Pékin pour la reprise des activités américaines de TikTok par des investisseurs américains. Le Wall Street Journal a évoqué un consortium comprenant le géant technologique Oracle et les fonds d’investissement californiens Silver Lake et Andreessen Horowitz. En attendant, Donald Trump a une nouvelle fois repoussé l’entrée en vigueur de l’interdiction de la plateforme aux Etats-Unis, prévue initialement en janvier par une loi du Congrès. «Conspirer» Cette interdiction, au nom de la sécurité nationale, avait été décidée pendant le mandat de son prédécesseur démocrate Joe Biden. Donald Trump estime que TikTok l’a aidé à doper sa popularité auprès des jeunes Américains pendant la dernière campagne présidentielle. Cet appel arrive au moment où Pékin et Washington tentent de trouver un accord sur les droits de douanes. Il suit aussi de peu une démonstration de force diplomatique de Xi Jinping, qui a organisé début septembre en Chine un grand sommet avec, entre autres, les dirigeants russe et indien. Piqué au vif par la complicité affichée par le président chinois et Vladimir Poutine ainsi que par le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, pendant un grand défilé militaire à Pékin, Donald Trump avait alors accusé Xi Jinping de «conspirer» contre les Etats-Unis avec ses invités. Droits de douane Le président américain a aussi appelé à plusieurs reprises les pays européens à sanctionner la Chine pour ses achats de pétrole russe. «S’ils faisaient cela je pense que la guerre (en Ukraine) s’arrêterait peut-être», a-t-il déclaré jeudi sur Fox News. Donald Trump a imposé des droits de douane punitifs à l’Inde à cause de ses achats d’or noir auprès de Moscou, mais n’a pas pris la même mesure contre la Chine. Les tensions commerciales entre Pékin et Washington ont connu des hauts et des bas en 2025. Au cours de l’année, les tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine ont atteint des niveaux trois fois supérieurs à la normale des deux côtés, perturbant les chaînes d’approvisionnement. Depuis, Washington et Pékin ont conclu un accord visant à désamorcer les tensions, abaissant temporairement les droits de douane à 30% pour les produits chinois importés aux Etats-Unis et à 10% pour les biens américains importés en Chine. Cette trêve commerciale doit durer jusqu’au 10 novembre. Aurélia END © Agence France-Presse