
Actions, convertibles et high yield se distinguent en 2013
L’année 2013 semble confirmer le retournement de la conjoncture dans les pays de l’OCDE, les indicateurs avancés indiquant une reprise aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et au Japon, tandis que la zone euro devrait sortir de la récession au second semestre. Cette amélioration et les prises de position de Ben Bernanke le 22 mai dernier ont entraîné un ajustement des attentes des investisseurs concernant les injections de liquidité des banques centrales et provoqué des corrections non négligeables sur les marchés obligataires.
Compte tenu de la remontée des taux longs aux Etats-Unis, en Europe et dans les marchés émergents, il n’y a rien d’étonnant à ce que la quasi-totalité des indices obligataires soient dans le rouge cette année, à l’exception du high yield, davantage corrélé avec les classes d’actifs à risque. Même si la Fed semble bien piloter la gestion subtile du retournement des anticipations, nous nous attendons à ce que les rachats de titres par la Fed soient réduits dès la rentrée et qu’ils soient totalement stoppés à la fin juin 2014.
Ce sont les actions qui profitent le plus de ce contexte, ainsi que les classes d’actifs hybrides, telles les obligations convertibles. Mais le contraste est marquant avec les marchés d’actions émergents. D’une part, leur instabilité sociale (Brésil, Turquie, etc.) rappelle que le progrès économique ne va pas toujours de pair avec les progrès politiques. D’autre part, les économies émergentes ne bénéficient plus de la combinaison inhabituelle, observée sur la dernière décennie, de matières premières en hausse et de taux d’intérêt en baisse. Il faut désormais regarder vers les «marchés frontières» pour retrouver les caractéristiques fondamentales qui ont si longtemps attiré les investisseurs vers les marchés émergents… et les performances associées !
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Orem - Un homme soupçonné d’avoir assassiné l’influenceur conservateur Charlie Kirk a été arrêté, a assuré vendredi Donald Trump, deux jours après un meurtre qui a choqué des Etats-Unis profondément polarisés. «Je pense, avec un haut degré de certitude, que nous l’avons en détention», a déclaré le président américain lors d’une interview avec la chaîne de télévision Fox News. Donald Trump a ajouté que «quelqu’un de très proche (du tueur) l’a(vait) dénoncé», expliquant que le père du suspect lui-même ainsi qu’un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation. «Je peux me tromper mais je vous dis ce que j’ai entendu», a-t-il aussi souligné. Charlie Kirk, 31 ans, a été assassiné d’une balle mercredi lors d’un débat public en plein air dans une université située à Orem dans l’Utah (ouest). Son corps a été transporté jeudi dans l’avion du vice-président JD Vance vers Phoenix, dans l’Arizona, le siège de Turning point USA. Cette association qu’il avait cofondée en 2012 à l'âge de 18 ans, est devenu en une décennie le plus important groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis. Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, Charlie Kirk, père de deux enfants avait abandonné ses études très tôt pour se consacrer au militantisme. Fermement ancré à droite et très présent sur les réseaux sociaux, il était devenu un porte-drapeau de la jeunesse trumpiste. «Extrémistes» La police fédérale américaine (FBI), qui a publié plusieurs photos et vidéos du suspect, a évoqué un acte «ciblé» contre l’influenceur et podcasteur trentenaire, désormais qualifié de «martyr» par la droite américaine. Ces photos et vidéos montrent un jeune homme svelte, habillé d’un tee-shirt sombre à manches longues avec un drapeau américain sur le torse, jean et lunettes de soleil, casquette bleue sur le crâne et chaussures de sport aux pieds. Sur une vidéo mise en ligne par le FBI, on voit une personne identifiée comme le suspect courant sur un toit après le tir et sautant avec adresse jusqu’au sol. On le voit ensuite traverser une rue très fréquentée et disparaître dans une zone boisée, où les enquêteurs ont ensuite trouvé un fusil de chasse 30-06 Mauser. Les autorités avaient annoncé une récompense allant jusqu'à 100.000 dollars pour toute information utile et en avaient appelé au public pour retrouver l’auteur du crime. Jeudi soir, plus de 7.000 signalements avaient été reçus par la police. Donald Trump avait dès mercredi mis en cause la responsabilité de la «gauche radicale» avant d’appeler jeudi à la retenue. Mais vendredi devant la caméra de Fow News, le président américain, lui-même visé par deux tentatives d’assassinat lors de la dernière campagne électorale, a lancé une attaque en règle contre les «extrémistes» de gauche et ses cibles de prédilection, dont l’ancien président Joe Biden et le milliardaire George Soros. Les Etats-Unis, un pays où il y a plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, ont connu une recrudescence de la violence politique ces dernières années. Cette année déjà, Melissa Hortman, élue démocrate au Parlement du Minnesota, et son époux ont été tués et un autre élu local a été grièvement blessé. Sur le campus d’Orem, des centaines de personnes portant des casquettes rouges MAGA («Make America great Again», le slogan de Donald Trump) et tenant des drapeaux américains s'étaient rassemblées jeudi soir et avaient prié en mémoire de Charlie Kirk, comme ailleurs aux Etats-Unis. «Cela semble toujours insensé que cela soit arrivé», a affirmé à l’AFP Jonathan Silva, 35 ans. «C’est totalement surréaliste». Romain FONSEGRIVES, avec Aurélia END à Washington © Agence France-Presse