
ABC Arbitrage affiche une forte collecte
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Pesant près de 7 milliards d'euros, le gérant néerlandais multiplie les acquisitions hexagonales depuis sa toute récente implantation à Paris. Charly Zwemstra, fondateur de Main, et Jonas Kruip, codirigeant le bureau parisien, détaillent une stratégie d'expansion aussi méthodique qu'ambitieuse. -
Man Group est confronté à des dilemmes stratégiques majeurs
La chute des actions de Man Group et la crainte que davantage d’investisseurs retirent leurs fonds de ses stratégies les plus lucratives plongent la société de gestion dans des dilemmes stratégiques majeurs, écrit le Financial Times. Doit-elle continuer à rechercher d’autres sources de revenus comme elle l’a fait au cours de la dernière décennie, ou plutôt se concentrer sur la relance de la performance de ses principaux hedge funds ? Et son statut de société cotée en Bourse lui permettra-t-il de mener à bien l’une ou l’autre de ces stratégies ? Sous la direction de Robyn Grew, venue de la compliance plutôt que du trading, Man Group a donné la priorité à l’expansion dans de nouveaux domaines. La société a réalisé une série d’acquisitions ces dix dernières années. Mais les revenus de ces nouvelles activités sont loin d’avoir compensé les rendements de son activité de hedge funds en difficulté. Un ancien employé interrogé par le FT affirme que Man devrait se concentrer sur l’excellence dans le domaine des hedge funds, la concurrence y étant rude. -
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Forte d'un bilan comptant douze «licornes» et deux introductions à Wall Street, la société d'investissement fondée par d'anciens dirigeants d'Apple et de Microsoft en Europe lance son troisième fonds en pariant sur les start-up européennes. -
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L’industrie mondiale des ETF approche les 18.000 milliards de dollars sous gestion
Il s'agit d'un record, porté principalement par trois grands fournisseurs.
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Les Bourses européennes restent prudentes après les annonces de la Fed
Paris - Les Bourses européennes ont ouvert proches de l'équilibre mercredi, les investisseurs se montrant prudents après le discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell, mais aussi l’intervention de Donald Trump à l’ONU. Dans les premiers échanges européens, la Bourse de Paris perdait quelque 0,04%, Francfort 0,05%, Londres 0,06%, quand Milan s’affichait en timide baisse, de 0,22%. Euronext CAC40 © Agence France-Presse -
Typhon Ragasa : la rupture d'une digue fait au moins 14 morts à Taïwan
Taipei - Au moins 14 personnes sont mortes et 30 sont portées disparues après la rupture d’une digue naturelle formée sur une rivière par un glissement de terrain dans l’est de Taïwan, ont annoncé mercredi les autorités locales. Cette rupture, qui s’est produite mardi alors que le super typhon Ragasa frappait l'île, a libéré les eaux d’un lac qui s'était formé dans la partie supérieure de la rivière Mataian, emportant un pont, inondant une ville voisine et piégeant des centaines de personnes. «Mercredi à 07H00 du matin (23H00 GMT), le bilan est de 14 décès et de 18 blessés» a déclaré Lee Kuan-ting, un attaché de presse du comté de Hualien. Quelque 124 personnes sont portées disparues selon l’agence des incendies de l'île. «C'était comme un volcan en éruption... les eaux boueuses de la crue sont arrivées directement au premier étage de ma maison,» a déclaré Hsu Cheng-hsiung, 55 ans, un représentant de quartier à l’AFP. «Comme un film catastrophe» soutient Yen Shau, un résident de 31 ans. Il précise qu’une heure avant que la digue ne se rompe, de nombreuses personnes faisaient leurs courses. «En quelques minutes, l’eau est montée au dessus du premier étage» a-t-il déclaré. Plus de 7.600 personnes ont été évacuées sur l’ensemble de l'île. Taïwan fait régulièrement face à des typhons entre juillet et octobre. Le changement climatique augmente toutefois leur intensité, avec de fortes précipitations, des crues soudaines et de puissantes rafales de vent, selon les scientifiques. © Agence France-Presse -
États-Unis : Donald Trump menace ABC après le retour à l’antenne de Jimmy Kimmel
Hollywood - Donald Trump s’en est pris mardi soir au retour à la télévision américaine de l’humoriste Jimmy Kimmel, menaçant le diffuseur ABC, après une suspension qui a provoqué d’intenses débats sur les pressions de l’administration Trump envers les médias. L'émission de Jimmy Kimmel mélangeant information et divertissement ne sera toutefois pas accessible à tous les foyers américains, car plusieurs dizaines de chaînes locales continuent à boycotter l’animateur, critique inlassable du président américain. La séquence d’ouverture, dans laquelle M. Kimmel doit aborder sa suspension survenue après une polémique sur ses propos concernant l’assassinat de l’influenceur pro-Trump Charlie Kirk, sera scrutée de près. Avant même l'émission, Donald Trump a accusé ABC de «diffuser à 99% des conneries positives pour les démocrates», et Jimmy Kimmel d'être «un autre bras du DNC», le Comité national démocrate, sur son réseau Truth Social. «Je pense que nous allons mettre à l'épreuve ABC à propos de cela. Voyons comment nous allons faire. La dernière fois que je les ai poursuivis, ils m’ont donné 16 millions de dollars», a écrit le dirigeant américain. L’humoriste avait indigné le camp trumpiste en accusant la droite américaine d’exploiter politiquement le meurtre de l’influenceur Charlie Kirk, assassiné par un jeune homme de 22 ans qui semblait avoir des opinions de gauche, selon ses parents républicains. Les commentaires de Jimmy Kimmel étaient «malvenus» et «indélicats», a jugé lundi Disney en annonçant le retour de l'émission sur sa chaîne ABC, après «des conversations réfléchies avec Jimmy». Le géant du divertissement a justifié la suspension temporaire décidée mercredi dernier par le souhait «d'éviter d’exacerber une situation tendue à un moment émotionnel pour notre pays». Boycott Les partisans de Trump «s’efforcent désespérément de présenter ce jeune qui a assassiné Charlie Kirk comme tout sauf un des leurs» et «font tout leur possible pour en tirer un avantage politique», avait lancé Jimmy Kimmel dans son émission du 15 septembre. Le patron du gendarme américain de l’audiovisuel (FCC), Brendan Carr, s'était saisi de la polémique, en sous-entendant qu’il pourrait retirer leur licence aux chaînes qui diffusaient l'émission. Nexstar et Sinclair, deux groupes possédant des dizaines de chaînes locales piochant dans les programmes d’ABC, avaient dans la foulée annoncé qu’ils ne retransmettraient plus «Jimmy Kimmel Live!». Face à cette crise, Disney avait suspendu l'émission pour tout le pays. Malgré le retour à l’antenne de l’humoriste, les deux groupes protestataires ont pour l’instant décidé de maintenir leur boycott. La semaine dernière, Sinclair avait notamment réclamé que M. Kimmel fasse des excuses publiques. Le retrait d’antenne imposé à M. Kimmel a provoqué un tollé aux Etats-Unis: la gauche y a vu un prétexte pour se débarrasser d’un des visages les plus célèbres du petit écran, poil à gratter notoire de Donald Trump. Liberté d’expression Le président américain avait immédiatement salué «une grande nouvelle pour l’Amérique» et appelé à priver d’antenne d’autres figures du secteur. Il avait également suggéré de retirer la licence des chaînes d’information qui le critiquent. L’affaire «concerne le premier amendement» de la Constitution américaine, protégeant la liberté d’expression, estime Rogelio Nunez, un Américain de 38 ans venu assister à l'émission à Los Angeles. «Nous devons nous assurer que nous ne sommes pas censurés», poursuit-il. «Donc au-delà du divertissement, c’est important de venir pour protéger nos droits.» La suspension de M. Kimmel avait aussi suscité quelques remous au sein de la droite, des figures républicaines comme le sénateur Ted Cruz ou le présentateur Tucker Carlson ayant notamment émis des réserves. M. Kimmel n’a pas réagi publiquement depuis sa suspension. Quelques heures avant son émission mardi, il a publié sur Instagram une photo de lui avec le producteur Norman Lear, mort en 2023, qui était connu pour sa défense de la liberté d’expression. «Ce gars me manque aujourd’hui», a-t-il écrit. Paula RAMON © Agence France-Presse