Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La Roumanie pourrait intégrer la zone euro en 2022, quand auront augmenté les revenus de la frange la plus pauvre de sa population, déclare le ministre des Affaires étrangères Teodor Melescanu dans une interview publiée lundi. La Roumanie, qui compte 21,4 millions d’habitants, devrait afficher cette année une croissance de 5,5 ou 5,6%, selon Teodor Melescanu, mais le pays est aussi l’un des plus pauvres de l’Union.
Le scandale des œufs contaminés au fipronil a coûté 33 millions d’euros aux éleveurs de poules néerlandais, estime l’université de Wageningen dans une étude menée à la demande du ministère néerlandais des Affaires économiques. L’estimation, qui inclut l’abattage des poules et d’autres mesures prises par les éleveurs, a été présentée hier au Parlement des Pays-Bas avant un débat sur la gestion de la crise. Des millions d'œufs néerlandais et de produits alimentaires contenant des œufs ont en outre été rappelés dans de nombreux pays européens et jusqu’en Asie. Le coût de ces rappels n’est pas pris en compte dans l’estimation présentée par l’université de Wageningen.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, souhaite réformer le Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds d’urgence de la zone euro, afin de lui permettre de jouer un rôle plus important dans la prévention des crises, a déclaré hier une porte-parole du ministère. Elle confirmait ainsi en partie les informations du quotidien Bild selon lesquelles le ministre compte présenter après les élections législatives allemandes du 24 septembre un projet visant notamment à autoriser les pays de la zone euro à puiser dans le fonds afin de relancer l’investissement en période de récession. Une telle évolution n’affranchirait pas les Etats membres de l’obligation de mener à bien des réformes, ni d’assumer les risques et la responsabilité liés à leurs décisions politiques, a-t-elle précisé.
La France, l’Allemagne et l’Italie ont demandé à la Commission européenne de renforcer les règles autorisant les pays de l’Union européenne à bloquer l’achat d’entreprises européennes par des sociétés étrangères, rapportaient deux quotidiens italiens hier. Les trois pays font référence à des prérogatives permettant d’interdire ou au moins de fixer des conditions à tout prétendant «qui suit des règles impropres au marché et ne respectant pas celles de la réciprocité en matière d’acquisition», écrivent Il Sole 24 Ore et La Stampa. Le document de dix pages dévoilé par la presse italienne stipule que les prérogatives européennes seraient renforcées pour toute entreprise ciblée considérée comme stratégique et dans le cas d’OPA financées par des fonds ou organismes publics.
Le moral des investisseurs allemands s’est assombri pour le troisième mois consécutif en août, ce qui laisse supposer que les marchés anticipent un ralentissement de la première économie européenne dans les mois à venir. L’indice ZEW de l’institut d'études de Mannheim a livré hier un indice du sentiment économique de 10 contre 17,5 en juillet, nettement inférieur en outre au consensus qui le donnait à 15. Le sous-indice mesurant l'évaluation de la situation économique faite par les investisseurs a lui progressé à 86,7 contre 86,4 le mois dernier, alors que le consensus le donnait en recul à 85,5.
La croissance de l’Allemagne pourrait aller au-delà des attentes cette année grâce à une production industrielle, des exportations et une consommation exceptionnellement dynamiques, écrit la Bundesbank (Buba) dans son rapport mensuel publié hier. «Des indices du sentiment des ménages et des entreprises exceptionnellement positifs et un carnet de commandes industriel pléthorique laissent penser que l'économie allemande continuera à gagner de l'élan durant le trimestre en cours, observe la Buba. L'économie allemande pourrait même croître plus cette année qu’on ne le pensait dans les projections de juin.» La banque centrale allemande anticipait jusqu’alors une croissance de 1,9% cette année, sur la base de données ajustées des effets calendaires.
Les prix producteurs ont augmenté de 0,2% en juillet, une hausse supérieure aux attentes, après avoir été stables le mois précédent, selon les données publiées vendredi par Destatis. Sur un an, la hausse ralentit à +2,3% après +2,4% en juin. Les économistes prévoyaient en moyenne une hausse de 0,1% sur le mois et une progression de 2,2% sur un an.
Deux jours après avoir annoncé la signature du décret lançant les procédures d’autorisation de projets d’infrastructures, promesse phare du candidat Trump, la Maison-Blanche a fait savoir que le président des Etats-Unis ne créera pas de conseil sur les infrastructures.
L’inflation est restée stable en juillet dans la zone euro, suivant les données publiées hier par Eurostat, mais l’inflation hors énergie et produits alimentaires non conditionnés (dite core) a augmenté. Eurostat a confirmé sa première estimation d’une inflation annuelle de 1,3% et d’une inflation core, indicateur suivi de près par la Banque centrale européenne (BCE), de 1,3% aussi. Cette dernière était de 1,2% en juin et les 29 économistes interrogés par Reuters l’attendaient inchangée en juillet.
La production industrielle a baissé plus que prévu en juin, pénalisée par le recul de la production des biens durables et des biens d'équipement, selon des statistiques publiées lundi par Eurostat. La production industrielle corrigée des variations saisonnières dans les 19 pays partageant l’euro s’est repliée de 0,6% en juin par rapport à mai, mais affiche toujours une hausse de 2,6% sur un an. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 0,5% sur le mois et une progression de 2,8% sur un an.
Emmanuel Macron entend durcir le ton face à la stratégie d'évitement fiscal de Google, mais il veut en même temps réduire la fiscalité des entreprises afin d’attirer les investissements en France, a indiqué le ministre de l'économie, Bruno Le Maire.
Le PIB a augmenté de 2,1% en glissement annuel en zone euro au deuxième trimestre contre un taux de 1,9% au premier, alimentant l'attente d'un retrait progressif de la politique monétaire de la BCE dès la rentrée.
Le nombre de billets en euros contrefaits demeure faible au premier semestre 2017, selon les chiffres publiés vendredi par la Banque centrale européenne (BCE). Dans la première partie de l’année, 331.000 faux billets ont été retirés de la circulation, ce qui représente une baisse par rapport au second semestre 2016 où 353.000 billets frauduleux avaient été repérés. En début d’année, la fraude était concentrée à hauteur de 85% sur les coupures de 20 et 50 euros. Le nombre de billets en euros en circulation est actuellement supérieur à 20 milliards.
Le nombre de billets en euros contrefaits demeure faible au premier semestre 2017, selon les chiffres publiés vendredi par la Banque centrale européenne (BCE). Dans la première partie de l’année, 331.000 faux billets ont été retirés de la circulation, selon la banque centrale, ce qui représente une baisse par rapport à la deuxième partie de l’année dernière où 353.000 billets frauduleux avaient été repérés. En début d’année, la fraude était concentrée à hauteur de 85% sur les coupures de 20 et 50 euros. « Le nombre de billets contrefaits demeure très faible comparé au nombre de billets authentiques en circulation, qui n’a cessé d’augmenter, à des niveaux dépassant la croissance du PIB », souligne la BCE. Le nombre de billets en euros en circulation est actuellement supérieur à 20 milliards.