Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La croissance du crédit aux ménages dans la zone euro a atteint en mai son plus haut niveau depuis la crise financière, montrent les données publiées hier par la Banque centrale européenne. Le crédit aux ménages, quasiment intégralement alimenté par les prêts immobiliers, a augmenté de 2,6% en mai, après 2,4% le mois précédent, ce qui constitue sa progression la plus vigoureuse depuis mars 2009. Le crédit aux entreprises de la zone euro a pour sa part augmenté de 2,4% en mai, comme en avril.
La croissance de l’activité en zone euro a ralenti plus que prévu vers la fin du premier semestre en raison d’un net coup de frein dans les services, montraient vendredi les premiers résultats de l’enquête PMI de Markit. L’indice PMI composite est ressorti en légère baisse à 55,7 ce mois-ci, contre 56,8 en avril et mai, ce qui était un plus haut depuis avril 2011. Il est inférieur aux prévisions du consensus Reuters de 56,6, même s’il reste bien au-dessus de la barre de 50 à partir de laquelle il rend compte d’une croissance.
La croissance de l’activité en zone euro a ralenti plus que prévu vers la fin du premier semestre en raison d’un net coup de frein dans les services, montrent les premiers résultats de l’enquête PMI de Markit publiée ce matin. L’indice PMI composite est ressorti en légère baisse à 55,7 ce mois-ci, contre 56,8 en avril et mai, ce qui était un plus haut depuis avril 2011. Il est inférieur aux prévisions du consensus Reuters de 56,6, même s’il reste nettement au-dessus de la barre de 50 à partir de laquelle il rend compte d’une croissance. En France, l’indice composite a reculé à 55,3 après 56,9 en mai, alors que les économistes l’anticipaient en moyenne à 56,7.
La croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro a ralenti au mois de juin, selon les données préliminaires publiées vendredi par Markit Economics. L’indice PMI composite de la zone euro est ressorti en baisse à 55,7 en juin, son niveau le plus bas depuis cinq mois, contre 56,8 en mai, alors que les économistes interrogés par Dow Jones Newswires attendaient un repli moins marqué, à 56,6. Un chiffre supérieur à 50 indique une expansion de l’activité par rapport au mois précédent, tandis qu’un chiffre inférieur à 50 dénote un recul.
La confiance des ménages dans la zone euro s’est nettement renforcée au mois de juin, signe que la reprise économique dans l’union monétaire se généralise. La Commission européenne a annoncé hier que son indice de confiance des ménages dans la zone euro s'était établi à -1,3 en juin, contre -3,3 en mai, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis avril 2001. Les économistes s’attendaient à un indice en légère hausse, à -3, pour le mois de juin.
La confiance des ménages dans la zone euro s’est nettement renforcée au mois de juin, signe que la reprise économique dans l’union monétaire se généralise. La Commission européenne a annoncé jeudi que son indice de confiance des ménages dans la zone euro s'était établi à -1,3 en juin, contre -3,3 en mai, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis avril 2001. Les économistes s’attendaient à un indice en légère hausse, à -3, pour le mois de juin.
L'accord trouvé vendredi a néanmoins permis au rendement des titres d'Etat grecs à 2 ans de chuter à 4,22%, son plus bas niveau depuis le mois de janvier 2010.
L'économie de la zone euro a enregistré une croissance de 0,6% au premier trimestre et de 1,9% en rythme annuel, légèrement plus soutenue qu’initialement estimé et à son rythme le plus fort depuis un an, selon les données publiées hier par Eurostat. Jusqu’ici, Eurostat avait dit que la croissance sur la période avait été de 0,5% d’un trimestre à l’autre et de 1,7% par rapport au premier trimestre 2016. La consommation des ménages a contribué à hauteur de 0,2 point de pourcentage à la croissance du PIB du premier trimestre, la formation brute de capital fixe à hauteur de 0,3 point et les dépenses publiques à hauteur de 0,1%. L’effet des stocks et celui du commerce extérieur sont restés neutre sur la période.
Le FMI a assuré hier pouvoir éviter une nouvelle crise en Grèce avec un compromis de circonstance acceptable par les Allemands, au moment où Bruxelles appelle les créanciers du pays à ne pas «jouer avec le feu». Concrètement, le Fonds donnerait son «accord de principe» à sa participation au plan de 86 milliards d’euros accordé par la zone euro en 2015, mais sans débourser le moindre centime et sans déclarer la dette du pays «soutenable» contrairement à ses pratiques habituelles. Cette solution, utilisée dans les années 1980 pour des pays pauvres, permettrait de «préserver les progrès réalisés sur les réformes» par les autorités grecques et d'«éviter une situation financière potentiellement désordonnée en juillet», a plaidé jeudi Gerry Rice, le porte-parole du FMI.
Le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, a appelé ce matin les créanciers de la Grèce à ne pas jouer avec le feu concernant le programme d’aide du pays. «Mon sentiment est que la Grèce est allée au bout de ses engagements», a ajouté Pierre Moscovici lors d’un point presse à Paris. Athènes a appelé hier ses créanciers à dépasser leurs différends sur la situation financière grecque, alors que les ministres des Finances de la zone euro se réunissent le 15 juin pour décider du versement d’une nouvelle tranche d’aide dont la Grèce a besoin pour rembourser environ 7 milliards d’euros de prêts arrivant à échéance en juillet. L’Allemagne souhaite voir le FMI participer au troisième plan d’aide de 86 milliards d’euros accordé à la Grèce, mais le Fonds conditionne sa participation à un allègement de la dette grecque.
L'économie de la zone euro a enregistré une croissance de 0,6% au premier trimestre et de 1,9% en rythme annuel, légèrement plus soutenue qu’initialement estimé et à son rythme le plus fort depuis un an, selon les données publiées ce matin par Eurostat. Jusqu’ici, Eurostat avait dit que la croissance sur la période avait été de 0,5% d’un trimestre à l’autre et de 1,7% par rapport au premier trimestre 2016. La consommation des ménages a contribué à hauteur de 0,2 point de pourcentage à la croissance du PIB du premier trimestre, la formation brute de capital fixe à hauteur de 0,3 point et les dépenses publiques à hauteur de 0,1%. L’effet des stocks et celui du commerce extérieur sont restés neutre sur la période.
En mai la hausse des prix en zone euro a atteint 1,4%, loin de la progression de 1,9% le mois précédent. L'inflation sous-jacente se replie quant à elle à 0,9% contre 1,2%.
La Bourse de Milan a terminé en nette baisse hier alors que les autres places européennes sont restées quasi stables, la perspective d’élections anticipées pesant particulièrement sur les valeurs bancaires. L’indice Footsie MIB a terminé en baisse de 2,01%, alors que Ubi Banca perdait 4,7%, Banco BPM 3,9% et Unicredit cédait 4,3%. Les obligations souveraines italiennes ont également souffert, le rendement à 10 ans grimpant de 9 points de base à 2,17% quand son équivalent allemand se resserrait de 3,5 pb à 0,29%. Le Mouvement 5 étoiles (M5S) s’est rallié ce week-end à la mise en place d’une proportionnelle pour les prochaines élections, proposition déjà acceptée par les autres grands partis, ce qui pourrait accélérer le calendrier alors que les élections sont pour le moment prévues en mai 2018.
La Bourse de Milan a terminé en nette baisse aujourd’hui alors que les autres places européennes sont restées quasi stables, la perspective d’élections anticipées pesant notamment sur les valeurs bancaires. L’indice Footsie MIB a clôt en baisse de 2,01%, alors que Ubi Banca perdait 4,4%, Banco BPM 4,2% et Unicredit cédait 4%. Les obligations souveraines italiennes ont également souffert, le rendement à 10 ans grimpant de 8,5 points de base à 2,16% quand son équivalent allemand se resserrait de 3,5 pb à 0,29%.
L’Allemagne, souvent critiquée pour son excédent commercial jugé excessif et pénalisant pour ses partenaires commerciaux, compte accélérer les investissements publics dans ses infrastructures dans les années à venir, selon le rapport mensuel du ministère des Finances paru lundi. Après avoir augmenté en moyenne de 3,8% par an entre 2005 et 2016, les investissements publics (de l’Etat fédéral, des Etats régionaux et des communes) devraient progresser «d’environ 5% dans les années à venir» jusqu'à 2021, selon le document. «Les nouvelles commandes dans le bâtiment et les travaux publics, infrastructures routières comprises, évoluent à un niveau qui n’a pas été vu» depuis le début du 21e siècle, indique le ministère. «Les nouvelles commandes dans la construction routière sont même inédites depuis la Réunification allemande» du début des années 1990, ajoute-t-il. «Le reproche souvent formulé (...) selon lequel l’Allemagne assainit son budget aux dépens de ses investissements publics n’est donc pas fondé», selon le ministère.
Bruno Le Maire a rappelé à Berlin la promesse de campagne d’Emmanuel Macron, alors que Bruxelles a de nouveau mis en garde la France sur sa trajectoire de déficit.
L’Allemagne, souvent critiquée pour son excédent commercial jugé excessif et pénalisant pour ses partenaires commerciaux, compte accélérer les investissements publics dans ses infrastructures dans les années à venir, selon le rapport mensuel du ministère des Finances paru lundi. Après avoir augmenté en moyenne de 3,8% par an entre 2005 et 2016, les investissements publics -de l’Etat, des Etats régionaux et des communes- devraient progresser «d’environ 5% dans les années à venir» jusqu'à 2021, selon le document, qui évoque un «boom» à venir dans ce domaine.
La BCE souhaite relancer l’intégration des marchés financiers avec l’Union bancaire et des marchés de capitaux et en favorisant l’émergence de banques paneuropéennes.
Les ministres des Finances de la zone euro pourraient franchir une étape importante vers une nouvelle tranche d’aide, permettant au FMI de revenir et à Athènes d'affronter les échéances de juillet.