Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Le Fonds monétaire international (FMI) a donné hier son accord de principe à un crédit de précaution d'1,6 milliard d’euros pour la Grèce, s’engageant par là à soutenir le troisième plan de renflouement grec pour la première fois en deux ans. Le fonds ne débloquera toutefois la somme qu’après réception de «garanties spécifiques et crédibles» de la part des créanciers européens de la Grèce sur la viabilité de sa dette, qui atteint 180% du produit intérieur brut (PIB).
Le moral des investisseurs allemands s’est altéré pour le deuxième mois d’affilée en juillet, tout en restant à un niveau relativement élevé, les perspectives de croissance de l'économie du pays restant positives, selon l’institut d'études économiques ZEW. L’indice du sentiment économique de l’institut de Mannheim publié ce matin est ressorti à 17,5, contre 18,6 en juin et un consensus Reuters à 18,0. Le sous-indice mesurant le sentiment des investisseurs vis-à -vis de la conjoncture a fléchi à 86,4 contre 88,0. Les économistes interrogés par Reuters attendaient un sous-indice inchangé. «Notre diagnostic général de la situation économique de l’Allemagne reste inchangé par rapport au mois précédent. Les perspectives de croissance économique dans les six mois à venir restent positives», dit Achim Wambach, président de l’institut ZEW.
David Davis, ministre britannique chargé de la sortie de l’Union européenne (UE), et Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE chargé du dossier, se sont mis au travail dès l’ouverture de la première session de discussions, qui s’est tenue hier à Bruxelles. «(...) Nous devons examiner et comparer nos positions respectives afin d’accomplir des progrès», a expliqué Michel Barnier, ajoutant qu’un point de presse aurait lieu jeudi. Ces discussions doivent permettre de fixer, d’ici au 29 mars 2019, les termes du divorce entre Londres et l’UE et de dessiner les contours de leurs futures relations. D’ici à octobre, elles porteront prioritairement sur les droits des trois millions de ressortissants européens vivant en Grande-Bretagne et des Britanniques établis sur le continent, sur les obligations financières du Royaume-Uni et sur d’autres sujets liés au divorce comme la frontière entre Irlande et Irlande du Nord.
David Davis, le ministre britannique chargé de la sortie de l’Union européenne (UE), et Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE chargé du dossier, ont promis ce matin « de se mettre au travail », à l’ouverture de la première session de discussions, lundi à Bruxelles. « Nous allons maintenant nous plonger au coeur du dossier. Nous devons examiner et comparer nos positions respectives afin d’accomplir des progrès », a expliqué Michel Barnier, ajoutant qu’un point de presse aurait lieu jeudi.
Les ministres des Finances de l’Union européenne ont adopté hier un ensemble de mesures destinées à faciliter le délestage par les banques européennes de leurs prêts non productifs. Les ministres ont demandé à la Commission européenne d’envisager une modification de la réglementation bancaire qui renforcerait le pouvoir des autorités de régulation et pourrait contraindre les banques à augmenter leurs fonds propres de précaution pour parer à une dégradation de la qualité de leurs portefeuilles de prêts. Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne chargé de la stabilité financière, a précisé que les recommandations prévoient de renforcer les pouvoirs des régulateurs afin qu’ils puissent «encourager les banques à s’attaquer effectivement au problème.»
La Grèce n’a pas besoin de retourner sur le marché obligataire cette année, a déclaré hier le gouverneur de la banque centrale du pays, en plaidant pour que le gouvernement grec s’appuie sur les privatisations pour regagner la confiance des investisseurs. «Je pense qu’il est un peu tôt» pour faire appel aux marchés financiers, a affirmé le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, au cours d’un entretien accordé au Wall Street Journal. «Je crois qu’il serait préférable, par exemple, que la Grèce réalise prochainement deux ou trois privatisations emblématiques. Cela aiderait à faire appel aux marchés par la suite», a expliqué le banquier central.
Les ministres des Finances de l’Union européenne ont adopté mardi un ensemble mesures destinées à faciliter le délestage par les banques européennes de leurs prêts non productifs et à permettre aux autorités réglementaires d’exiger un renforcement des fonds propres des banques pour y faire face, si nécessaire. Les banques européennes sont pénalisées par près de 1.000 milliards d’euros de prêts non performants, même si leur encours a légèrement diminué au cours des derniers mois mais à un rythme trop lent, a dit le vice-président de la Commission européenne chargé de la stabilité financière, Valdis Dombrovskis, lors d’une conférence de presse à l’issue de l’Ecofin.
La Grèce n’a pas besoin de retourner sur le marché obligataire cette année, a déclaré le gouverneur de la banque centrale du pays, en plaidant pour que le gouvernement grec s’appuie sur les privatisations pour regagner la confiance des investisseurs.
La Grèce devrait préparer son retour sur le marché de la dette et lever des fonds privés avant la fin de son plan de sauvetage dans un an, a déclaré hier le président du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de soutien de la zone euro. Pour ce faire, Athènes doit s’efforcer de communiquer avec les investisseurs et les rassurer sur son engagement à réaliser les réformes exigées par ses créanciers de la zone euro, a précisé Klaus Regling, ajoutant qu’il en avait discuté avec des représentants de la Grèce au cours des deux dernières semaines.
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) a annoncé avoir approuvé vendredi le déblocage d’une troisième tranche de 8,5 milliards d’euros dans le cadre du plan d’aide à la Grèce. Un premier versement s'élèvera à 7,7 milliards d’euros et devrait être effectué par la MES aujourd’hui, a précisé le fonds de secours de la zone euro dans un communiqué. Sur ce total, 6,9 milliards d’euros seront utilisés au service de la dette et 0,8 milliard d’euros pour l’apurement d’arriérés.
La croissance du secteur privé de la zone euro a légèrement ralenti en juin, mais signe au deuxième trimestre sa meilleure performance en plus de 6 ans, selon l’indice PMI composite définitif, qui est ressorti à 56,3. Ce niveau est certes en recul par rapport à celui de 56,8 enregistré en mai, mais est supérieur à l’estimation flash de 55,7. Chris Williamson, économiste chez IHS Markit, estime qu’il augure d’une accélération de la croissance en zone euro à 0,7% au deuxième trimestre, contre 0,5% attendu par le consensus.
Le fonds de secours européen ne relâche pas la pression vis-à-vis de la Grèce. Dans un communiqué publié aujourd’hui, le Mécanisme européen de stabilité (MES), souligne qu’il attend que la Grèce règle plusieurs problèmes notamment relatifs aux experts du fonds de privatisation (TAIPED) et à des représentants de l’institut national de statistiques, Elstat. « Les gouverneurs [du MES qui sont les ministres de finances de la zone euro] encouragent le gouvernement grec à traiter rapidement ces questions toujours en attente. Cela ouvrira la porte à l’approbation par le conseil du MES de la troisième tranche d’aide financière à la Grèce de 8,5 milliards d’euros ».
La croissance du secteur privé de la zone euro a légèrement ralenti en juin, mais signe au deuxième trimestre sa meilleure performance en plus de 6 ans, selon l’indice PMI composite définitif, qui est ressorti à 56,3. Ce niveau est certes en recul par rapport à celui de 56,8 enregitré en mai, mais est supérieur à l’estimation flash de 55,7. Chris Williamson, économiste chez IHS Markit, estime qu’il augure d’une accélération de la croissance en zone euro à 0,7% au deuxième trimestre, contre 0,5% attendu par le consensus. L’indice PMI composite a ralenti à 56,4 le mois dernier contre 57,4 en mai et 56,1 en version flash en Allemagne, alors que le recul a été limité en France à 56,6, après avoir atteint 56,9 en mai, son un plus haut niveau depuis mai 2011.
L’Espagne a relevé hier ses prévisions de croissance officielles pour les années 2017 et 2018 à respectivement 3% et 2,6%, mais le ministre de l’Economie Luis de Guindos a souligné que ces nouveaux objectifs étaient «très prudents» et qu’il pensait que l'économie espagnole pourrait croître davantage. Le gouvernement tablait jusqu’ici sur une croissance respectivement de 2,7% cette année et de et 2,5% l’an prochain. Le taux de chômage dans le pays, actuellement le deuxième plus élevé de l’Union européenne (UE) après celui de la Grèce, devrait être ramené à 11,1% fin 2020. A la fin 2016, il était à 18,6% et cette année, il est prévu à 16,5%.
L’Espagne a relevé lundi ses prévisions de croissance officielles pour les années 2017 et 2018 à respectivement 3% et 2,6%, mais le ministre de l’Economie Luis de Guindos a souligné que ces nouveaux objectifs étaient «très prudents» et qu’il pensait que l'économie espagnole pourrait croître davantage. Le gouvernement tablait jusqu’ici sur une croissance respectivement de 2,7% cette année et de et 2,5% l’an prochain.
Selon des données préliminaires publiées vendredi par Eurostat, le bureau de statistiques de l’Union européenne, l’inflation dans les 19 pays utilisant la monnaie unique est ressortie ce mois-ci à 1,3% sur un an, contre +1,4% en mai et +1,9% en avril. Les économistes interrogés par Reuters avaient tablé sur une inflation annuelle de 1,2% en juin. Hors énergie et produits alimentaires non transformés, ils avaient anticipé un taux de 1,0%, le même qu’en mai. Or cette inflation de base est ressortie à 1,2% en juin.
L’inflation dans la zone euro a ralenti en juin en raison de la modération de l’augmentation des prix de l'énergie mais la décélération de la progression des prix à la consommation est moins marquée que prévu tandis que l’inflation dite de base a enregistré une hausse supérieure aux attentes. Selon des données préliminaires publiées vendredi par Eurostat, le bureau de statistiques de l’Union européenne, l’inflation dans les 19 pays utilisant la monnaie unique est ressortie ce mois-ci à 1,3% sur un an, contre +1,4% en mai et +1,9% en avril. Les économistes interrogés par Reuters avaient tablé sur une inflation annuelle de 1,2% en juin.
Le sentiment économique dans la zone euro s’est amélioré plus fortement que prévu en juin pour atteindre son plus haut niveau en près de 10 ans, montre l’enquête mensuelle de la Commission européenne publiée hier. L’indice du sentiment économique a grimpé à 111,1 en juin après 109,2 en mai, alors que le consensus des économistes tablait sur 109,5. L’indice du climat des affaires a atteint 1,15 après 0,9 en mai, soit un pic depuis avril 2011. Le moral des consommateurs s’améliore également avec un indice passé de -3,3 en mai à -1,3 en juin.
Le sentiment économique dans la zone euro s’est amélioré plus fortement que prévu en juin pour atteindre son plus haut niveau en près de 10 ans, l’optimisme progressant dans tous les secteurs d’activité, montre l’enquête mensuelle de la Commission européenne publiée jeudi. L’indice du sentiment économique a grimpé à 111,1 en juin après 109,2 en mai, alors que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une hausse plus modeste, à 109,5.