Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La Grèce tentera de parvenir à un accord provisoire avec ses créanciers internationaux d’ici la prochaine réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) de mars, a déclaré mardi le ministre des Finances Euclide Tsakalotos. Athènes et ses créanciers ont repris mardi à Athènes des discussions pour examiner les réformes mises en place par le gouvernement d’Alexis Tsipras dans le cadre du plan d’aide international. «Les institutions resteront à Athènes une semaine, 10 jours. Nous tentons de parvenir à un accord technique d’ici le prochain Eurogroupe, en mars», a dit Euclide Tsakalotos au Parlement.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a défendu ce matin devant les députés le dernier accord en date sur un plan d’aide conclu avec l’Eurogroupe parlant de «compromis honorable». Une page est tournée dans les relations entre la Grèce et ses bailleurs de fonds, a-t-il estimé, car ils ont, selon lui, accepté après sept ans de cesser l’application de «perpétuelles politiques d’austérité» dans le pays.
Le budget de l’Allemagne, excédentaire depuis trois ans, a dégagé un solde positif de 23,7 milliards d’euros en 2016, au plus haut depuis la réunification de 1990, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique publiés jeudi. Cela représente un matelas confortable pour financer le logement et l’intégration de centaines de milliers d’immigrés dans le pays, les dépenses de l’Etat jouant un rôle important de soutien de la croissance, qui a atteint 1,9% en 2016. Selon la législation budgétaire allemande, l’excédent de 7,7 milliards d’euros dégagé par l’Etat fédéral sera transféré dans un fonds dédié aux réfugiés.
Avec un indice PMI au plus haut depuis six ans, la croissance se renforce et pourrait ouvrir la porte à une remise en cause de la politique accommodante de la BCE.
La croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro a enregistré en février une accélération inattendue et atteint un pic de près de six ans, montrent mardi les premiers résultats de l’enquête Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI composite de la région calculé par IHS Markit a augmenté à 56,0, son plus haut niveau depuis avril 2011, après 54,4 en janvier, alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre en recul à 54,3. Cette amélioration, si elle se confirmait, pourrait se traduire par une croissance de 0,6% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au premier trimestre, selon Markit. A 54,3, le sous-indice mesurant l’emploi s’affiche à un plus haut de 9 ans.
La Grèce n’aura pas probablement pas besoin de la totalité des 86 milliards d’euros de fonds de secours négociés dans le cadre du troisième plan de renflouement, déclare lundi Klaus Regling, directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES), dans un entretien au quotidien Bild.
Le directeur du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, s’est prononcé lors d’un discours prononcé hier à Munich pour la mise en place d’une «capacité budgétaire limitée de la zone euro». Conscient des réticences allemandes, il précise dans son discours qu’un tel budget «est possible sans mutualisation des dettes des membres de la zone euro». Lors de ce discours, Klaus Regling a également appelé à la mise en place d’un mécanisme européen d’assurance des dépôts pour compléter l’Union bancaire, une autre proposition qui rencontre l’opposition de l’Allemagne. Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques et financières, s’est également prononcé hier en faveur d’un budget de la zone euro, accompagné d’un ministre des Finances et d’un Trésor.
Le directeur du Mécanisme européen de stabilité (MES), Klaus Regling, s’est prononcé lors d’un discours prononcé aujourd’hui à Munich pour la mise en place d’une «capacité budgétaire limitée de la zone euro». Conscient des réticences allemandes, il précise dans son discours qu’un tel budget «est possible sans mutualisation des dettes des membres de la zone euro». Lors de ce discours, Klaus Regling a également appelé à la mise en place d’un mécanisme européen d’assurance des dépôts pour compléter l’Union bancaire, une autre proposition qui rencontre l’opposition de l’Allemagne.
Le gouvernement portugais a abaissé son estimation du déficit budgétaire de 2016, désormais vu au maximum à 2,1% du produit intérieur brut (PIB) contre 2,3% précédemment, en raison de la vigueur de la croissance économique au quatrième trimestre, a annoncé hier le ministre des Finances. «Le déficit de 2016 sera le plus faible de notre histoire démocratique, il ne sera pas supérieur à 2,1%», a dit Mario Centeno devant une commission parlementaire. «Ce que nous avons là, c’est une consolidation solide et constante des comptes publics.»
La Grèce affichera en 2018 un excédent budgétaire primaire représentant 3,7% de son produit intérieur brut (PIB), un niveau supérieur à l’objectif de 3,5% convenu avec ses créanciers de la zone euro, a annoncé hier la Commission européenne. La croissance du PIB devrait, elle, atteindre 2,7% cette année et 3,1% en 2018 après des années de récession. En ce qui concerne l’emploi, la Commission prévoit un taux de chômage en baisse à 20,3% en 2018 après 22% en 2017 et 23,4% l’an dernier. Le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, a prévu de se rendre à Athènes mercredi en vue de la clôture de la «revue» des réformes entreprises par la Grèce censée permettre le déblocage de prêts supplémentaires pour le pays dans le cadre du plan de renflouement décidé à l'été 2015.
La Grèce affichera en 2018 un excédent budgétaire primaire représentant 3,7% de son produit intérieur brut (PIB), un niveau supérieur à l’objectif de 3,5% convenu avec ses créanciers de la zone euro, a annoncé lundi la Commission européenne. Les gouvernements de la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) ne sont pas d’accord sur le montant de l’excédent primaire grec. La zone euro veut que la Grèce dégage un excédent de 3,5% du PIB en 2018 et s’y tienne par la suite. Le FMI, lui, juge trop ambitieux cet objectif et pense qu’il ne sera que de 1,5%.
Les rendements sur les obligations grecques se sont tendus suite à la publication d’un avis divisé du comité exécutif du FMI sur la soutenabilité de la dette.
Les prix à la production dans la zone euro ont augmenté plus rapidement que prévu en décembre par rapport au mois précédent, montrent les données publiées hier par Eurostat. Ils ont augmenté de 0,7% d’un mois sur l’autre, alors que le consensus attendait une hausse de 0,4%. Sur un an, ils ont progressé de 1,6%, leur plus forte hausse en quatre ans, alors que les économistes attendaient une hausse de 1,3%. Hors énergie, ces prix ont augmenté de 0,3% sur un mois et de 0,9% sur un an. Les prix de l'énergie ont été les principaux moteurs de la hausse avec des rebonds de 2,1% sur un mois et de 3,9% sur un an.
Les prix à la production ont augmenté plus rapidement que prévu en décembre par rapport au mois précédent, surtout en raison de la hausse des prix de l'énergie, montrent les données publiées jeudi par Eurostat. L’agence de statistique de l’Union européenne précise que les prix à la production ont augmenté de 0,7% d’un mois sur l’autre, alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient une augmentation des prix de 0,4%. Sur un an, ils ont augmenté de 1,6%, leur plus forte hausse en quatre ans, alors que les économistes attendaient une hausse de 1,3%.
Le taux d’inflation dans la zone euro a bondi de 0,7 point au mois de janvier pour revenir à un niveau de 1,8% plus fort qu’attendu et qui n’avait pas été connu depuis le mois de février 2013. En France, il est désormais de 1,4% et de 1,9% en Allemagne. Cette forte poussée de l’inflation est liée à un rebond des prix de l’énergie de 8,1% sur un an au sein de la zone, alors que l’inflation sous-jacente est quant à elle restée stable à un niveau de 0,9%, ce qui devrait permettre à la BCE de justifier le maintien de sa politique monétaire ultra-accommodante.
Le Fonds monétaire international (FMI) entend continuer à participer pleinement au troisième plan d’aide international à la Grèce, a déclaré hier le président de l’Eurogroupe. Jeroen Dijsselbloem réagissait ainsi à des informations faisant état de la volonté des pays de la zone euro de laisser le FMI de côté en raison de difficultés à s’accorder avec l’institution de Washington sur les réformes, les objectifs budgétaires et l’aménagement de la dette. «J’ai parlé à (la directrice générale du FMI Christine) Lagarde récemment et elle m’a réaffirmé que le FMI avait toujours la ferme intention de demeurer dans le programme et d’y participer pleinement», a-t-il dit à des journalistes.
Le Fonds monétaire international a dit hier prôner une politique budgétaire neutre dans la zone euro et non pas expansionniste comme l’a suggéré la Commission européenne. Cette position qui prend à revers l’exécutif européen figure dans une analyse régulière de l'économie de la zone euro qui a été présentée jeudi aux ministres des Finances des Dix-Neuf réunis à Bruxelles. Une politique budgétaire plus accommodante supposerait la création d’une capacité budgétaire centrale au niveau de la zone euro, afin d’absorber les chocs de tel ou tel pays, fait valoir le FMI en faisant référence au sujet sensible d’un budget indépendant de la zone euro.
Le Fonds monétaire international (FMI) entend continuer à participer pleinement au troisième plan d’aide international à la Grèce, a déclaré jeudi le président de l’Eurogroupe. Ce plan, d’un montant de 86 milliards d’euros, est versé par tranches en fonction de la mise en œuvre des réformes promises par la Grèce en août 2015 en échange de ces fonds. Jeroen Dijsselbloem réagissait ainsi à des informations faisant état de la volonté des pays de la zone euro de laisser le FMI de côté en raison de difficultés à s’accorder avec l’institution de Washington sur les réformes, les objectifs budgétaires et l’aménagement de la dette.
L’excédent courant record de l’Allemagne devrait légèrement diminuer cette année en raison du ralentissement des exportations et de la hausse des importations, a déclaré aujourd’hui le ministre de l’Economie, Sigmar Gabriel. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) ont à de multiples reprises ces dernières années appelé l’Allemagne à profiter de la faiblesse des taux d’intérêt pour augmenter ses investissements afin de réduire son excédent courant et celui de sa balance commerciale.