Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L'économie grecque a enregistré une croissance de 0,8% sur la période juillet-septembre par rapport aux trois mois précédents, selon la deuxième estimation publiée mardi par l’agence de statistiques Elstat, qui revoit ainsi en nette hausse sa première projection, de +0,5%, annoncée il y a deux semaines. Selon des données ajustées des variations saisonnières, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1,8% sur la période par rapport au troisième trimestre 2015, une donnée également supérieure à l’estimation initiale de +1,5%.
Le crédit aux entreprises a augmenté de 2,1% sur un an en octobre, chiffre le plus élevé enregistré depuis juin 2011, après +1,9% en septembre, montrent des statistiques publiées hier par la Banque centrale européenne (BCE). La croissance en rythme annuel de la masse monétaire M3 est néanmoins revenue à 4,4% le mois dernier, son rythme de hausse le plus faible depuis mars 2015, contre +5% en septembre. La hausse du crédit aux ménages est de son côté restée stable à 1,8%.
La croissance du crédit aux entreprises dans la zone euro a connu en octobre sa plus forte hausse depuis près de cinq ans et demi mais l’augmentation de la masse monétaire M3, considérée comme un indicateur avancé de l’activité économique, a sensiblement ralenti, montrent des statistiques publiées lundi par la Banque centrale européenne (BCE).
La confiance du consommateur s’est bien plus améliorée que prévu en novembre, suivant les chiffres publiés hier par la Commission européenne. L’indice la mesurant ressort à -6,1 points en première estimation contre -8,0 points en octobre, un plus haut de l’année. Dans l’Union européenne dans son ensemble, cet indice a augmenté de 0,7 point à -5,8 points.
Le Portugal a remboursé hier, par anticipation, 2,07 milliards d’euros de prêts au Fonds monétaire international (FMI), ce qui devrait permettre à Lisbonne d'éviter le paiement de 41 millions d’euros d’intérêts, a indiqué le gouvernement portugais. Ce montant correspond à des remboursements qui devaient être honorés entre septembre 2018 et février 2019, et représente 11% d’un prêt en cours s'élevant au total à 18,85 milliards d’euros, a précisé le ministère des Finances.
La confiance du consommateur s’est bien plus améliorée que prévu en novembre, suivant les chiffres publiés mardi par la Commission européenne. L’indice la mesurant ressort à -6,1 points en première estimation contre -8,0 points en octobre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un indice de -7,8 points. Dans l’Union européenne dans son ensemble, cet indice a augmenté de 0,7 point à -5,8 points.
Selon les données préliminaires de l’enquête réalisée par Markit, la croissance du secteur privé a très légèrement ralenti en mars dans la zone euro par rapport au plus haut niveau depuis deux ans et demi observé en février. L’indice PMI «composite», qui combine l’industrie et les services, a reculé de 53,3 à 53,2, alors que les économistes tablaient sur un chiffre inchangé. L’indice manufacturier est ressorti à 53, après 53,2 en février, tandis que L’indice des services a baissé de 52,6 à 52,4. Ces indices demeurent néanmoins nettement au-dessus du seuil de 50 marquant une expansion de l’activité. «La dynamique de la reprise se confirme. L’un des signes encourageants qu’en tireront les décideurs politiques est que le phénomène s'élargit pour inclure la France», note Chris Williamson, chef économiste chez Markit.
Malgré le ralentissement des économies émergentes, la société de gestion Threadneedle Investments se veut plus optimiste concernant la reprise économique mondiale, qui sera tirée par les pays développés. Threadneedle a ainsi relevé ses prévisions de croissance pour les Etats-Unis de 2,5% à 2,7%, et de 2,25% à 2,5% pour le Royaume-Uni. La croissance de la zone euro devrait ressortir à 1,1% cette année, contre 0,7% initialement escompté, «compte tenu de la bonne santé de l’Allemagne et d’une reprise plus vigoureuse que prévu en Espagne et en Irlande», souligne de Mark Burgess, CIO de Threadneedle. «La France et l’Italie, en revanche, devraient selon nous continuer à composer avec une conjoncture morose», prévient-il en revanche. En ce qui concerne les pays émergents, «le ralentissement de l’assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale américaine entraîne des sorties de capitaux de la région, au détriment des devises», ce qui devrait entraîner «toute une série de hausses des taux d’intérêt afin de protéger les monnaies», explique Mark Burgess. Ce qui pénalisera l’activité économique. Les choix d’investissement de Threadneedle demeure orientésvers les sociétés versant des dividendes en hausse, les bénéficiaires de fusions/acquisitions, et les sociétés bien placées pour bénéficier de la reprise économique mondiale.