Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Giorgia Meloni (parti Fratelli d’Italia, FdI), qui pourrait être chargée de former un gouvernement ce week-end après la victoire aux élections législatives italiennes du 25 septembre, s’est engagée mercredi soir à ce qu’il soit résolument pro-occidental, favorable à l’Otan et prenant toute sa part au sein de l’Europe. «Avec nous au gouvernement, l’Italie ne sera jamais le maillon faible de l’Occident», a-t-elle affirmé, ajoutant que tout parti qui serait en désaccord avec cette ligne serait privé de portefeuille ministériel. Ces propos ont été tenus après la divulgation d’enregistrements montrant son allié, Silvio Berlusconi (Forza Italia), en train de déclarer que le président ukrainien Volodimir Zelensky était à l’origine du conflit avec Moscou. L’ancien président du Conseil est un vieil ami du président russe Vladimir Poutine, et ces propos restent cohérents avec ses soutiens antérieurs à Moscou. Giorgia Meloni affirme vouloir perpétuer la ligne défendue par son prédécesseur Mario Draghi, qui avait soutenu sans réserve l’Ukraine et les différents trains de sanctions instaurés contre la Russie.
Giorgia Meloni (parti Fratelli d’Italia, FdI), qui pourrait être chargée de former un gouvernement ce week-end après la victoire aux élections législatives italiennes du 25 septembre, s’est engagée mercredi soir à ce qu’il soit résolument pro-occidental, favorable à l’Otan et prenant toute sa part au sein de l’Europe. «Avec nous au gouvernement, l’Italie ne sera jamais le maillon faible de l’Occident», a-t-elle affirmé, ajoutant que tout parti qui serait en désaccord avec cette ligne serait privé de portefeuille ministériel.
Alors que Liz Truss se bat pour se maintenir à la tête du gouvernement britannique, malgré le tour dramatique pris par la situation politique au Royaume-Uni dans son propre camp et la démission d’un nouveau ministre mercredi, la Banque d’Angleterre (BoE) affirme qu’elle réagira aux changements apportés au mini-budget. «Le MPC (Comité de politique monétaire, ndlr) est susceptible de réagir relativement rapidement aux nouvelles concernant la politique budgétaire», a déclaré le sous-gouverneur Ben Broadbent dans un discours prononcé jeudi à l’Imperial College. «Il reste à voir si les taux d’intérêt officiels doivent augmenter autant que les prix actuels sur les marchés financiers», a-t-il précisé.
L’Union européenne (UE) ne versera pas à la Pologne la plupart des 75 milliards d’euros de fonds de développement qui lui sont destinés jusqu’en 2027, à moins qu’elle ne réforme son système judiciaire, a déclaré lundi le porte-parole de la Commission européenne, Stefan de Keersmaecker. Invoquant un système judiciaire défaillant, cette dernière a déjà gelé quelque 35 milliards destinés à la Pologne dans le cadre du plan de relance post-pandémie (NextGeneration EU). La Commission a prévenu que la quasi-totalité des fonds de cohésion alloués à la Pologne dans le cadre du budget commun 2021-2027 du bloc était en jeu. La seule exception concernerait une fraction de ces fonds liée à l’assistance technique pour la mise en place de projets de développement, plutôt que leur mise en oeuvre effective, a ajouté le porte-parole.
L’Union européenne (UE) ne versera pas à la Pologne la plupart des 75 milliards d’euros de fonds de développement qui lui sont destinés jusqu’en 2027, à moins qu’elle ne réforme son système judiciaire, a déclaré lundi le porte-parole de la Commission européenne, Stefan de Keersmaecker. Invoquant un système judiciaire défaillant, cette dernière a déjà gelé quelque 35 milliards destinés à la Pologne dans le cadre du plan de relance post-pandémie (NextGeneration EU). La Commission a prévenu que la quasi-totalité des fonds de cohésion alloués à la Pologne dans le cadre du budget commun 2021-2027 du bloc était en jeu, vu que Varsovie ne respecte pas les normes démocratiques en matière d’indépendance judiciaire.
Xi Jinping a mis dimanche en exergue les questions de sécurité, notamment vis-à -vis de Taiwan, et a défendu sa gestion de l'épidémie de Covid-19 dans son discours d’ouverture du congrès du Parti communiste chinois (PCC), à l’issue duquel il devrait être reconduit pour un troisième mandat de cinq ans au poste de secrétaire général. Devant environ 2.300 délégués en provenance de toute la Chine réunis dans le vaste Palais de l’Assemblée du peuple, qui borde l’aile occidentale de la place Tiananmen à Pékin, le président chinois a jugé que les cinq années écoulées depuis le précédent congrès du PCC avaient été «extrêmement extraordinaires et anormales». Le dirigeant a plaidé en faveur d’un renforcement des capacités de préservation de la sécurité nationale de la Chine, de la sécurisation des approvisionnements alimentaires et énergétiques du pays, de l’amélioration des moyens de lutte contre les catastrophes et de la protection des données personnelles.
Après l’élection jeudi du président du Sénat, Ignazio La Russa du parti Fratelli d’Italia, malgré la défection de certains votes du parti de coalition Forza Italia, la Chambre des députés italienne a élu, vendredi matin par 222 voix sur 400, Lorenzo Fontana, membre de la Ligue (extrême droite) à sa présidence. Catholique traditionaliste, pro-Russie, anti-LGBT et eurosceptique, ce dernier avait au préalable fait l’objet d’une banderole déployée par les députés du Parti démocrate dénonçant le risque d’élire «un président homophobe pro-Poutine». Maintenant que les deux chambres ont trouvé leur président au sein de la coalition de droite ayant remporté les législatives du 25 septembre, Giorgia Meloni va poursuivre les négociations pour tenter de composer un gouvernement d’ici au 20 octobre.
Après l’élection jeudi du président du Sénat, Ignazio La Russa du parti Fratelli d’Italia, malgré la défection de certains votes du parti de coalition Forza Italia à cause des premières dissensions entre Silvio Berlusconi et la future cheffe du gouvernement Giorgia Meloni, la Chambre des députés italienne a élu, vendredi matin par 222 voix sur 400, Lorenzo Fontana, membre de la Ligue (extrême droite) à sa présidence. Ce dernier a finalement devancé, au bout d’un quatrième vote en deux jours, son collègue du troisième parti de coalition, Riccardo Molinari, pourtant favori la veille.
Le projet d’imposition des actionnaires adopté au palais Bourbon pourrait créer une brèche dans le dispositif de la flat tax, réforme phare du précédent quinquennat.
La coalition des droites emmenée par le parti Fratelli d’Italia (Giorgia Meloni) sorti gagnant des élections législatives du 25 septembre a connu des débuts laborieux, jeudi, pour la première séance du Parlement avec la défection d’une partie des élus de Forza Italia, qui n’ont pas souhaité voter pour Ignazio La Russa (Fratelli d’Italia), élu malgré tout président du Sénat (116 voix sur 200). L’ex-président du Conseil Silvio Berlusconi serait furieux contre Giorgia Meloni, dont la nomination comme cheffe du gouvernement n’est pas encore officielle, pour avoir refusé certaines de ses propositions concernant la nouvelle équipe. L’alliance peine toujours à s’entendre sur le partage des postes ministériels et à trouver un ministre de l’Economie. Alors que la Chambre des députés devait aussi élire son président jeudi, le vote semblait devoir être reporté à vendredi.
La fourniture de drones iraniens à la Russie constituerait une violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a entériné l’accord sur le nucléaire iranien, a averti jeudi le Quai d’Orsay en réaction aux «nombreuses informations» faisant état de l’usage de ces drones en Ukraine. L’Ukraine a fait état ces dernières semaines d’une multiplication des attaques menées par la Russie avec des drones Shahed-136 de fabrication iranienne. Téhéran nie fournir de tels appareils à Moscou.
Le montant des garanties accordées par l’Etat au secteur des hydrocarbures, qui pourraient s’arrêter en 2023, est déjà en chute libre depuis plusieurs années.
L’élection régionale test en Basse-Saxe dimanche s’est soldée par des résultats mitigés pour la coalition au pouvoir du chancelier Olaf Scholz, les sociaux-démocrates (SPD) remportant une nette victoire (33,2% des voix) tandis que les libéraux démocrates (FDP) ont essuyé un nouvel échec au parlement régional (moins des 5% nécessaires pour y siéger). Les conservateurs de la CDU obtiennent 28% et les Verts 14%. Selon certains experts, la débâcle du FDP risque de déstabiliser la coalition au pouvoir au niveau national. En pleine crise de l’énergie, elle pourrait aussi pâtir du score élevé (11,7%) réalisé par le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) dans un contexte de manifestations contre la vie chère.
L’élection régionale test en Basse-Saxe s’est soldée dimanche par des résultats mitigés pour la coalition au pouvoir du chancelier Olaf Scholz, les sociaux-démocrates (SPD) remportant une nette victoire (33,2% des voix) tandis que les libéraux démocrates (FDP) ont essuyé un nouvel échec au parlement régional (moins des 5% nécessaires pour y siéger). Les conservateurs de la CDU obtiennent 28% et les Verts 14%.
Les Etats-Unis vont fournir à l’Ukraine pour 625 millions de dollars d’aide militaire supplémentaire, a annoncé mardi la Maison Blanche. Joe Biden, le président américain, a pris cet engagement lors d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien, Volodimir Zelensky, a précisé la Maison Blanche. Cette nouvelle aide comprendra des lance-roquettes multiples de type Himars, fabriqués par le groupe américain d’armement Lockheed Martin.
Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a été mis en examen le 23 septembre pour «prise illégale d’intérêts» dans le cadre du dossier MSC, l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company avec lequel il entretenait des liens, a annoncé lundi le parquet national financier (PNF), confirmant une information de franceinfo. Le bras droit d’Emmanuel Macron a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté du chef de «trafic d’influence», a précisé le PNF dans un communiqué. «Aucune mesure de contrôle judiciaire n’a été prise à son encontre», a ajouté celui-ci. L’ex-directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, lorsque ce dernier était ministre de l’Economie et des Finances, était visé depuis 2018 par une plainte de l’association anti-corruption Anticor.
Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a été mis en examen le 23 septembre pour «prise illégale d’intérêts» dans le cadre du dossier MSC, l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company avec lequel il entretenait des liens, a annoncé lundi le parquet national financier (PNF), confirmant une information de franceinfo. Le bras droit d’Emmanuel Macron a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté du chef de «trafic d’influence», a précisé le PNF dans un communiqué. «Aucune mesure de contrôle judiciaire n’a été prise à son encontre», a ajouté celui-ci.