Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Le graphique ci-dessous présente deux paniers d’actions sensibles aux frais de douane américains en relatif du marché, l’un pour les États-Unis et l’autre pour l’Europe, ainsi qu’un indice d’incertitude lié aux politiques commerciales.
La Bourse de New York reste proche de son récent record début décembre mais sa progression semble de nouveau portée par les grandes valeurs de la tech. Le reste du marché ne suit pas.
Outre une valorisation élevée, le marché américain affiche un niveau de concentration au plus haut. Un peu plus de 60 valeurs seulement expliquent l’évolution de l’indice, à l’inverse d’autres marchés. Un facteur de fragilité.
Les événements en Syrie n’ont guère influencé les marchés qui ont réagi favorablement au ton plus accommodant de la banque centrale chinoise. Mais les investisseurs attendent de voir, tandis que la géopolitique reste une préoccupation majeure.
L’indicateur de cherté des actions américaines développé par Robert Shiller pourrait dépasser, dans les semaines qui viennent, son record datant de plus de 20 ans. Sa lecture est biaisée par les grandes valeurs de la tech. Un faux pas sur le secteur de l'IA pourrait provoquer un fort recul de la Bourse et des valorisations.
Après l’euphorie et les craintes suscitées par la victoire du candidat républicain, les marchés semblent plus attentistes que jamais. Les nominations aux postes clés donnent des pistes sur la future politique américaine.
La démission du gouvernement Barnier a été bien digérée par les investisseurs. Le spread de la dette française s'est détendu à 79 points de base face au Bund allemand. Jeudi soir, le président de la République a promis la désignation d'un nouveau premier ministre «dans les prochains jours» et un projet de loi de finances spécial «pour la mi-décembre».
La volatilité sur les marchés de taux reste élevée et garde les stigmates de la hausse de l’inflation. Celle des actions reste déprimée, notamment grâce à la forte progression des marchés. Une situation que peu voient évoluer.
Bien que l’éventualité d’une censure du gouvernement de Michel Barnier s’accentue d’heure en heure, les marchés ne l’ont pas encore intégrée. Le danger est pourtant bien là.
Les gestionnaires interrogés par L’Agefi entre le 20 et le 29 novembre 2024 ont nettement abaissé leurs prévisions sur les actions européennes et ont fortement rehaussé leurs anticipations sur les Etats-Unis.
Le regain d’incertitude politique et budgétaire en France s’est traduit dans le spread OAT-Bund mais aussi à la Bourse de Paris qui a accru son retard en Europe. La Deutsche Börse semble offrir plus d’atouts.
Le gestionnaire d’actifs britannique Liontrust a annoncé, jeudi 28 novembre, le lancement d’un programme de rachat d’actions ordinaires pour un montant pouvant aller jusqu’à 5 millions de livres sterling (6 millions d’euros). Cela, dans le but de réduire son flottant (64.935.384 actions ordinaires au 28 novembre 2024). Singer Capital Markets assurera les rachats de façon indépendante, via les réserves de cash de Liontrust, dans la limite de 75.000 actions ordinaires par séance de bourse. Le programme se poursuivra jusqu’au 31 mars 2025.