La première ministre Elisabeth Borne a annoncé mardi sur Franceinfo le retrait de la partie controversée du décret sur l’assurance-chômage annoncée le 23 décembre, qui devait réduire la durée d’indemnisation de 40% si le chômage venait à passer sous les 6% (au lieu de 7,3% actuellement). Cette disposition avait suscité la colère des syndicats. Comme annoncé fin novembre, le décret prévoit une baisse de 25% de la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février en métropole. Le cabinet du ministre du Travail Olivier Dussopt a ajouté que «le principe de contracyclicité est désormais dans la loi publiée le 21 décembre et sera donc un des éléments centraux de la future négociation des partenaires sociaux au sujet des règles d’indemnisation à compter de janvier 2024».
La première ministre Elisabeth Borne a annoncé mardi sur Franceinfo le retrait de la partie controversée du décret sur l’assurance-chômage annoncée le 23 décembre, qui devait réduire la durée d’indemnisation de 40% si le chômage vebait à passer sous les 6% (au lieu de 7,3% actuellement). Cette disposition avait suscité la colère des syndicats. «J’entends que ce point n’a peut-être pas suffisamment fait l’objet de discussions, donc nous allons le retirer, ce troisième niveau du décret qui entrera en vigueur au 1er février, et nous remettrons ce sujet dans la concertation sur les futures règles de l’assurance-chômage», a-t-elle précisé.
L’Unédic a dressé un premier bilan de la réforme de l’assurance chômage 2019, en estimant (au vu de résultats à fin juin) une baisse moyenne de 16% des allocations journalières, selon des documents internes consultés mercredi par l’AFP. Entrée en vigueur fin 2021, cette réforme avait durci les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi, en particulier ceux alternant périodes de travail et d’inactivité. La baisse serait plus importante chez les moins de 25 ans (-26%), les allocataires sortant de CDD (-30%) ou de contrat d’intérim (-37%). L’Unédic évalue par ailleurs les effets de la nouvelle réforme, dévoilée fin novembre, qui devrait engendrer une baisse de 25% de la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi ouvrant des droits à partir du 1er février.
La faiblesse relative des défaillances d'entreprises cette année cache des chiffres plus inquiétants au niveau des TPE et des PME. L'analyse d'Alain Tourdjman, directeur des études économiques de BPCE.
Malgré un environnement incertain, l’activité continue à résister, s’étonne la Banque de France dans sa dernière enquête de conjoncture. L’activité a progressé dans chacun des trois grands secteurs en novembre (service, industrie, construction), de façon plus prononcée qu’anticipé le mois dernier, mais devrait ralentir en décembre. Les difficultés de recrutement restent mentionnées par plus de la moitié des entreprises, tandis que la situation de trésorerie continue de se dégrader. Concernant les effets de la situation énergétique, 24 % des entreprises indiquent que leur activité du mois passé a été affectée, et 35 % des entreprises s’attendent à un impact dans les trois prochains mois. Le PIB est attendu en légère hausse en novembre et quasi stable en décembre.
Malgré un environnement très incertain, l’activité continue à résister, s’étonne la Banque de France dans sa dernière enquête de conjoncture. L’activité a progressé dans chacun des trois grands secteurs en novembre (service, industrie, construction), de façon plus prononcée qu’anticipé le mois dernier, mais devrait ralentir en décembre. Les difficultés de recrutement restent mentionnées par plus de la moitié des entreprises, tandis que la situation de trésorerie continue de se dégrader. Concernant les conséquences de la situation énergétique, 24 % des entreprises indiquent que leur activité du mois passé a été affectée, et 35 % des entreprises s’attendent à un impact sur leur activité dans les trois prochains mois.
L’Agence France Trésor (AFT) a présenté mercredi le programme indicatif de financement de l’Etat arrêté par le ministre de l’Economie en s’appuyant sur le projet de loi de finances pour 2022. Celui-ci prévoit des émissions à moyen et long terme (OAT) nettes de rachats de 270 milliards d’euros en 2023, soit 10 milliards de plus qu’en 2022, 2021 et 2020, conformément à ce qui avait été annoncé en septembre.
L’indicateur du climat des affaires en France est ressorti à 102 en novembre, stable depuis septembre. « La situation conjoncturelle se détériore quelque peu dans l’industrie, le bâtiment et les services par rapport à octobre, mais s’améliore dans le commerce de gros par rapport à septembre. Elle est par ailleurs stable dans le commerce de détail», a précisé jeudi l’Insee.
L’indicateur du climat des affaires est ressorti à 102 en novembre, stable depuis septembre. « La situation conjoncturelle se détériore quelque peu dans l’industrie, le bâtiment et les services par rapport à octobre, mais s’améliore dans le commerce de gros par rapport à septembre. Elle est par ailleurs stable dans le commerce de détail », précise l’Insee.