Nos articles d’actualité et d’analyse sur les dernières innovations liées à la blockchain (chaîne de blocks) et à leurs applications dans l’industrie financière.
Euphorie. En 2017, les initial coin offerings (ICO), qui consistent pour un projet de Blockchain à lever des fonds en échange de « tokens » auprès d’une communauté d’investisseurs, ont permis de lever plus de 5 milliards de dollars dans le monde pour 800 transactions, d’après CBInsights. Le quatrième trimestre représente à lui seul 2,8 milliards de dollars collectés. Par comparaison, les levées de fonds auprès d’investisseurs en fonds propres, essentiellement des capital-risqueurs, atteignent à peine un milliard pour 215 opérations dans le secteur. En levant 230 millions de dollars, Tezos a été la plus importante ICO de l’année, suivie de Filecoin pour plus de 200 millions. Côté venture, R3 a établi le record de l’année avec 107 millions.
La commissaire européenne chargée du Numérique, la Bulgare Mariya Gabriel, doit lancer aujourd’hui un «observatoire de la blockchain», chargé de suivre les derniers développements de cette technologie. Cet observatoire complétera le rôle d’une autre structure de la Commission, la «Task Force» sur la fintech lancé fin 2016. A ce stade, aucune action législative n’est prévue sur la blockchain. Sur la fintech, en revanche, un plan d’action est attendu en mars, avec des projets de texte sur le financement participatif et le peer-to-peer lending.
La commissaire européenne chargée du numérique, la Bulgare Mariya Gabriel, doit lancer ce jeudi un « observatoire de la blockchain », chargé de suivre les derniers développements de cette technologie. Cet observatoire complétera le rôle d’une autre structure de la Commission, la « Task Force » sur la Fintech lancé fin 2016.
Le Crédit Agricole a annoncé vendredi tester une solution visant à simplifier et accélérer les virements de ses clients frontaliers travaillant à l’étranger. Grâce à une blockchain privée développée par la fintech californienne Ripple, cette expérimentation doit permettre de réaliser des opérations de virements financiers transfrontaliers en quelques minutes. Cette expérience de 6 mois est pilotée par Crédit Agricole Payment Services et consistera en des transferts de salaires en francs suisses pour 90.000 clients frontaliers, entre la Caisse régionale Crédit Agricole des Savoie et la banque suisse, Crédit Agricole Next Bank. Un test de paiement transfrontalier par blockchain avait déjà été réalisé par la banque espagnole BBVA en partenariat avec Ripple.
A l’instar de la start-up du droit legalstart.fr qui a formulé une offre récemment, l’entreprise innovanteIpocamp compte bien révolutionner l’inscription des œuvres créatives, en proposant un copyright 2.0 dans la blockchain.
Le Crédit Agricole a annoncé aujourd’hui tester une solution visant à simplifier et accélérer les virements de ses clients frontaliers travaillant à l’étranger. Grâce à une blockchain privée développée par la fintech californienne Ripple, cette expérimentation doit permettre de réaliser des opérations de virements financiers transfrontaliers en quelques minutes. Ce processus incluant une opération de change est, par ailleurs, piloté directement via le smartphone du client.
Avec l’aide des banques ING, Société Générale et ABN Amro, le groupe de négoce de matières premières Louis Dreyfus Company (LDC) a utilisé la blockchain pour envoyer un cargo de soja depuis les Etats-Unis jusqu’en Chine, au groupe Shandong Bohi Industry Co (Bohi), selon un communiqué publié hier. Il s’agit, affirment-ils, de la première transaction de produits agricoles via une plate-forme blockchain. «Pour la première fois dans le secteur des matières premières agricoles, cette transaction comprenait un ensemble complet de documents numérisés (contrat de vente, lettre de crédit, certificats) et la correspondance automatique des données, évitant ainsi la duplication des tâches et les vérifications manuelles», souligne le communiqué.
Avec l’aide des banques ING, Société Générale et ABN Amro, le groupe de négoce de matières premières Louis Dreyfus Company (LDC) a utilisé la blockchain pour envoyer un cargo de soja depuis les Etats-Unis jusqu’en Chine, au groupe Shandong Bohi Industry Co (Bohi), selon un communiqué publié aujourd’hui. Il s’agit, affirment-ils, de la première transaction de produits agricoles via une plate-forme blockchain. « Pour la première fois dans le secteur des matières premières agricoles, cette transaction comprenait un ensemble complet de documents numérisés (contrat de vente, lettre de crédit, certificats) et la correspondance automatique des données, évitant ainsi la duplication des tâches et les vérifications manuelles », souligne le communiqué.
... de « Ledger » vendus depuis février 2016. Cet appareil, conçu et partiellement fabriqué en France, ressemble à une clé USB pour le Nano S ou à une mini-tablette pour le Ledger Blue, mais sa technologie bien plus sophistiquée lui permet de conserver de façon sécurisée des crypto-monnaies et les clés nécessaires pour réaliser des transactions. Nouveauté : le Ledger Vault est proposé aux institutions financières pour sécuriser leurs propres crypto-devises ou celles de leurs clients.
Du point de vue des institutionnels, ce nouveau moyen de « trading » n’amenuise pas encore les risques liés à des monnaies virtuelles par définition non régulées.
Le gestionnaire d’actifs BNP Paribas Asset Management a annoncé hier avoir réalisé avec succès sa première transaction de souscription dans un fonds en utilisant la technologie blockchain, de l’instruction de l’ordre jusqu’à l’exécution de l’opération. Ce test réalisé fin 2017 «était le premier à s’appuyer sur l’interopérabilité entre des blockchains indépendantes», souligne le groupe dans un communiqué. BNP Paribas AM s’est appuyée sur le programme blockchain de BNP Paribas Securities Services (BP2S), baptisé Fund Link, qui a été développé début 2017 avec Axa IM, mais aussi sur FundsDLT, une initiative conjointe de Fundsquare (filiale de la Bourse de Luxembourg), InTech (filiale du Groupe POST) et KPMG Luxembourg.
Le gestionnaire d’actifs BNP Paribas Asset Management a annoncé aujourd’hui avoir réalisé avec succès sa première transaction de souscription dans un fonds en utilisant la technologie blockchain, de l’instruction de l’ordre jusqu’à l’exécution de l’opération. Ce test réalisé fin 2017 « était le premier à s’appuyer sur l’interopérabilité entre des blockchains indépendantes », souligne le groupe dans un communiqué.
Dans un entretien à la chaîne de télévision Fox Business Network, le directeur général de JPMorgan dit regretter d’avoir qualifié de «fraude» le bitcoin en septembre dernier. «Je ne m’intéresse pas du tout au sujet» à titre personnel, a précisé Jamie Dimon. Le patron de la banque américaine souligne que la blockchain, technologie qui sous-tend les monnaies virtuelles, est «réelle» et estime que les initial coin offerings (ICO), des levées de fonds réalisées en cryptomonnaie, doivent être évaluées «au cas par cas.»
Dans un entretien à la chaîne de télévision Fox Business Network, le directeur général de JPMorgan reconnait regretter d’avoir qualifié de «fraude» le bitcoin en septembre dernier. «Je ne m’intéresse pas du tout au sujet» à titre personnel, a précisé Jamie Dimon. Le patron de la banque américaine souligne que la blockchain, technologie qui sous-tend les monnaies virtuelles, est «réelle» et estime que les initial coin offerings (ICO), des levées de fonds réalisées en cryptomonnaie, doivent être évaluées «au cas par cas.»
Lombard Odier IM a annoncé hier avoir mené à bien «vraisemblablement [l’une des] premières transactions effectuées sur les marchés obligataires secondaires en utilisant la blockchain». Le gérant a acquis les titres pour le compte du fonds LO Insurance Linked Opportunities Fund via un processus de règlement-livraison auprès de Solidum Partners, société de conseil en investissement spécialisée dans les titres assurantiels (ILS). Les obligations ont été émises par Solidum en août 2017 en utilisant une blockchain privée au bénéfice de participants sélectionnés sur invitation. Selon Solidum, cette émission Dom Re de 15 millions de dollars est la première transaction de cat bonds effectuée selon un tel schéma.
Lombard Odier IM a annoncé aujourd’hui avoir mené à bien « vraisemblablement [l’une des] premières transactions effectuées sur les marchés obligataires secondaires en utilisant la blockchain ». Le gérant a acquis les titres pour le compte du fonds LO Insurance Linked Opportunities Fund via un processus de règlement-livraison auprès de Solidum Partners, société de conseil en investissement spécialisée dans les titres assurantiels (ILS). Les obligations ont été émises par Solidum en août 2017 en utilisant une blockchain privée au bénéfice de participants sélectionnés sur invitation. Selon Solidum, cette émission Dom Re de 15 millions de dollars est la première transaction de cat bonds effectuée selon un tel schéma.
En 1999, il suffisait qu’une entreprise de la vieille économie rajoute un « .com » à son nom pour qu’aussitôt les investisseurs s’emballent. Presque 20 ans plus tard, c’est la Blockchain qui sert de fontaine de jouvence. Long Island Iced Tea, un fabricant américain de thé glacé – activité peu « disruptive » s’il en est –, a eu la bonne idée d’annoncer le 21 décembre qu’il se rebaptiserait Long Blockchain Corp et centrerait désormais ses activités sur la technologie du registre décentralisé. Bingo ! Le cours de l’action a plus que triplé le jour même sur le Nasdaq. La société continuera tout de même à abreuver les amateurs de boissons fraîches et garanties sans bulles, si ses actionnaires ne se font pas rincer en Bourse avant.
La Bourse australienne (ASX) a annoncé hier sa prochaine utilisation de la technologie blockchain pour l’ensemble des transactions sur actions. C’est Digital Asset Holding LLC, une start-up créée par JPMorgan qui a fourni la technologie. «Nous sommes la première Bourse à franchir ce pas» a souligné Peter Hiom, président d’ASX, lors d’un échange avec les journalistes. ASX souligne que ce transfert pourrait aider le régulateur dans sa tâche, puisqu’il disposera de l’information sur l’ensemble des transactions.