Nos articles d’actualité et d’analyse sur les dernières innovations liées à la blockchain (chaîne de blocks) et à leurs applications dans l’industrie financière.
La Bourse australienne (ASX) a annoncé ce jeudi sa prochaine utilisation de la technologie blockchain pour l’ensemble des transactions sur actions. C’est Digital Asset Holding LLC, une startup créée par JPMorgan qui a fourni la technologie. « Nous sommes la première Bourse à franchir ce pas » a souligné Perter Hiom, président d’ASX, à l’occasion d’un échange avec les journalistes. ASX souligne que ce transfert pourrait aider le régulateur dans sa tâche, puisqu’il disposera de l’information sur l’ensemble des transactions.
La deuxième banque espagnole, BBVA, a annoncé hier avoir mené en collaboration avec la start-up Wave, basée en Israël, le premier pilote utilisant la blockchain pour automatiser la soumission électronique de documents dans une transaction d’import-export entre l’Europe et l’Amérique latine. Grâce à la technologie blockchain, «le temps requis pour envoyer, vérifier et autoriser une transaction de commerce international, qui varie normalement entre sept et dix jours, a été réduit à 2,5 heures», se réjouit BBVA dans un communiqué. Le paiement a été réalisé en utilisant une lettre de crédit, le système de paiement le plus répandu dans les transactions de commerce international, souligne la banque. La filiale espagnole de BBVA a émis la lettre et la filiale mexicaine du groupe, BBVA Bancomer, a traité le paiement.
La deuxième banque espagnole BBVA a annoncé lundi avoir mené, en collaboration avec la start-up Wave, basée en Israël, le premier pilote utilisant la blockchain pour automatiser la soumission électronique de documents dans une transaction d’import-export entre l’Europe et l’Amérique latine. Grâce à la technologie blockchain, « le temps requis pour envoyer, vérifier et autoriser une transaction de commerce international, qui varie normalement entre sept et dix jours, a été réduit à 2,5 heures », se réjouit BBVA dans un communiqué.
Le spécialiste de la gestion quantitative lance un fonds alternatif qui permettra aux investisseurs qualifiés et institutionnels de diversifier leurs expositions financières en misant sur la cryptodevise.
La forte volatilité des cryptomonnaies ces derniers jours illustre les risques importants encourus par les investisseurs dans ces marchés encore opaques.
Allianz Risk Transfer, filiale dédiée au transfert alternatif de risques d’Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS), la filiale d’Allianz dédiée aux grands risques d’entreprises, a annoncé aujourd’hui avoir mis en œuvre un prototype de blockchain pour le programme mondial d’une captive d’assurance. Les captives sont des programmes d’auto-assurance mis en place par des multinationales qui préfèrent s’assurer elles-mêmes plutôt que souscrire une police à l’extérieur. En tant que « fronteur», Allianz Risk Transfer travaille en partenariat avec le client détenteur de la captive pour administrer chaque programme.
Une dizaine de grandes entreprises présentes dans la production de pétrole (BP, Shell, Statoil), le négoce de matières premières (Gunvor, Koch Supply & Trading, Mercuria) et le financement du secteur de l’énergie (ABN Amro, ING, la Sociéte Générale) ont annoncé aujourd’hui développer ensemble une plate-forme numérique basée sur la blockchain pour l’échange de matières premières énergétiques. Elle « est destinée à mener la migration vers la blockchain de toutes les formes de données sur les transactions énergétiques », précise un communiqué.
La start-up française Stratumn, qui fournit des logiciels aux entreprises pour sécuriser et réduire le coût de leurs échanges d’informations, à l’aide de blockchains privées, a annoncé aujourd’hui l’extension de sa levée de fonds avec l’entrée au capital de C. Entrepreneurs, le fonds d’investissement de BNP Paribas Cardif spécialisé dans les start-ups et géré par Cathay Innovation. Début juin, Stratumn avait levé 7 millions d’euros auprès de CNP Assurances, Otium Venture, le Nasdaq et Digital Currency Group. Grâce à BNP Paribas Cardif, le tour de table atteint désormais 8 millions d’euros.
Régulation. Alors que les levées des fonds en cryptomonnaies, ou initial coin offerings (ICO), ont déjà atteint plus de 3 milliards de dollars à travers le monde, l’Autorité des marchés financiers (AMF) est la première autorité financière à avoir lancé, la semaine dernière et jusqu’au 22 décembre 2017, une consultation de place visant à définir la manière dont ces opérations peuvent être encadrées. Elle évoque trois pistes : un guide de bonnes pratiques non contraignant, une extension des règles existantes si les ICO sont considérées comme une offre de titres financiers, ou une réglementation nouvelle adaptée aux ICO. Cette approche se démarque de celle des autres régulateurs qui, comme en Chine ou en Corée du Sud, ont strictement interdit les ICO ou ont mis en garde les investisseurs sur les aspects extrêmement risqués de ces opérations, à l’image des autorités américaine et britannique. En France, quatre ICO ont été réalisées à ce jour pour un total de 80 millions d’euros : Beyond the Void, iExec, Domraider et Ark.
La plate-forme de trading en ligne a décidé de donner à ses clients un accès à des trackers sur les monnaies virtuelles Bitcoin et Ethereum, «en réponse à l’intérêt croissant pour les cryptomonnaies, en grande partie dû à l’augmentation de l’offre et la demande en Asie». Les clients de Saxo Banque pourront investir sur le Bitcoin grâce à deux nouveaux ETN, en couronne suédoise et en euro, conçus pour suivre le mouvement de celui-ci par rapport au dollar. Deux autres ETN donneront accès à l’Ethereum. Les quatre trackers sont émis par XBT Provider AB et négociés sur Nasdaq OMX Stockholm, «sans effet de levier».
La plate-forme de trading en ligne a décidé de donner à ses clients un accès à des trackers sur les monnaies virtuelles Bitcoin et Ethereum, «en réponse à l’intérêt croissant pour les cryptomonnaies, en grande partie dû à l’augmentation de l’offre et la demande en Asie», selon un communiqué. Les clients de Saxo Banque pourront investir sur le Bitcoin grâce à deux nouveaux ETN, en couronne suédoise et en euro, conçus pour suivre le mouvement de celui-ci par rapport au dollar américain. Deux autres ETN donneront accès à l’Ethereum. Les quatre trackers sont émis par XBT Provider AB et négociés sur Nasdaq OMX Stockholm, «sans effet de levier».
Le tout premier ETN (exchange-traded note) répliquant la performance de l’ether, la crypto-monnaie de la Blockchain Ethereum, a vu le jour la semaine dernière au Nasdaq de Stockholm. Il s’agit plus précisément de deux produits, l’un en couronnes suédoises et l’autre en euros. La Bourse suédoise devient le premier opérateur offrant une exposition à deux cryptomonnaies, des ETN bitcoin étant déjà listés depuis plus de deux ans.
Les fonds spéculatifs qui parient sur les cryptomonnaies ont dépassé le nombre de 100 pour la première fois, dont les trois quarts ont été lancés en 2017, selon des données publiées hier par la fintech de recherche Autonomous NEXT. Ces fonds étaient au nombre de 55 le 29 août et de 110 le 18 octobre, les investisseurs étant nombreux à entrer sur le marché des cryptomonnaies qui a vu sa valeur multipliée par 10 cette année. Sur les 110 fonds, 84 ont vu le jour en 2017, 11 en 2016 et le reste à une date antérieure, selon les données. Leurs actifs cumulés se montent à 2,2 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros).
Le consortium des banques fondatrices de la plate-forme Digital Trade Chain (DTC), qui souhaite simplifier le commerce international grâce à la blockchain, va rebaptiser cette initiative commune we.trade et créer une co-entreprise (JV) basée en Irlande d’ici à fin 2017, selon un communiqué publié hier. Cette JV sera propriétaire de la plate-forme et chargée de la gérer et de la distribuer. Depuis janvier 2017, le groupe initial de sept banques (Natixis, Société Générale, Deutsche Bank, HSBC, KBC, Rabobank, UniCredit), partenaires d’IBM, a été rejoint par Santander. Leurs clients commenceront à tester la plate-forme en février 2018, et cette dernière sera commercialisée à partir du deuxième trimestre.
Le consortium des banques fondatrices de la plate-forme Digital Trade Chain (DTC), qui souhaite simplifier le commerce international grâce à la blockchain, vont rebaptiser leur initiative commune we.trade et créer une co-entreprise (JV) basée en Irlande d’ici à fin 2017, selon un communiqué publié aujourd’hui. Cette JV co-détenue sera propriétaire de la plate-forme et chargée de la gérer et de la distribuer. « En raison de l’expansion et de l’internationalisation de la plate-forme, le consortium a décidé de [la] renommer [avec] la marque plus attirante et plus forte de we.trade », expliquent les banques.
BNP Paribas et EY ont annoncé aujourd’hui avoir mis en œuvre avec succès un pilote démontrant la faisabilité de l’utilisation d’une blockchain pour optimiser les opérations mondiales de trésorerie interne de la banque.
Les banques fondatrices veulent établir avant fin 2017 une joint venture qui détiendra, gérera et distribuera la plateforme fondée sur la blockchain et dont le nom change.