Les 12 premières banques de financement et d’investissement (BFI) mondiales ont atteint des revenus au plus haut niveau depuis cinq ans à 44 milliards de dollars (milliards d’euros) au premier trimestre, en hausse de 12% sur un an, selon le cabinet Coalition. L’activité a été tirée par les métiers de taux et change, en progression de 20% en rythme annuel, à 22,7 milliards de dollars. Les métiers d’actions et de banque d’investissement (fusions-acquisitions et émissions primaires), au poids quasi égal, ont progressé de respectivement 3% et 7%. Les activités de marchés ont profité de la volatilité liée au krach boursier de mars et aux baisses de taux de plusieurs banques centrales. Avec de fortes différences entre les acteurs: les banques américaines ont par exemple bondi de 30% en moyenne dans le trading, tandis que les banques françaises ont accusé des pertes dans les dérivés actions liées à la suppression des dividendes. Les BFI ont accéléré la décrue de leurs effectifs, en contraction de 5% sur un an, avec 49.000 équivalents temps plein en front office à fin mars. Les personnels ont même fondu de 10% dans les métiers actions par rapport à fin mars 2019.