
Non-coté, la démocratisation sera digitale ou ne sera pas
Longtemps réservé aux investisseurs institutionnels, le capital-investissement a amorcé depuis quelques années son ouverture aux clients particuliers. En France, si l’on exclut les historiques fonds fiscaux dont les performances, hors avantage fiscal, n’ont jamais vraiment été au rendez-vous, le mouvement de démocratisation du private equity a commencé avec la loi Macron de 2015, puis accéléré avec la loi Pacte de 2019 qui a permis d’intégrer l’investissement dans des véhicules de capital-investissement au sein d’unités de compte (UC) de l’assurance-vie. De premières offres ont alors émergé à l’initiative de certaines sociétés de gestion en partenariat avec des assureurs.
Ce premier élargissement de la clientèle, au succès tout relatif, a été suivi par des initiatives beaucoup plus élaborées ces deux dernières années. Plusieurs gérants ou plateformes d’investissement ont lancé des offres proposant un accès aux clients particuliers à des investissements de qualité institutionnelle. La première initiative en France est venue de Bpifrance, avec son fonds Entreprises 1 en septembre 2020, permettant, dès 5.000 euros, aux investisseurs non professionnels d’être exposés à un portefeuille de fonds dans lesquels Bpifrance est investie. Le fonds Entreprises 2, dont le ticket a été abaissé à 3.000 euros, a été lancé début 2022 et un troisième véhicule devrait voir le jour rapidement.
Ce mouvement de démocratisation à l’initiative des pouvoirs publics a convaincu bon nombre d’acteurs qui ont rapidement lancé leurs produits. Emanation d’Altamir et porté par Frédéric Stolar, Altaroc propose depuis plus d’un an d’investir dans ses fonds de fonds exposés aux meilleurs véhicules de private equity de la planète, tels que Bridgepoint, Insight Partners ou encore General Atlantic. Peqan, fondé par Jean-Philippe Hecketsweiler, a suivi à peu près la même logique. En parallèle, des plateformes spécialisées dans l’investissement en non-coté ont commencé à lancer des gammes de fonds aux particuliers, en leur proposant la plupart du temps de passer par des feeders (fonds nourriciers) pour bénéficier d’une qualité institutionnelle. Private Corner ou Airfund en France, Moonfare en Allemagne et PM Alpha au Royaume-Uni font partie de ces nouvelles plateformes donnant accès à des fonds de renommée internationale. Et plusieurs sociétés de gestion ont décidé de créer en interne des véhicules dédiés au retail aux côtés de leurs clients institutionnels, à l’image d’Eurazeo ou Mirova tout récemment.
Ticket encore elévé
Si cette nouvelle accessibilité semble être une tendance irréversible, s’agit-il pour autant d’une véritable démocratisation ? La plupart de ces offres visent uniquement les particuliers fortunés qui peuvent investir des tickets de 50.000 ou 100.000 euros. Il existe certes des exceptions comme les véhicules de Bpifrance ou d’Eurazeo qui acceptent des investissements de quelques milliers d’euros, mais ces produits demeurent encore rares. Et pour cause ! Les problématiques de gestion des porteurs de parts de fonds par les sociétés de gestion et leurs dépositaires sont totalement différentes selon que ceux-ci sont quelques dizaines ou des milliers. La principale raison est que les outils technologiques actuels pour gérer une masse d’investisseurs beaucoup plus importante que dans les fonds institutionnels connaissent encore des limites. « La démocratisation du private equity, c’est la baisse du ticket minimum d’entrée et la digitalisation », expliquait Gorka Gonzalez, responsable de l’activité retail chez Bpifrance, à l’occasion d’une table ronde sur ce thème à l’Ipem 2022 (International Private Equity Market) à Cannes.
La souscription, qui comprend le KYC (Know your customer) et l’AML (anti-blanchiment), est aujourd’hui entièrement digitalisée, mais pour la suite de la vie de l’investissement, des obstacles subsistent et bon nombre de plateformes tentent d’y apporter des solutions. « Un des principaux challenges est la gestion du nombre de porteurs après la souscription s’il s’agit de fonds fermés à engagements. ll existe très peu d’outils qui permettent de gérer un registre de 10.000 personnes, sauf en assurance-vie où le client du fonds est l’assureur qui gère lui-même le registre de ses assurés. Mais tous les véhicules ne sont pas éligibles à l’assurance-vie, ce qui nécessite souvent un agrément de l’Autorité des marchés financiers », explique Karine Litou, responsable adjointe du capital privé chez BNP Paribas Securities Services.
Le sujet des appels de fonds et des distributions notamment est crucial. Une société de gestion qui lève auprès de 50 ou 100 investisseurs institutionnels, ou ses prestataires de services, n’a pas les équipes en interne pour gérer des flux pour des milliers de souscripteurs. Même problématique pour les conseillers en gestion de patrimoine ou les banquiers privés, les canaux de distribution privilégiés de ces nouvelles offres.
« Tokenization »
Moonfare ou PM Alpha, qui permettent aux gérants de distribuer leurs fonds via leur plateforme et assurent aux banquiers privés une technologie garantissant la bonne allocation de leurs clients en fonction de leurs objectifs de placement, revendiquent être digitaux à 100 % du front au back-office, via notamment des solutions de paiement intégrées pour faciliter la gestion des flux. Mais là encore, elles sont réservées à des clients fortunés.
Des nouvelles technologies peuvent toutefois faciliter la gestion de souscripteurs mass-market. « Nous utilisons la blockchain pour tenir le registre et gérer le passif des fonds », indique Yann Charraire, cofondateur d’Airfund. Même choix chez Eurazeo, qui a choisi de travailler avec la plateforme Iznes pour sa nouvelle offre au retail. « C’est le premier fonds de private equity en France dont le registre est sur la blockchain afin de faciliter la traçabilité des investisseurs et l’identification du passif », souligne Christophe Bavière, membre du directoire d’Eurazeo.
Et quitte à explorer les possibilités de la blockchain, plusieurs gérants ou plateformes, dont Airfund, réfléchissent à recourir à la « tokenization » des véhicules de private equity pour en faciliter la souscription, faire baisser encore davantage le ticket d’entrée, optimiser la gestion des clients et donc les coûts opérationnels inhérents à une telle masse de souscripteurs.
La technologie devrait aussi permettre de lever un obstacle majeur à l’intérêt des particuliers pour le capital-investissement : l’illiquidité de l’investissement. Sans promettre une liquidité permanente, impossible à l’exception des assureurs-vie dans le cadre des UC, des plateformes commencent à en offrir un certain degré grâce au numérique. « Nous utilisons notre technologie pour créer de la liquidité à la manière d’un ETF (exchange-traded fund) et nous offrons une fenêtre semestrielle de liquidité à nos clients sur la plateforme », détaillait Frederik Meheus, managing director de Moonfare, lors de l’Ipem.
Si la démocratisation du private equity est encore naissante, nul doute que la technologie va la faire croître de manière exponentielle.

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Le premier déplacement de Sébastien Lecornu est consacré à la santé
Paris - Sébastien Lecornu se rend samedi en province, à Mâcon, pour son premier déplacement en tant que Premier ministre, délaissant pendant quelques heures les concertations qu’il mène activement à Paris avant de former un gouvernement. Quatre jours à peine après sa nomination, le nouveau et jeune (39 ans) locataire de Matignon va à la rencontre des Français pour qui il reste encore un inconnu. Il échangera notamment avec des salariés d’un centre de santé de la préfecture de Saône-et-Loire dont le but est d’améliorer l’accès aux soins. Il s’agit pour lui de convaincre l’opinion autant que les forces politiques du bien-fondé de sa méthode: trouver des terrains d’entente, en particulier sur le budget, permettant de gouverner sans majorité. Lui-même élu local de l’Eure, où il a été maire, président de département et sénateur, ce fils d’une secrétaire médicale et d’un technicien de l’aéronautique avait assuré dès le soir de sa nomination «mesurer les attentes» de ses concitoyens et «les difficultés» qu’ils rencontraient. Sébastien Lecornu est très proche d’Emmanuel Macron, avec qui il a encore longuement déjeuné vendredi à l’Elysée. Sa nomination coïncide avec plusieurs mouvements sociaux. Le jour de sa prise de fonction, une journée de mobilisation lancée sur les réseaux sociaux pour «bloquer» le pays a réuni 200.000 manifestants, et une autre journée de manifestations à l’appel des syndicats est prévue jeudi. Une parole sobre «Il y a une grande colère» chez les salariés, a rapporté Marylise Léon, la patronne de la CFDT, premier syndicat de France, à l’issue d’une entrevue vendredi avec le nouveau Premier ministre qui lui a dit travailler sur une «contribution des plus hauts revenus» dans le budget 2026. C’est sur le budget que ses deux prédécesseurs, François Bayrou et Michel Barnier, sont tombés. Et Sébastien Lecornu cherche en priorité une forme d’entente avec les socialistes. Mais il lui faut dans le même temps réduire les déficits, alors que l’agence de notation Fitch a dégradé vendredi soir la note de la dette française. Le centre et la droite de la coalition gouvernementale se disent prêts à taxer plus fortement les ultra-riches sans pour autant aller jusqu'à l’instauration de la taxe Zucman sur les plus hauts patrimoines, mesure phare brandie par les socialistes et dont LR ne veut pas. Une telle mesure marquerait en tout cas une des «ruptures» au fond prônées par Sébastien Lecornu à son arrivée, puisqu’elle briserait le tabou des hausses d’impôts de la macronie. Sébastien Lecornu veut aussi des changements de méthode. Il a d’abord réuni jeudi --pour la première fois depuis longtemps-- les dirigeants des partis du «socle commun», Renaissance, Horizons, MoDem et Les Républicains, afin qu’ils s’entendent sur quelques priorités communes. Un format «présidents de parti» qui «permet de travailler en confiance, de façon plus directe, pour échanger sur les idées politiques, sur les arbitrages», salue un participant. Une parole sobre Avant les oppositions et à quelques jours d’une deuxième journée de manifestations, il a consulté les partenaires sociaux, recevant vendredi la CFDT et Medef, avant la CGT lundi. En quête d’un compromis pour faire passer le budget, le chef de gouvernement pourrait repartir du plan de son prédécesseur François Bayrou délesté de ses mesures les plus controversées. A l’instar de la suppression de deux jours fériés. L’hypothèse d’une remise sur les rails du conclave sur les retraites semble aussi abandonnée. Les partenaires sociaux refusent de toute façon de le rouvrir. Des gestes sont attendus à l'égard des socialistes alors qu'à l’Elysée, on estime que le Rassemblement national, premier groupe à l’Assemblée nationale, se range désormais comme la France insoumise du côté du «dégagisme». Cultivant une parole sobre voire rare, Sébastien Lecornu ne s’exprimera qu'à l’issue de ces consultations «devant les Français», avant la traditionnelle déclaration de politique générale, devant le Parlement. Ministre depuis huit ans, il connaît bien les députés et le gouvernement sortant, dont il fait partie en tant que ministre démissionnaire des Armées. Anne RENAUT © Agence France-Presse -
Wall Street conclut en ordre dispersé avant la Fed la semaine prochaine
Washington - La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé vendredi, tournée vers la réunion de la Réserve fédérale (Fed) la semaine prochaine, qui devrait aboutir à une baisse de taux pour la première fois de l’année. Le Dow Jones a perdu 0,59%, l’indice Nasdaq a pris 0,44% et l’indice élargi S&P 500 a clôturé non loin de l'équilibre (-0,05%). «Il n’y a pas eu de donnée économique aujourd’hui et nous sommes en pleine période de silence de la Fed, donc sans commentaire susceptible d’influencer le marché», commente auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial. Certes, les investisseurs ont accueilli en début de séance un indice de confiance des consommateurs inférieur aux attentes. Mais «cela correspond à ce que nous avons observé dans d’autres enquêtes et dans les mesures de l’activité économique: le marché de l’emploi est très faible», estime M. Low. C’est précisément ce constat qui devrait pousser la banque centrale américaine à assouplir sa politique monétaire afin de donner un coup de fouet à l'économie. Le comité de politique monétaire (FOMC) se réunira à partir de mardi, et rendra sa décision quant à l'évolution des taux le lendemain. Les analystes sont unanimes: les taux directeurs de la Fed devraient diminuer d’un quart de point de pourcentage la semaine prochaine, la première baisse depuis décembre 2024. Wall Street a «intégré la baisse de taux», assure Christopher Low. Mais la place américaine «ne sait pas quel type d’orientation nous allons obtenir». A l’issue de la réunion mercredi, «nous aurons de nouvelles prévisions économiques de la Fed» ce qui permettra aux investisseurs «d'évaluer le nombre de baisses qu’elle envisage à l’avenir», anticipe l’analyste. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se tendait à 4,06% vers 20H25 GMT contre 4,02% la veille en clôture. A la cote, Microsoft (+1,77% à 509,90 dollars) a gagné du terrain, profitant de l’accord préliminaire avec OpenAI, à l’origine de ChatGPT. Microsoft est à la fois un actionnaire minoritaire et un partenaire commercial privilégié d’OpenAI dans lequel il a investi environ 13 milliards de dollars. Le fabricant de semi-conducteurs Micron a atteint un plus haut historique, à 157,23 dollars (+4,42%), après que les analystes de Citi ont relevé leurs anticipations sur le prix du titre de l’entreprise. Le groupe de médias Warner Bros Discovery a connu une deuxième journée d’envolée (+16,70% à 18,87 dollars) après des informations de presse publiées la veille assurant que son concurrent Paramount Skydance pourrait le racheter, et former ainsi un mastodonte du divertissement. La plateforme Gemini, spécialisée dans les cryptomonnaies, a connu une belle progression pour sa première journée à Wall Street. Fondée en 2014 par les frères jumeaux Cameron et Tyler Winklevoss, rendus célèbres par le film «The Social Network» sur la naissance de Facebook, l’entreprise avait fixé le prix de son action à 28 dollars pour son introduction en Bourse. Elle a finalement clôturé à 32,00 dollars vendredi. L’exploitant de parcs d’attractions Six Flags Entertainment (+7,77% à 23,45 dollars) profitait de l’annonce d’une fréquentation en hausse pour la période estivale et d’une forte demande pour les vacances à venir, notamment autour d’Halloween et Noël. Nasdaq © Agence France-Presse