
Barclays va céder sa banque de détail française au fonds AnaCap

En suspens depuis plusieurs années, le sort de Barclays France semble enfin scellé. Le groupe Barclays a annoncé ce matin son entrée en négociations exclusives avec le fonds britannique AnaCap Financial Partners pour lui céder ses activités de banque de détail et gestion d’actifs en France, « avec l’intégralité des employés dédiés à ce périmètre », précise le communiqué. Le périmètre compte 1.100 collaborateurs et 74 points de vente. Les parties prenantes ne communiquent pas les détails financiers de l’opération, qui ne concerne pas les activités françaises de Barclays Corporate & Investment Banking. Ces dernières demeurent dans le giron de Barclays.
« Pour le groupe Barclays, accélérer la cession des activités qui ne sont plus centrales dans sa stratégie est clé, dans l’objectif de créer une organisation plus simple et plus focalisée sur son coeur de métier et soutenir ainsi la performance de ses activités stratégiques, déclare Jes Staley, directeur général de Barclays. Les activités de banque de détail et de gestion d’actifs en France sont attractives, mais elles ne correspondent plus à nos ambitions stratégiques ».
AnaCap se présente comme le premier fonds européen spécialiste des secteurs financiers, avec plus de 3 milliards d’euros sous gestion. Il est notamment actionnaire des banques Aldermore au Royaume-Uni, MeDirect en Belgique et FM Bank en Pologne. Après le possible rachat des activités françaises de GE Money Bank par Cerberus, annoncé en janvier par Les Echos, celui de Barclays France constituerait la deuxième reprise d’une banque française de plein exercice par un fonds d’investissement.
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Yémen : 35 morts et 131 blessés dans des raids israéliens sur les Houthis
Sanaa - L’armée de l’air israélienne a bombardé mercredi des sites des Houthis au Yémen, faisant 35 morts et 131 blessés, ont indiqué ces rebelles, qui contrôlent de larges pans du pays y compris la capitale Sanaa. «Le nombre de martyrs et de blessés parmi les citoyens victimes du crime sioniste perfide est passé à 35 martyrs et 131 blessés», a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anees Alasbahi, sur X, en précisant que ce décompte n'était pas définitif. Il avait dans un premier temps fait état de neuf morts et 118 blessés, et de recherches dans les décombres pour retrouver des disparus. Les raids ont ciblé la capitale Sanaa et la province de Jawf (nord), où Israël a indiqué avoir frappé des «cibles militaires» des Houthis. «Nous continuerons à frapper. Quiconque nous attaque, nous l’atteindrons», a déclaré après ces raids le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. La télévision Al-Massirah, organe des Houthis, a fait état de «martyrs, blessés et plusieurs maisons endommagées dans l’attaque israélienne contre le quartier général de l’Orientation morale», du nom donné aux services de communication des forces rebelles dans la capitale. Un grand panache de fumée grise s’est élevé au-dessus de Sanaa après les frappes, dont le bruit a résonné dans toute la ville, régulièrement attaquée par Israël, ont constaté des journalistes de l’AFP. «Nos défenses aériennes affrontent actuellement des avions israéliens qui lancent une agression contre notre pays», a déclaré dans l’après-midi le porte-parole militaire houthi, Yahya Saree. Tirs vers Israël Selon deux journalistes de l’AFP à Sanaa, un bâtiment utilisé par les forces armées houthies a été touché. Al-Massirah a également fait état de frappes israéliennes contre des bâtiments gouvernementaux à Jawf. L’armée israélienne, qui avait annoncé la veille avoir intercepté un missile tiré du Yémen, a dit avoir frappé des «camps militaires où des membres du régime terroriste avaient été identifiés, le siège des relations publiques militaires des Houthis et un site de stockage de carburant». Sa nouvelle attaque survient trois jours après qu’un tir de drone, revendiqué par les Houthis depuis le Yémen, a blessé un homme en tombant sur l’aéroport de Ramon, dans le sud d’Israël. Le mois dernier, des bombardements israéliens ont tué le Premier ministre et 11 responsables houthis, dans la plus importante opération israélienne contre ces rebelles proches de l’Iran. Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les Houthis ont multiplié les tirs contre Israël et les attaques de navires marchands qui lui sont liés au large du Yémen, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens. En réponse, Israël a mené plusieurs séries de frappes meurtrières au Yémen, visant des ports, des centrales électriques et l’aéroport international de Sanaa. © Agence France-Presse