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L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
L’introduction en Bourse de la plateforme crypto, cet été à Wall Street, a donné lieu à un tour de «passe-passe» peu glorieux, avec le recours à une mécanique légale mais déséquilibrée propre aux ETF, explique Denis Alexandre, fondateur de DAA Advisor.
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Jérôme Durain, le "M. Narcotrafic" du Sénat, est élu président de la région Bourgogne-Franche-Comté
Dijon - Le sénateur socialiste Jérôme Durain, élu vendredi à la tête de la région Bourgogne-Franche-Comté, a acquis une notoriété nationale en cosignant la proposition de loi contre le narcotrafic, ce qui lui a valu d'être élu «sénateur de l’année» en 2024. Jérôme Durain, élu à la tête de la région en remplacement de Marie-Guite Dufay, démissionnaire, est né le 2 juin 1969 à Nancy. Diplômé en 1993 de l’Institut d'Études Politiques de Paris, il épouse une carrière dans la fonction publique territoriale. Ce n’est qu'à 33 ans qu’il prend sa carte du PS, suite au choc qu’a représenté pour la gauche le 21 avril 2002 et la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle. Le combat contre le RN reste depuis son cheval de bataille, qu’il devra encore enfourner lors des prochaines élections régionales, en 2028, l’extrême droite étant en nette progression dans la région. En 2004, il fait la connaissance d’Arnaud Montebourg, alors député de Saône-et-Loire. Le futur ministre de l'Économie (2012-14) offre à Jérôme Durain de prendre sa succession à la tête de la fédération PS du département en 2005, ce qui vaudra à M. Durain l'étiquette de «bébé Montebourg». Il tient la «fédé» pendant dix ans, lui valant une réputation d’apparatchik, et gravit les échelons. Il est fait adjoint à la mairie PS de Chalon-sur-Saône en 2008, jusqu'à ce que la ville soit reprise par la droite en 2014, puis est élu en 2010 à la région, dont il prend en 2012 la vice-présidence à l’aménagement du territoire. En 2015, il est élu à la nouvelle région fusionnée Bourgogne-Franche-Comté, sur la liste de gauche de Marie-Guite Dufay, et prend la présidence du groupe majoritaire. Peu avant, en 2014, il devient le premier sénateur de gauche élu en Saône-et-Loire depuis 1986. Il n’a alors que 45 ans, et un pédigrée loin des barons du Sénat, mais, réélu en 2020, il s’impose comme le «M. Sécurité» du groupe socialiste, lui valant des critiques de ses pairs, notamment quand il apporte son soutien aux très contestées Brigades de répression de l’action violente (BRAV), en 2023, en s’immergeant avec ces policiers lors de la manifestation du 1er Mai à Paris. En 2024, il corédige, avec le sénateur LR Étienne Blanc, la proposition de loi «visant à sortir la France du piège du narcotrafic». La loi, promulguée le 13 juin 2025, est adoptée très largement par le Parlement, offrant à Jérôme Durain une grande visibilité médiatique. Élu «sénateur de l’année 2024", il était pressenti pour succéder à Patrick Kanner à la tête du groupe des sénateurs PS, mais la loi sur le cumul des mandats lui impose de démissionner du Sénat. © Agence France-Presse -
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Mostra de Venise : avec son film sur la guerre à Gaza, Kaouther Ben Hania veut bousculer le public
Venise - «Je n’ai pas fait ce film pour que les gens restent confortables dans leur siège» : Kaouther Ben Hania assume de bouleverser le spectateur avec son film «The voice of Hind Rajab», choc de la 82e Mostra de Venise. Le film, sur la mort d’une petite fille de 5 ans à Gaza, a suscité une immense émotion sur le Lido. Il raconte l’histoire de Hind Rajab, retrouvée morte à l’intérieur d’une voiture criblée de balles dans la ville de Gaza, plusieurs jours après avoir passé trois heures au téléphone, le 29 janvier 2024, avec le Croissant-Rouge palestinien, alors que le véhicule dans lequel elle voyageait avec six membres de sa famille avait été visé par des soldats israéliens. Kaouther Ben Hania a utilisé les vrais enregistrements des appels à l’aide de la petite fille dans son film, qui se passe intégralement dans le centre d’appel des secours. Cette voix avait ému l’opinion publique internationale, lors de la diffusion des enregistrements dans la presse. A l'époque, la réalisatrice franco-tunisienne dit avoir ressenti «beaucoup de colère, beaucoup de désespoir, mais aussi un sens de qu’est-ce que je peux faire ? ". «Les Gazaouis, les Palestiniens en général, sont considérés toujours comme des suspects avant d'être victimes», a poursuivi auprès de l’AFP la réalisatrice des «Filles d’Olfa», César du documentaire en 2024 qui mêlait déjà fiction et réalité. Producteurs menacés La projection du film mercredi, à laquelle a assisté le couple hollywoodien Joaquin Phoenix et Rooney Mara, tous deux producteurs exécutifs, a laissé la salle en larmes et été accueillie par 23 minutes d’applaudissements. Du jamais vu. Brad Pitt, qui a vu le film, a lui aussi décidé d’apporter son soutien, comme Jonathan Glazer, réalisateur oscarisé de «La zone d’intérêt». Ils ont aussitôt fait l’objet de menaces, selon la réalisatrice. «Entre hier et avant-hier, mes producteurs, y compris les noms très connus américains, Brad Pitt, Joaquin Phoenix, leurs boites mail ont été inondées par des milliers et des milliers» de courriels, a rapporté vendredi Kaouther Ben Hania. Avec un «très long texte qui est super intimidant», a-t-elle poursuivi, avançant que ce n'était probablement qu’un «début». Le film a déjà été choisi pour représenter la Tunisie aux Oscars 2026. L’avant-première à Venise, le potentiel parcours aux Oscars, «c’est très important (...) parce que, pour un film comme celui-là, ça permet une visibilité énorme. Et moi, j’ai envie que le film soit vu un petit peu partout dans le monde», affirme Kaouther Ben Hania. Donner un visage Le long-métrage doit sortir le 17 septembre en Tunisie mais aucune date n’est encore prévue en Europe. Aux Etats-Unis, il n’a pas encore de distributeur. En le diffusant le plus massivement possible, Kaouther Ben Hania veut «mettre un visage sur cette petite fille et aussi sur les travailleurs du Croissant-rouge». «A travers cette histoire, on peut percevoir l'énormité et la monstruosité de ce qu’il se passe» à Gaza. Elle a notamment tenu à montrer la plage de Gaza, car la mère de Hind Rajab (qui apparait à la fin du film) «m’a dit qu’elle adorait» y aller. «Et quand je vois quelqu’un comme (Donald) Trump qui parle de Riviera, je me dis: mais dans quel monde on vit ?», s’indigne-t-elle. La mère de Hind Rajab a donné sa «bénédiction» à la réalisation du film, souhaitant «que la voix de sa fille ne soit pas oubliée». Les employés du Croissant-rouge, incarnés à l'écran par des acteurs palestiniens (le film a été tourné à Tunis), ont échangé longuement avec les acteurs jouant leur rôle à l'écran. Le film doit poursuivre sa route et être projeté au festival de Toronto, puis Londres, Saint-Sébastien et Busan. Antoine GUY © Agence France-Presse