Victor Charpiat (Kolat) : «Il faut simplifier le lien entre monnaie légale et crypto»

Louis Tellier

Alors en étude de droit, Victor Charpiat découvre le monde des cryptos via bitcoin en 2013. «A l’époque, j’ai essayé de trouver une formation en tant que juriste spécialisé en crypto, mais évidemment, il n’en existait pas encore», explique-t-il. Il commence donc sa carrière en droit des sociétés en 2017 avant de rapidement travailler à plein temps fin 2018 comme avocat spécialisé en réglementation des cryptoactifs. Après avoir suivi de nombreux projets, il a envie «de passer de l’autre côté», abandonne la robe d’avocat pour se lancer dans la construction de Kolat, proposant une solution de prêts en euro collatéralisés par des cryptoactifs sur le modèle du crédit lombard.

Intermédiation des prêts

En Europe, la réglementation du crédit est plus stricte que celle aux États-Unis. En conséquence, quasiment aucun acteur ne propose de tels services de prêt sur le Vieux Continent. Pour Victor Charpiat, il y a donc un marché à prendre. «Kolat ne prêtera pas, en tout cas à moyen terme, des euros directement à partir de son bilan mais va intermédier ses prêts en allant présenter des emprunteurs à des prêteurs, en s’occupant des aspects administratifs et de la gestion du collatéral en cryptoactifs», précise-t-il.

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