Pékin serre encore la vis sur les cryptomonnaies

Fabrice Anselmi

Le gouvernement chinois a encore durci, vendredi, sa politique de répression à l’encontre des plateformes de négociation de cryptomonnaies en se dotant d’un dispositif visant à éradiquer les activités «illégales» entourant les échanges de bitcoins et autres devises virtuelles. Pékin a également interdit sur l’ensemble de son territoire les activités de «minage» de bitcoins.

Le Conseil d’Etat, principale autorité administrative du pays, s’était engagé au mois de mai à en finir avec ces activités financières risquées, en faisant interdire aux institutions financières (banques et entreprises de paiements) de proposer à leurs clients tout service lié aux cryptomonnaies.

Vendredi, dix agences gouvernementales, dont la Banque populaire de Chine (PBoC) et les organismes de régulation des marchés, ont indiqué dans un communiqué commun qu’elles allaient travailler en étroite collaboration afin de maintenir une pression élevée sur le trading de cryptomonnaies. «Les activités commerciales liées aux monnaies virtuelles sont des activités financières illégales», a indique ainsi la PBoC, avant d’ajouter que les contrevenants feraient «l’objet d’une enquête pour responsabilité pénale conformément à la loi». Cette décision concernent toutes les activités financières telles que le trading de monnaies virtuelles, la vente de jetons, les transactions impliquant des dérivés de devises virtuelles et les collectes de fonds qui y seront reliées.

Toujours aussi volatil, le bitcoin a perdu 6% vendredi matin avec le communiqué de la PBoC, autour de 42.200 dollars, soit à peu près les gains que la cryptomonnaie la plus échangée avait engrangé depuis mercredi. L’ethereum, autre cryptomonnaie également très suivie, a elle perdu près de 8,6% à 2.837 dollars.

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