Spartoo fait ses premiers pas en Bourse ce lundi

Le spécialiste de la vente de chaussures et d’articles de mode en ligne sera coté sur Euronext Growth Paris.
Capucine Cousin

Quinze ans après sa création, l’ex-start-up Spartoo entre dans une nouvelle ère. Le spécialiste de la vente de chaussures et d’articles de mode sur internet a annoncé vendredi sa fourchette indicative pour son entrée en Bourse sur Euronext Growth Paris, qui démarre ce lundi. Sa fourchette de prix est comprise entre 6,53 euros et 7,22 euros par action, a-t-il indiqué dans un communiqué vendredi soir.

Spartoo avait annoncéle 7 juin avoir obtenu l’approbation de son document d’enregistrement par l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Pour Spartoo, l’opération se déroulera du 21 juin au 1er juillet pour l’offre à prix ouvert, et du 21 juin au 2 juillet pour le placement global, a précisé la société. Spartoo prévoit d'émettre 3.636.363 actions nouvelles, représentant un montant d’environ 25 millions d’euros. Avec cette opération, le groupe espère lever au moins 33,1 millions d’euros, « sur la base du point médian de la fourchette indicative de prix » et « en cas d’exercice des clauses d’extension et de surallocation », a précisé le groupe vendredi.

Les sociétés de gestion Financière Arbevel et Amiral Gestion se sont engagées à souscrire à l’opération respectivement à hauteur de 4 et 6 millions d’euros, soit un total de 30% du montant total de l’opération.

Spartoo a pris son temps avant de décider d’entrer en Bourse. La société, créée en 2006, distribue des articles de mode dans plus de 30 pays d’Europe. Elle a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 134 millions d’euros, sur la base d’un volume d’affaires brut (GMV) de 194 millions d’euros dont 39% a été réalisé à l’international.

Cette opération intervient aussi un an après que Spartoo a échoué à sauver le réseau de magasins André, qu’il avait acheté au groupe Vivarte en 2018. En avril 2020, le concurrent de Zalando et Sarenza jetait l'éponge et demandait le placement en redressement judiciaire d’André, suite au refus des actionnaires de renflouer cette filiale, dont les pertes nettes atteignaient 20 millions d’euros en 2019.

« Nous sommes convaincus que la Bourse nous permettra d’accélérer notre stratégie de croissance durable, bâtie depuis 2006 sur la transparence, l’indépendance et l’impact sociétal, des marqueurs forts et constitutifs de notre culture d’entreprise », déclarait le 6 juin le co-fondateur et PDG du groupe, Boris Saragaglia, cité dans un communiqué. Il indiquait aussi vouloir, grâce à ses nouveaux fonds, financer l’ouverture de nouvelles boutiques ; ainsi que les premiers pas de l’entreprise sur de « nouveaux marchés », dont la vente de « petite décoration ».

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