
Schneider Electric monterait à 100% d’Aveva pour 4 milliards d’euros

L'équipementier électrique Schneider Electric est proche d’un accord pour racheter les 41% de sa filiale britannique Aveva qu’il ne détient pas encore, pour un montant d’environ 3,5 milliards de livres sterling (4 milliards d’euros), a rapporté lundi soir la chaîne Sky News.
Les conseils d’administration des deux entreprises et leurs conseillers discutent d’un prix supérieur à 30 livres par action Aveva et pourraient s’entendre avant le 21 septembre, date à laquelle Schneider doit dire s’il dépose ou non une offre publique d’achat sur sa filiale, a ajouté Sky, citant des sources bancaires.
Depuis 2017
Schneider Electric est devenu l’actionnaire majoritaire d’Aveva en septembre 2017. Le groupe en détient 59% depuis mars 2021, à la suite de sa participation à l’augmentation de capital lancée par l'éditeur britannique de logiciels industriels dans le cadre de son rachat d’OSIsoft.
Contacté mardi, un porte-parole de Schneider Electric n'était pas immédiatement disponible pour apporter un commentaire.
Une intégration totale d’Aveva aux activités de Schneider Electric dans les logiciels permettrait à l'éditeur basé à Cambridge d’exécuter plus rapidement sa stratégie de croissance, avait précisé le groupe français le mois dernier. Qu’une offre d’achat sur Aveva soit formulée ou pas, «Schneider Electric reste attaché» à la société, «à son modèle économique et à ses employés», avait-il ajouté.
Plus d'articles Fusions-acquisitions
-
Biocorp va passer sous pavillon danois
Le spécialiste auvergnat des dispositifs médicaux devrait quitter la cote parisienne en fin d’année après son rachat par Novo Nordisk pour 154 millions d’euros. -
Les Spac français n’ont plus la cote
Le reflux est spectaculaire, à la mesure des espoirs déçus. Les véhicules «chèque en blanc» lancés depuis 2021 n’ont toujours pas rapporté d’argent à leurs investisseurs, certains les ont même remboursés. Mais le modèle garde pourtant des atouts. -
Akkadian demande en justice le report du vote sur la fusion Erytech-Pherecydes
Le fonds activiste demande également la désignation d’un expert judiciaire dont la mission consisterait à revoir les termes de la fusion
Sujets d'actualité
Contenu de nos partenaires
- Slawomir Krupa doit redorer le blason boursier de la Société Générale
- L’alliance mondiale des assureurs «net zéro» fait pschitt
- Risque climatique : les eurodéputés doivent faire des plans de transition un pilier de la gestion du risque
- Pour démocratiser l’accès au private equity, n’oublions pas l’épargne salariale !
- Arnaud Llinas (Amundi ETF): «80% de notre collecte du premier trimestre s’est faite sur les ETF ESG»
- Carrefour s’apprête à supprimer 1.000 postes dans ses sièges en France
- La succession d’Olivier Klein à la tête de la Bred se précise
- Casino obtient l’ouverture d’une procédure de conciliation avec ses créanciers
- La Société Générale présentera sa nouvelle feuille de route stratégique le 18 septembre
-
Etat profond
Le grand gâchis du CNR
En inventant le Conseil national de la refondation (CNR), Emmanuel Macron entendait montrer qu'il est un homme de concertation et d'innovation. Mais la transition entre les idées des acteurs de terrain et l'action publique se heurte à des freins culturels et politiques -
Casse-tête
Face à la crise du logement, des réponses qui tardent
Les conclusions du CNR Logement ont été repoussées de début mai à début juin. Les acteurs du secteur ne les trouvaient pas à la hauteur de l'enjeu -
Pionniers
«Il y a un véritable engouement pour le CNR Education à Marseille»
A Marseille, plusieurs dizaines d'établissements scolaires inventent « L'école du futur » depuis 2021. Une expérimentation étendue à toute la France depuis l'automne 2022 avec le CNR Education, qui relève de la même philosophie