
OL Group met ses actionnaires à contribution pour rembourser ses obligations convertibles
Deuxième du championnat de France de Ligue 1, à 3 points du Paris Saint-Germain, l’Olympique lyonnais peut espérer retrouver l’an prochain la lucrative Ligue des champions, compétition que le club n’a plus fréquentée depuis la saison 2011-2012 et une élimination en huitièmes de finale par l’Apoel Nicosie. Le montant des recettes supplémentaires est estimé à près de 40 millions d’euros.
Une perspective qui tombe bien au moment où OL Groupe se devait de trouver une solution de refinancement aux Oceane émises en 2010 avec une maturité à décembre 2015. Le principe de ce refinancement avait été arrêté en juin 2014, lors de la signature d’un crédit syndiqué d’exploitation de 34 millions d’euros auprès d’un pool de dix banques emmené par LCL.
Le groupe présidé par Jean-Michel Aulas a ainsi annoncé lundi soir son intention de procéder à une augmentation de capital de l’ordre de 52 millions d’euros, dont les modalités ne sont pas encore définitivement arrêtées. Icmi, la holding de Jean-Michel Aulas, et Pathé, le second actionnaire de référence d’OL Groupe, se sont engagés à souscrire à hauteur de leur participation au capital, soit respectivement 34,2% et 29,9%. Ils pourraient ainsi apporter ensemble 33 millions d’euros, le solde provenant des autres actionnaires qui bénéficieront d’un droit préférentiel de souscription. L’opération sera dirigée par Natixis.
Près de la moitié du produit de l’augmentation servira à racheter les Oceanes ou à rembourser celles qui n’auront pas été rachetées. Elles représentent au bilan un montant de 23,4 millions d’euros et sont détenues à 42,8% et 37,6% par Icmi et Pathé. Le reste de la levée de fonds servira à financer la construction des centres de formation et d’entraînement situés à proximité du nouveau stade qui doit accueillir les matchs de l’OL à partir de 2016. Ils couvriront aussi des travaux d’aménagement et de décoration intérieure du grand stade.
Ces nouveaux équipements doivent permettre à l’OL d’accroître ses recettes (guichets, événements, hôtellerie…) alors que son modèle actuel qui dépend des résultats sportifs et de la revente des joueurs a montré ses limites. OL Groupe n’a plus gagné d’argent depuis la saison 2009-2010, accumulant 137 millions d’euros de pertes nettes.
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