L’Etat argentin va contrôler YPF, filiale de Repsol

La présidente de l’Argentine Cristina Fernandez a annoncé hier qu’elle demanderait au Congrès l’expropriation de 51% du capital du groupe d'énergie YPF, s’attirant immédiatement les mises en garde d’importants partenaires commerciaux. Repsol détient 57% d’YPF et l’on ne connait pas pour l’instant les répercussions exactes de la décision argentine sur ses avoirs. L’Espagne et l’Union européenne ont adressé des avertissements sans frais à l’Argentine. Madrid entend «défendre l’intérêt national», tandis que la Commission européenne estime qu’une OPA de l’Etat argentin sur YPF constituerait un très mauvais message à l’adresse des investisseurs. Des experts estiment que l’approche brutale du gouvernement ne résoudra pas les problèmes énergétiques du pays malgré la découverte d'énormes réserves de pétrole et de gaz de schiste en Patagonie, mais qui requerront des investissements massifs et à long terme.

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