
« Le télétravail bouleverse la politique d’avantages sociaux des entreprises »
Worklife se présente comme un émetteur de titres-restaurant qui ne prend aucune commission auprès des restaurateurs. Quelle est votre recette ?
Les titres-restaurant sont aujourd’hui devenus des commodités pour les entreprises. Outre l’avantage fiscal, ils ne procurent souvent aucune valeur aux ressources humaines. Or leur usage quotidien fait d’eux un formidable levier pour propulser la marque employeur et valoriser l’ensemble des avantages proposés par l’entreprise (complémentaire santé, épargne salariale, ligne d’écoute psychologique, etc.). Ils s’inscrivent dans une démarche globale d’avantages et deviennent ainsi un moteur d’engagement pour les salariés. Nous facturons donc l’entreprise, selon sa taille et le nombre de services retenus dans notre offre, de 1 à 5 euros par mois et par salarié, et recevons l’interchange classique lié à une carte bancaire commerciale (de 0,5 % à 1,5 % environ), sans prendre de commission auprès des restaurateurs.
Quels sont les « plus » de votre carte ?
C’est une carte Visa couplée à une application mobile aux couleurs de l’entreprise, qui regroupe l’ensemble de ses avantages sociaux. Intelligente, elle est allouée à différents usages : la mobilité, pour l’achat de titres de transport ou le forfait mobilité durable ; les indemnités de télétravail (coût internet, matériel, etc.) ; les services à la personne, y compris la garde d’enfants en crèche, etc. Toutes les prestations prises en charge ont pour point commun un avantage social et/ou fiscal. Elles sont en circuit fermé, pour les restaurants affiliés à la Commission nationale des titres restaurant ou RATP pour le pass Navigo par exemple, avec un contrôle a priori. Lors d’une transaction, la répartition de la part prise en charge par l’entreprise et de la part salarié se fait automatiquement et en temps réel. Le déploiement de notre carte a débuté au mois de mai. Notre ambition est de toucher 2 millions de salariés d’ici à 2022.
Vous n’êtes pas vraiment un nouvel entrant…
C’est exact. L’activité a débuté en 2012, avec une plateforme de garde d’enfants, Yoopies. Nous continuons à proposer des services à la personne mais avons considérablement étoffé notre offre constatant comment le télétravail avait bouleversé l’équilibre vie privée/vie professionnelle et donc la politique d’avantages sociaux des entreprises.
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