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La France insoumise déposera une motion de censure à l'Assemblée contre Sébastien Lecornu
Paris - La France insoumise déposera «dès le premier jour de la session parlementaire à l’Assemblée nationale» une motion de censure spontanée contre le gouvernement du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, a indiqué mercredi le coordinateur du mouvement Manuel Bompard sur RMC et BFMTV. Si Sébastien Lecornu ne demande pas la confiance de l’Assemblée, «dès le premier jour de la session parlementaire à l’Assemblée nationale, nous déposerons une motion de censure sur la base de l’article 49.2 de la Constitution», a dit Manuel Bompard, dénonçant une nomination qui s’apparente pour lui à un «déni de démocratie». Si cette motion de censure était votée par l’ensemble de la gauche et le Rassemblement national, elle renverserait le gouvernement du nouveau Premier ministre. «Les Français ont dit +On est en désaccord avec la politique d’Emmanuel Macron+. Il a quand même décidé de ne pas tenir compte du résultat, de continuer à imposer sa politique, ça fait maintenant à deux reprises que l’Assemblée nationale a censuré ses gouvernements et il continue dans la même direction. Donc, je trouve qu’il y a là évidemment quelque chose de totalement inacceptable, de totalement méprisant», a argué le député des Bouches-du-Rhône. «Monsieur Barnier est tombé sur la base d’une motion de censure déposée en vertu de l’article 49.3 de la Constitution. Monsieur Bayrou est tombé, après avoir demandé un vote de confiance, sur l’article 49.1 de la Constitution. Et là encore, j’ai l’impression que Monsieur Macron veut faire le tour de tous les articles de la Constitution, et peut-être que Monsieur Lecornu tombera sur la base de l’article 49.2 de la Constitution», a étayé le bras droit de Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV et RMC. © Agence France-Presse -
Les dirigeants océaniens réunis en sommet, la Chine accusée d'ingérence
Honiara - Les dirigeants des îles du Pacifique ont ouvert mercredi leur sommet aux îles Salomon, une rencontre marquée par des accusations d’ingérence visant la Chine à l’influence régionale croissante. Les îles Salomon, alliées de Pékin, ont interdit cette année à la plupart des acteurs non-membres, dont Taïwan, d’assister comme d’ordinaire aux réunions du Forum des îles du Pacifique (FIP) - une organisation regroupant 18 membres dont l’Australie, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française. Selon certains observateurs, Honiara agit sur demande de Pékin pour exclure Taïwan, dont la Chine revendique la souveraineté. La Chine cherche à renforcer son influence dans le Pacifique Sud. Elle compte parmi les partenaires les plus importants des îles Salomon, avec lesquelles elle a signé un pacte de sécurité en 2022. Pékin a même fait don de véhicules et d'équipements de police en amont du forum. Et c’est dans un stade de 10.000 places construit et financé par le pouvoir chinois dans la capitale, Honiara, qu’a eu lieu lundi une cérémonie de bienvenue pour les dirigeants. A l’ouverture du sommet, la présence policière a été renforcée dans la capitale. Les réunions ont commencé vers 09H00 mercredi matin (22H30 GMT mardi) et se tiendront principalement à huis-clos. Les observateurs craignent que des dissensions au sujet de la Chine lors du sommet ne compromettent la coopération régionale, essentielle dans tous les domaines, du changement climatique à la santé, en passant par la sécurité. «Des influences extérieures nous dictent désormais qui nous pouvons inviter», a accusé auprès de l’AFP le chef de la diplomatie néo-zélandaise, Winston Peters, le mois dernier. «Eléphant dans la pièce» La Chine est devenue «l'éléphant dans la pièce», explique aussi à l’AFP Mihai Sora, ex-diplomate australien aujourd’hui directeur du programme des îles du Pacifique au Lowy Institute. Pékin a même indiqué qu’il serait présent au sommet, sous une forme ou une autre, alors même qu’il n’est pas membre du FIP. L’ambassadeur de Chine aux Salomon, Cai Weiming, a affirmé que l'équipe de liaison de la police chinoise, déployée dans le pays insulaire au titre du pacte de sécurité, pourrait participer à la gestion de la sécurité du sommet. Des responsables néo-zélandais ont dit à l’AFP craindre que le forum ne «s’effondre» si la Chine y participait. Les points de tension ne manqueront pas. Outre la Chine, la coopération en matière de sécurité transnationale devrait être un sujet sensible. Des Etats membres ne veulent pas renoncer à ce qu’ils considèrent comme une souveraineté durement acquise, même pour faire face aux menaces régionales. Le changement climatique sera également une thématique majeure après la victoire du Vanuatu devant la Cour internationale de justice, établissant que les Etats sont tenus de lutter contre le changement climatique, faute de quoi ils doivent accorder des réparations. Si les partenaires du Forum travaillent ensemble sur la gestion des risques de catastrophes naturelles, certains s’inquiètent de voir des membres s’ouvrir à l’exploitation minière en eaux profondes ou à l’exploration pétrolière et gazière. Ben STRANG © Agence France-Presse -
« Bloquons tout » : une journée pour jauger la colère sociale en France
Paris - La France se prépare mercredi à une journée agitée dans le sillage de l’appel à «Bloquons tout» né sur les réseaux sociaux et qui devrait permettre de jauger la colère sociale, dans un pays en pleine crise politique. Blocages d’infrastructures de transports, de sites symboliques ou de lycées, manifestations, grève de la carte bancaire... Au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu qui remplace François Bayrou tout juste évincé de Matignon, et huit jours avant une mobilisation syndicale, une myriade d’actions sont prévues dès l’aube dans les métropoles, les petites villes et les campagnes. Mais l'étendue de la mobilisation reste incertaine. Quelque «80.000 gendarmes et policiers» sont mobilisés et «aucun blocage» ne sera toléré, a prévenu le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a dit pour sa part s’attendre à des actions «coups de poing», le mouvement ayant été «repris par l’ultragauche», mais ne pas penser qu’il mobiliserait «la société civile». Ce mouvement horizontal, né sur les réseaux sociaux et sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une enquête de la fondation Jean Jaurès. Il conteste les mesures d'économie annoncées mi-juillet par François Bayrou (suppression de deux jours fériés, allongement du délai de carence en cas d’arrêt-maladie, doublement des franchises médicales, monétisation de la cinquième semaine de congés payés...) et rejette les classes dirigeantes, en particulier Emmanuel Macron. Selon un sondage pour la Tribune dimanche, 46% des Français soutiennent le mouvement. Dès lundi soir, des pots de départ de François Bayrou, ont rassemblé 11.000 personnes devant des mairies dans toute la France, selon une source policière, donnant un avant-goût de la mobilisation. Pour parer aux blocages, le patron du Groupement Mousquetaires/Intermarché, Thierry Cotillard, a ordonné des livraisons plus importantes qu’habituellement et dénoncé comme «vol» les appels aux «chariots gratuits». Si les TGV doivent circuler normalement et les métros parisiens quasi normalement, des perturbations sont prévues sur certaines lignes d’Intercités, TER et sur le réseau francilien (RER B et D, lignes H et R) ainsi que dans tous les aéroports français. Des tentatives de blocages de portes de Paris, des rocades de plusieurs villes et d’autoroutes sont aussi prévues. Dès mardi après-midi, des messages sur les panneaux du périphérique de la capitale indiquaient ainsi «Manifestation 10/09 - éviter Paris», a constaté l’AFP. Les autorités surveillent particulièrement les «points d’intérêts vitaux», comme les raffineries. «Position de force» L’une des inconnues tient à la visibilité que parviendra à atteindre ce mouvement, partiellement soutenu par les syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à le rejoindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18, ce qui n’empêche pas certaines sections de se mobiliser le 10. Pour la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, «les travailleurs et les travailleuses sont en position de force» et doivent se mobiliser «le 10 et surtout le 18 septembre». La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation. «Je suis très en colère de la politique qui a été menée», confie le porte-parole de la Confédération paysanne en Côte-d’Or, Thomas Maurice, qui manifestera mercredi après-midi à Dijon. Cet éleveur de chèvres dénonce la paupérisation des agriculteurs et «un système cadenassé au service d’une caste de la FNSEA», le premier syndicat agricole. Bérénice (prénom d’emprunt), cofondatrice de l’association des mères isolées, participera à des actions à Paris. «Les mères isolées sont très fortement attaquées depuis plusieurs années, avec la loi plein emploi et le RSA sous conditions» et «le budget va encore plus nous mettre à genoux», dénonce-t-elle. Le mouvement se poursuivra-t-il au-delà du 10 jusqu'à la journée syndicale du 18 ? «Il faut une action de masse, s’il faut une semaine de grève on la mettra, l’objectif c’est que Macron dégage», s’enflamme Sylvain Chevalier, secrétaire CGT du CSE à la centrale de Paluel (Seine-Maritime) où un piquet de grève se tient mercredi. Béatrice JOANNIS © Agence France-Presse