Altice teste les limites de l’effet de levier

En plus du rachat de Suddenlink, pour 9,1 milliards de dollars, le groupe viserait Time Warner Cable.
Olivier Pinaud

Patrick Drahi surgit là où personne ne l’attendait. Alors qu’il n’a pas renoncé à parfaire la consolidation des télécoms en France avec un rachat de Bouygues Telecom, l’actionnaire de contrôle d’Altice fait irruption aux Etats-Unis. Il va racheter 70% du capital de Suddenlink, le septième câblo-opérateur américain, valorisé 9,1 milliards de dollars. Pour y parvenir, Patrick Drahi utilise son arme favorite: le crédit. Altice embarque 6,7 milliards de dollars de dette supplémentaire, portant à plus de 25 milliards d’euros le montant de crédits en tous genres levés en un an.

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