
Shell prévoit de déprécier jusqu’à 22 milliards de dollars d’actifs
Un évènement L’AGEFI
TECH ET DIRECTIONS FINANCIERES
Plus d'articles du même thème
-
Santos pâtit de l’échec de sa reprise par le groupe émirati Adnoc
L’action du producteur gazier australien a clôturé la séance de jeudi en recul de près de 12% avec le retour de l’incertitude sur son avenir à moyen terme. -
Avant son rachat par North Atlantic, Esso dévoile une perte semestrielle de 85 millions d'euros
Le distributeur de carburants fait l'objet d'une offre de reprise qui portera dans un premier temps sur la participation de 82,89% détenue par ExxonMobil à un prix final sujet à modifications. -
Rubis confirme avoir engagé des discussions avec des acteurs industriels et financiers
Le spécialiste de la distribution de produits pétroliers intéresserait le fonds de private equity CVC et le géant des matières premières Trafigura.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

Invesco casse les frais de gestion sur son ETP Bitcoin
Le gestionnaire réduit les frais de gestion annuels de ce produit à 0,10 % contre 0,25 %, et cela jusqu’à la fin de l’année 2026.
Les plus lus
- Nicolas Namias assure que le projet de fusion des gestions d’actifs de BPCE et Generali se poursuit
- Groupama cherche son futur directeur de la gestion des placements financiers
- Jean-Baptiste Tricot (Axa) : « Nous continuerons à travailler avec Axa IM dans les mêmes conditions »
- Le fonds de pension néerlandais PFZW poursuit la rotation drastique de ses gérants
- L’absence de traité international sur le plastique contrarie les projets des investisseurs
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Donald Trump exige des poursuites contre ses adversaires politiques, la séparation des pouvoirs en question
Washington - «Justice doit être faite, maintenant!": Donald Trump a mis la pression samedi sur le ministère de la Justice pour qu’il poursuive des adversaires politiques, dont deux sont accusés de fraude. Le président américain multiplie les offensives directes depuis son retour à la Maison Blanche, déclenchant des inquiétudes sur un risque de remise en cause de la séparation des pouvoirs. Dans une publication sur Truth Social vraisemblablement adressée à la ministre de la Justice Pam Bondi, le dirigeant critique les atermoiements dans d'éventuelles poursuites contre le sénateur californien Adam Schiff et la procureure générale de l’Etat de New York Letitia James, membres du Parti démocrate. Ils sont accusés par le responsable de l’Agence de financement du logement Bill Pulte, un proche de Donald Trump, de falsification de documents concernant des demandes de prêts immobiliers. «Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps, cela ruine notre réputation et notre crédibilité», fulmine le président, disant avoir lu des dizaines de messages appelant à poursuivre M. Schiff et Mme James, mais aussi l’ancien directeur du FBI James Comey, accusé par M. Trump d’avoir menti au Congrès. Vendredi, le procureur fédéral Erik Siebert, qui avait refusé d’engager des poursuites contre Letitia James en invoquant un manque de preuves, selon des médias américains, a démissionné, alors que son départ était réclamé par le républicain. Letitia James est une farouche adversaire de Donald Trump. Elle l’avait fait condamner à payer une amende de près d’un demi-milliard de dollars avant son retour à la Maison Blanche. Cette condamnation pour fraude a été annulée fin août par une cour d’appel de l’Etat de New York, qui avait jugé l’amende «excessive», Mme James annonçant de son côté son intention de contester la décision. «Je l’ai viré (Siebert, NDLR), et il y a une GROSSE AFFAIRE, et de nombreux avocats et experts légaux disent la même chose», a affirmé M. Trump dans sa publication, faisant apparemment référence aux investigations ciblant Mme James. Plus tard samedi, il a annoncé avoir nommé Lindsey Halligan, une conseillère de la Maison Blanche, en remplacement d’Erik Siebert, estimant que Pam Bondi avait «besoin d’un procureur dur» à ses côtés «pour faire bouger les choses». «Pour rien» Durant le premier mandat Trump, Adam Schiff, alors député, avait mené la mise en accusation du président lors de son premier procès en destitution. Donald Trump avait ensuite été acquitté par le Sénat, puis à nouveau en 2021 au terme d’une deuxième procédure. «Ils m’ont visé avec une procédure de destitution deux fois et inculpé (5 fois!) POUR RIEN. JUSTICE DOIT ETRE FAITE, MAINTENANT», a-t-il lancé sur Truth Social. En janvier, le président américain a été condamné au pénal mais dispensé de peine dans l’affaire de paiements cachés à une star de films X. Début septembre, une cour d’appel de New York a confirmé sa condamnation à verser 83,3 millions de dollars pour diffamation à l’autrice E. Jean Carroll. Celle-ci l’a accusé en 2019 de l’avoir violée dans les années 1990. Les enquêtes autour d’une rétention présumée de documents classifiés alors qu’il n'était plus président, et de possibles tentatives d’inverser le résultat de la présidentielle de 2020, ont elles été abandonnées quand il a été réélu. © Agence France-Presse -
Aux Philippines, des milliers de personnes manifestent contre la corruption des projets anti-inondation
Manille - Des milliers de Philippins se sont rassemblés dimanche à Manille pour exprimer leur colère face à un scandale de corruption impliquant des infrastructures «fantômes» pour lutter contre les inondations, et qui auraient coûté des milliards de pesos aux contribuables. Quelque 13.000 personnes se sont réunies dimanche matin dans le parc Luneta de la capitale Manille. Le président Ferdinand Marcos Jr. appelle à ce que les manifestations restent pacifiques. «S’il y a un budget pour des projets fantômes, alors pourquoi n’y a-t-il pas de budget pour le secteur de la santé ?», s’interroge Aly Villahermosa, une étudiante infirmière de 23 ans qui qualifie le détournement de fonds publics de «véritablement honteux». Teddy Casino, président de Bagong Alyansang Makabayan, une alliance d’organisations de gauche, demande le remboursement des fonds et de la prison pour les responsables. «Les gens descendent dans la rue et expriment leur indignation dans l’espoir de faire pression sur le gouvernement pour qu’il fasse réellement son travail,» explique-t-il. Une foule encore plus importante est attendue plus tard dans la journée sur une avenue historiquement connue lors des manifestations qui avaient chassé Ferdinand Marcos, père du président actuel, en 1986. Les projets anti-inondation sont au coeur du plus grand scandale de corruption que les Philippines aient connu depuis des décennies, qui a déja précipité la chute du président du Sénat et de Martin Romualdez, président de la chambre basse et cousin du chef d’Etat. La polémique a fait la Une des journaux, et la question était au centre du discours sur l'état de la nation du président Marcos en juillet, qui a fait suite à plusieurs semaines d’inondations meurtrières dans l’archipel. Plus tôt ce mois-ci, les propriétaires d’une entreprise de construction ont accusé près de 30 parlementaires et des responsables du Département des Travaux publics et des autoroutes (DPWH) de recevoir des paiements en espèces. Le préjudice financier s'élèverait à 118,5 milliards de pesos (1,75 milliards d’euros) entre 2023 et 2025, selon le ministère philippin des Finances. Greenpeace a suggère un chiffre proche des 15,3 milliards d’euros. Pour Elizabeth Abanilla, une octogénaire rencontrée par l’AFP lors d’une récente visite à Bulacan, une province au nord de Manille touchée par les crues, aussi bien les politiciens que les chefs d’entreprises sont coupables. «Ils n’auraient pas dû remettre (l’argent) avant que le travail soit terminé», estime-t-elle. © Agence France-Presse -
Législative partielle à Paris : Michel Barnier favori face à Frédérique Bredin dans le bastion de la droite
Paris - Les Parisiens de la deuxième circonscription, bastion de la droite, sont appelés dimanche à élire leur nouveau député, au premier tour d’une législative partielle opposant l’ancien Premier ministre LR Michel Barnier, donné favori, à la socialiste Frédérique Bredin. S’il est élu, l’ex-Premier ministre éphémère d’Emmanuel Macron, 74 ans, sera le seul député LR de la capitale où depuis 2022 les 18 circonscriptions sont partagées entre la gauche et les macronistes. Son adversaire principale parmi les 17 candidats en lice: la socialiste Frédérique Bredin, 68 ans, une ancienne ministre des Sports de François Mitterrand, seule candidate de gauche. L’issue du scrutin, provoqué par l’invalidation par le Conseil constitutionnel de l'élection du député macroniste Jean Laussucq, fait assez peu de doutes dans cette circonscription d’environ 100.000 habitants à cheval sur les 5e, 6 et 7e arrondissements, réputée imperdable par la droite. Seul suspense: la tenue ou pas d’un second tour, au vu notamment du risque d’abstention élevée, le scrutin exigeant qu’au moins un quart des électeurs inscrits se rendent aux urnes pour qu’un candidat puisse l’emporter dès le premier tour. «Le vrai problème qu’on a, c’est que personne ne sait qu’on vote dimanche», a reconnu Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France. Michel Barnier a la voie libre dans son camp depuis le retrait de Rachida Dati, qui avait menacé au début de l'été de se présenter face à lui, le soupçonnant d’avoir des ambitions municipales. La maire du 7e arrondissement a finalement jeté l'éponge moyennant son intronisation par les Républicains pour la mairie de Paris, évitant un duel fratricide. «Chacun est maintenant à sa place», a souligné l’ancien chef du gouvernement, renversé en décembre après seulement trois mois à Matignon, qui s’est affiché avec la ministre de la Culture démissionnaire durant sa campagne éclair. «Renaissance s’est fait avoir» «Je serai un député exigeant et loyal à l'égard du nouveau gouvernement», a promis l’ancien ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, plusieurs fois député de Savoie, vendredi lors de son dernier meeting de campagne. Le Savoyard vit à Paris depuis 12 ans mais n’y est pas inscrit. «Il votera avec la procuration d’un ami. Il s’inscrira après sa victoire», a dit son entourage à l’AFP. Frédérique Bredin espère mettre Michel Barnier en ballottage au second tour (prévu le 28 septembre), à l’aune des résultats des législatives de 2024: la socialiste Marine Rosset, sa suppléante, avait créé la surprise en arrivant en tête du premier tour, sous la bannière du Nouveau front populaire. L’ancienne maire de Fécamp, qui voit en son adversaire le «symbole de l'échec gouvernemental», pense aussi que les «manœuvres» de la droite cet été repousseront une partie de l'électorat du centre droit. «Barnier s’est vendu pour un plat de lentilles, il a renoncé à ses valeurs pour servir de marchepied à Dati», a cinglé le candidat PS à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire. Le camp adverse martèle de son côté que Frédérique Bredin est «la candidate de LFI», les Insoumis n’ayant pas présenté de candidat. «J’hésite, on a deux candidats de bon niveau. Bredin a été une bonne maire de Fécamp, Barnier a été bien avec les Jeux olympiques d’Albertville (1992)», a confié à l’AFP Olivier Missofle, 69 ans, un habitant du 5e. L’ex-négociateur du Brexit a pris pour suppléante la maire du 5e arrondissement Florence Berthout, du parti Horizons de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe. Un attelage que le patron de Renaissance Gabriel Attal a vécu comme une «trahison» car il voulait que la suppléance revienne à l’un de siens, relate à l’AFP une source en interne. Le parti présidentiel «s’est fait totalement avoir par le deal Dati-Barnier conclu sur son dos», selon elle. Venu soutenir Michel Barnier à son meeting de vendredi, le patron des LR Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire, s’est félicité d’un «retour du clivage droite-gauche». A droite de l'échiquier politique, le candidat LR affrontera Thierry Mariani (RN) et Hilaire Bouyé (Reconquête). Juliette COLLEN © Agence France-Presse