
Moving mainstream, le rapport sur l'état des lieux de la finance alternative en Europe

L’évolution des modes de financement alternatifs en Europe, basé sur des plateformes en ligne, est au centre d’une étude publiée par l’Université de Cambridge et EY le 23 février, intitulée « Moving mainstream, le rapport sur l’état des lieux de la finance alternative en Europe ». L’étude précise qu’il s’agit d’instruments financiers et de canaux de distribution qui sont apparus en dehors du système financier traditionnel, à l’issue de la crise de 2007-2008. Parmi ces nouveaux modes de financement, figurent notamment le crowdfunding avec prise de participation, le prêt entre pairs, le financement participatif sans contrepartie financière et les titres de créances.
Le nouveau centre pour le Financement Alternatif de la Judge Business School de l’Université de Cambridge et le cabinet Ernst & Young ont interrogé entre octobre 2014 et janvier 2015 plus de 14 associations industrielles et 255 plateformes européennes, couvrant entre 85 et 90% du marché du financement alternatif en ligne européen.
En 2014, la finance alternative a collecté près de 3 milliards d’euros en Europe ce qui correspond à un bond de 144 % par rapport à 2013. Selon cette étude, ces solutions de financement vont connaître une forte accélération. Elle estime que le marché pourrait être multiplié par près de 2,5 en 2015 à 7 milliards d’euros.
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Médicaments non utilisés : jusqu'à 1,7 milliard d'euros gaspillés chaque année selon la Cour des comptes
Paris - Les médicaments prescrits en ville mais non consommés représentent chaque année en France entre 561 millions et 1,7 milliard d’euros, selon une évaluation de la Cour des comptes publiée jeudi qui appelle à identifier les produits les plus jetés et les raisons de ce gaspillage. A ce jour, «les modalités de collecte et de traitement des médicaments non utilisés ne permettent pas de connaître de manière précise les montants et la nature des dépenses de médicaments qui auraient pu être évités», souligne la Cour des comptes. Son évaluation des coûts a été réalisée à partir des quantités de médicaments non utilisés collectées par l’organisme Cyclamed chargé de leur récupération. La facture atteint jusqu’à 1,7 milliard d’euros si le calcul prend en compte tous les médicaments mais elle tombe autour de 561 à 788 millions d’euros si les plus coûteux en sont exclus, détaille la Cour des comptes. Le volume de médicaments jetés et collectés par Cyclamed représentait 8.503 tonnes en 2023. Le potentiel de réduction de ces déchets peut être évalué entre 224 millions à 867 millions d’euros, selon l’enquête conduite par la Cour des comptes. Il est «indispensable que les pouvoirs publics améliorent leur connaissance de l’usage des produits de santé, prescrits, dispensés et remboursés, et comprennent pourquoi certains d’entre eux ne sont pas utilisés», écrit l’instance de surveillance des finances publiques. Elle préconise de s’appuyer sur l’expertise de Cyclamed pour quantifier les médicaments non utilisés, évaluer la proportion des médicaments périmés, identifier les produits les plus gaspillés et en déterminer les raisons afin de «susciter des mesures de prévention». La redistribution des médicaments non utilisés pourrait être, selon elle, «une mesure prometteuse», en particulier pour les médicaments coûteux ou très prescrits. De même, certains dispositifs médicaux (béquilles, fauteuils roulants, déambulateurs etc..) pourraient être réutilisés, remis en état ou recyclés pour récupérer au moins leurs composants, préconise le rapport. Parmi ses autres recommandations pour un meilleur usage des produits de santé (médicaments et dispositifs médicaux), la Cour des comptes propose d’inciter les industriels à adapter les conditionnements et les délais de péremption. Les produits de santé ont représenté un coût de 36,05 milliards d’euros pour l’assurance maladie en 2023, dont 25,26 milliards au titre des médicaments et 10,79 milliards au titre des dispositifs médicaux. Le gouvernement vise une réduction des dépenses de santé de l’ordre de cinq milliards d’euros l’an prochain. © Agence France-Presse -
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