
Glencore et le Qatar cèdent 14% de Rosneft au chinois CEFC

Le conglomérat chinois CEFC va racheter une participation de 14,16% au capital de l’entreprise pétrolière publique russe Rosneft à un consortium composé de Glencore et du fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA). Glencore a expliqué dans un communiqué que CEFC rachèterait cette part avec une prime d’environ 16% sur le cours moyen du titre Rosneft des 30 derniers jours pondéré du volume de transactions. L’accord doit encore être finalisé après d’ultimes négociations et l’obtention par le groupe CEFC du feu vert des autorités de régulation.
Cette initiative renforce un peu plus la coopération dans le domaine de l'énergie entre la Russie et la Chine, deuxième consommateur d'énergie dans le monde derrière les Etats-Unis. L’accord intervient alors que Washington vient d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui entravent le développement de partenariats et d’alliances entre sociétés occidentales et entreprises publiques russes telles que Rosneft.
Plus d'articles du même thème
-
Santos pâtit de l’échec de sa reprise par le groupe émirati Adnoc
L’action du producteur gazier australien a clôturé la séance de jeudi en recul de près de 12% avec le retour de l’incertitude sur son avenir à moyen terme. -
Avant son rachat par North Atlantic, Esso dévoile une perte semestrielle de 85 millions d'euros
Le distributeur de carburants fait l'objet d'une offre de reprise qui portera dans un premier temps sur la participation de 82,89% détenue par ExxonMobil à un prix final sujet à modifications. -
Rubis confirme avoir engagé des discussions avec des acteurs industriels et financiers
Le spécialiste de la distribution de produits pétroliers intéresserait le fonds de private equity CVC et le géant des matières premières Trafigura.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

L’industrie mondiale des ETF approche les 18.000 milliards de dollars sous gestion
- Groupama cherche son futur directeur de la gestion des placements financiers
- L’absence de traité international sur le plastique contrarie les projets des investisseurs
- Les institutionnels attendent de meilleurs points d’entrée sur la dette de la France
- Le FEI mise sur la deeptech en allouant 260 millions d’euros à Jolt
- Schroders Capital obtient un mandat d’APG de 425 millions d’euros
Contenu de nos partenaires
-
Pau de banane
Le legs empoisonné de François Bayrou
François Bayrou a voulu alerter les Français. Mais il les a énervés et aujourd'hui sa pédagogie sur la dette et les déficits a fait long feu. Sébastien Lecornu doit faire une présentation politique toute différente de la copie budgétaire 2026 -
Désenchantement
« Il est sur la sellette » : l’étrange disgrâce d’Eric Lombard, l’atout charme devenu maillon faible de Bercy pour le PS
Nommé par François Bayrou pour décrocher la non-censure des socialistes, l’ex-patron de la Caisse des dépôts apparaît aujourd’hui fragilisé avant même l’installation du gouvernement Lecornu -
Big Pharma
Trump, taxes, instabilité politique… l’industrie pharmaceutique française angoisse pour son avenir
Dans un contexte de forte pression internationale, les laboratoires s'inquiètent d'être à nouveau ponctionnés et de subir des baisses de prix