
UBS s’acquitte de 545 millions de dollars afin de solder ses litiges

La banque suisse UBS a accepté de verser 545 millions de dollars (489 millions d’euros) d’amendes dans le cadre d’un accord avec les autorités américaines au sujet de manipulations présumées des taux de changes, tout en plaidant coupable de fraude dans un autre dossier, celui du taux interbancaire Libor. Le montant est réparti entre une amende de 342 millions pour les manipulations présumées sur les changes et 203 millions pour manipulation du Libor. Le marché s’attendait à une amende totale proche d’un milliard de dollars.
En plus d’UBS, quatre autres banques sont concernés par le dossier des taux de changes : JPMorgan, Citigroup, Barclays et Royal Bank of Scotland. Les accords avec les autorités américaines pourraient être annoncés mercredi après-midi. Le montant cumulé des sanctions négociées pourrait atteindre plus de 5 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros), soit plus que les 4,3 milliards de dollars d’amendes infligés en novembre par les autorités britanniques, suisses et américaines de régulation des marchés financiers à six banques (UBS, HSBC, Citigroup, RBS, JPMorgan et Bank of America ) dans le cadre de règlements négociés sur des manipulations présumées du marché des changes.
Plus d'articles du même thème
-
Les agences de crédit affichent leur optimisme pour la Péninsule ibérique
S&P Global a relevé vendredi d’un cran à «A+» la note de l’Espagne, tandis que Fitch a aussi rehaussé d’un cran à «A» celle du Portugal, avec une perspective stable dans les deux cas. -
Boeing échoue encore à faire cesser la grève dans son pôle défense
Le conflit, qui touche trois usines américaines, va se poursuivre après le rejet vendredi de la dernière proposition de convention collective présentée par l’avionneur. -
«L’or demeure l’une de nos convictions fortes»
Nicolas Laroche, Global Head of Advisory & Asset Allocation, UBP
ETF à la Une

Kraken étend son offre de trading actions et ETF à l'Union européenne
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- Zucman contre Mistral, la France qui perd et la France qui gagne
- Le Crédit Agricole CIB transige sur les « CumCum »
- Mistral AI lève 1,7 milliard d’euros et accueille ASML à son capital
- Sébastien Lecornu commence son chemin de croix budgétaire avec Fitch Ratings
Contenu de nos partenaires
-
C'est non !
L’appel de la tech française contre la taxe Zucman
Start-uppers et investisseurs affirment que la taxe sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros est non seulement « contre-productive » mais aussi « inopérante ». Et détourne de l'essentiel : le risque de décrochage -
Editorial
L'imposture des hausses d'impôts comme compromis budgétaire
Le compromis, pardon : cette compromission fiscale sur le dos des entreprises est une impasse -
Tribune libre
Appel des entrepreneurs de la tech contre la taxe Zucman : « Ne cassons pas l’élan entrepreneurial français ! »
« Pour nous, entrepreneurs et investisseurs français, la proposition de Zucman est non seulement inopérante, mais elle nous détourne du principal enjeu de notre pays : le risque d’un décrochage économique et technologique par rapport au reste du monde, dans un contexte international de plus en plus dangereux et fragmenté »