
Les banques françaises pourraient relever le plafond du paiement sans contact

La décision de relever le plafond du paiement sans contact de 30 à 50 euros pourrait être prise « en tout début de semaine prochaine », assure Europe 1 ce matin. « Un travail est en cours avec les banques sur ce sujet », réagit Bercy qui ajoute qu’il n’y a « rien de prévu avant la semaine prochaine ».
Le Groupement Carte Bancaires (CB) assure que la décision « n’a pas été prise encore », mais que « CB travaille avec ses banques membres, les industriels et les commerçants à la sécurisation du process ». Le relèvement du montant des paiement sans contact permettrait de respecter davantage les gestes barrière recommandés pour limiter la propagation du Covid-19, en évitant aux consommateurs de taper le code de leur carte sur les terminaux de paiement (TPE) en magasin.
« A ce stade nous ne sommes pas encore en capacité de dire combien de jours/semaines le déploiement informatique sur le terrain (cartes/TPE) pourra prendre à compter de la décision, précise le groupement d’intérêt économique (GIE) des banques françaises émettrices des cartes bancaires. On comptera plutôt en semaines, le temps de la sécurisation du process avec tous les acteurs CB (banques, industriels, commerçants, porteurs) ». Selon le GIE, « cela sera beaucoup plus rapide que lors du changement de plafond de 20 à 30 euros (en 2017, ndlr), qui avait nécessité dans la grande majorité des cas le renouvellement du parc de cartes ».
Les banques ont visiblement cédé à la pression des autorités et des commerçants. Jusqu'à présent, elles évoquaient des freins techniques pour repousser la mesure. «Cela nécessite des mises en production informatiques lourdes qu’il ne serait pas raisonnable d’activer actuellement et qui risqueraient de déstabiliser un système qui fonctionne et rassure les porteurs, surtout en ce moment», déclarait un porte-parole du GIE CB dans L’Agefi Quotidien du 24 mars.
Le lendemain, l’Autorité bancaire européenne avait recommandé de relever partout dans la zone euro le plafond des opérations sans contact à 50 euros, le maximum autorisé par la réglementation européenne.
Plus d'articles du même thème
-
Arkéa et Bpifrance se lancent dans le financement de la défense
Cette nouvelle solution de financement court terme baptisée Avance Défense + aidera à financer et sécuriser la trésorerie des PME et ETI qui conçoivent et produisent des équipements de défense. -
La banque suédoise Noba veut rejoindre la Bourse de Stockholm
Le groupe opérant sous les marques Nordax Bank, Bank Norwegian et Svensk Hypotekspension veut se valoriser 3,2 milliards d’euros à l’occasion d’une introduction au Nasdaq Stockholm. -
Klarna et la crypto réveillent les introductions à Wall Street
Le succès de la cotation du spécialiste du paiement fractionné, associé à l’engouement provoqué par les projets d’introduction en Bourse de plusieurs acteurs des cryptoactifs, illustre l’intérêt des investisseurs pour les valeurs financières de nouvelle génération.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

BNP Paribas AM se dote d’une gamme complète d’ETF actifs
- Boeing essaie de contourner la grève en cours dans ses activités de défense
- Revolut s’offre les services de l’ancien patron de la Société Générale
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- L'investissement dans une réindustrialisation circulaire pourrait sécuriser les fonds propres des banques
- Zucman contre Mistral, la France qui perd et la France qui gagne
Contenu de nos partenaires
-
Allemagne : le rebond militaire du spécialiste des lasers Trumpf
Après s'être toujours consacrée à des technologies civiles, cette entreprise familiale va développer des solutions anti-drones -
Le cercle des initiés
Gestion d’actifs : le mariage BPCE-Generali victimes des tontons flingueurs de la finance italienne
L’Agefi et l’Opinion passent au crible chaque semaine les entreprises ou les secteurs qui ont fait l’actualité -
Prédateurs
50 000 euros par loup : le grand méchant coût pour la collectivité
L'argent public engagé pour tenter de contenir l'expansion du loup est colossal. Une dépense qui manque sa cible, selon les éleveurs.