
Le financement des sables bitumineux est sous le feu des critiques
Selon un rapport, plus de 115 milliards de dollars ont été accordés par les banques depuis 2014 à ce secteur polluant.
Jérémy Bruno
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Banque centrale américaine : Donald Trump impose son conseiller à la Fed face à une gouverneure contestée
Washington - La banque centrale des États-Unis a entamé mardi sa réunion sur les taux directeurs dans une configuration particulière: un conseiller de Donald Trump, devenu gouverneur in extremis, est à la même table qu’une responsable que l’exécutif cherche à éjecter. Le suspens a duré jusqu’au bout sur la composition du comité qui se réunit jusqu'à mercredi pour fixer les taux directeurs américains. L’exécutif a en effet cherché à accélérer son remaniement de la plus puissante banque centrale du monde, censée travailler à l’abri des interférences politiques. D’un côté, il a propulsé un de ses principaux conseillers économiques, Stephen Miran, à l’un des postes les plus prestigieux de la Réserve fédérale (Fed) après la démission surprise de la gouverneure Adriana Kugler. Le Sénat à majorité républicaine s’est dépêché de confirmer sa nomination, validée lundi soir en séance plénière, ce qui a permis à M. Miran de prêter serment mardi matin, juste à temps pour participer à la réunion. En parallèle, la gouverneure Lisa Cook n’a su que lundi soir qu’elle pourrait bien elle aussi participer à la réunion. Donald Trump a cherché jusqu’au bout à l’empêcher de siéger, via une requête devant une cour d’appel, qui a été rejetée. Accusée par le camp présidentiel d’avoir menti à des banques au sujet de prêts immobiliers personnels, Mme Cook se bat devant la justice pour rester en place. Première femme noire à devenir gouverneure de la Fed, Lisa Cook avait été nommée par l’ex-président démocrate Joe Biden. Son mandat actuel court jusque fin janvier 2038. Si elle part, Donald Trump pourra nommer son remplaçant, qui siégera toutes ces années au conseil des gouverneurs. Un porte-parole du président a fait savoir à l’AFP que l’affaire finirait devant la Cour suprême, à majorité conservatrice, et que la Maison-Blanche comptait triompher au bout du compte. Première baisse de 2025 Tous ces événements se sont précipités alors que le président Trump somme depuis des mois la Fed d’abaisser ses taux directeurs, ce que l’institution semble être prête à faire pour la première fois de l’année. Interrogé par la presse mardi avant son décollage pour Londres, le chef d’État a affirmé que la Fed «devrait» être indépendante, mais que ses responsables «devraient écouter les gens intelligents comme [lui]». Les démocrates se sont opposés à la nomination de M. Miran, craignant qu’il ne fasse qu’appliquer les desiderata du président. Lors de son audition devant les sénateurs, début septembre, M. Miran avait expliqué qu’il ne prévoyait pas de démissionner de son poste de président du Comité des conseillers économiques (CEA) de la Maison-Blanche, mais seulement de prendre un congé sans solde. Il avait précisé qu’il avait reçu un avis juridique en ce sens, du fait de la brièveté du mandat qu’il va couvrir. Celui-ci s’achève en principe le 31 janvier 2026. Douze personnes votent ensemble sur le niveau des taux directeurs américains: les membres du conseil des gouverneurs (six gouverneurs et le président de la Fed, Jerome Powell), le président de la Fed de New York et quatre présidents de Fed régionales qui changent d’une année sur l’autre. Myriam LEMETAYER © Agence France-Presse -
TikTok : un accord sino-américain trouvé sur un contrôle national et la gestion des données
Washington - Un accord a été trouvé entre les États-Unis et la Chine concernant TikTok, la version américaine de la plateforme devant selon Washington passer sous contrôle national, a déclaré mardi Donald Trump. «Nous avons un accord pour TikTok. J’ai conclu un accord avec la Chine. Je vais parler vendredi au président (chinois) Xi (Jinping) pour tout confirmer», a dit le président américain à des journalistes avant de partir pour une visite d’État au Royaume-Uni. Le chef de l’État américain avait déjà fait état lundi d’une résolution du dossier TikTok, à formaliser avec son homologue chinois. Selon le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent, le protocole prévoit que la plateforme de partage de courtes vidéos passe sous contrôle américain avec l’entrée ou la montée au capital d’un ou plusieurs investisseurs basés aux États-Unis. Lundi, l’adjoint au responsable de l’Administration chinoise du cyberespace (CAC), Wang Jingtao, a indiqué que les parties s'étaient entendues sur «l’utilisation sous licence de l’algorithme» et d’autres fonctionnalités protégées par la propriété intellectuelle. L’accord implique également que la maison mère de la plateforme, ByteDance, «confie la gestion des données et de la sécurité des contenus des utilisateurs américains» à un tiers, selon le dirigeant chinois. Cette question de la propriété de l’algorithme et du contrôle des données des utilisateurs est au cœur des préoccupations des élus américains. Le Congrès a adopté, au printemps 2024, une loi imposant à ByteDance de céder le contrôle de TikTok aux États-Unis sous peine d’interdiction. Ce texte visait à empêcher que les autorités chinoises ne puissent mettre la main sur des données personnelles d’utilisateurs de TikTok aux États-Unis ou ne soient en mesure d’influencer l’opinion américaine via le puissant algorithme du réseau social. TikTok a admis que des employés basés en Chine avaient eu accès à des données d’utilisateurs américains, mais a assuré que rien n’avait été communiqué au gouvernement chinois. La possibilité pour TikTok US d’utiliser l’algorithme, qui resterait propriété de ByteDance, et non une séparation pure et simple, ne résoudrait pas totalement les questions soulevées par le Congrès. La date limite, initialement fixée au 19 janvier, a déjà été repoussée à trois reprises par le président Trump. Selon plusieurs médias américains, un protocole avait été trouvé en avril, avant que les relations commerciales et diplomatiques entre Chine et Etats-Unis ne se tendent brutalement, sur fonds de nouveaux droits de douane. Il prévoyait la participation du groupe informatique Oracle, qui héberge déjà les données de TikTok US sur ses serveurs américains, ainsi que du gestionnaire d’actifs Blackstone et de l’entrepreneur Michael Dell. D’autres candidats à un rachat de la plateforme s'étaient positionnés, en particulier le «Project Liberty» de l’entrepreneur Frank McCourt et la start-up d’intelligence artificielle (IA) générative Perplexity AI, chacun voulant intégrer l’application à un modèle plus large. © Agence France-Presse -
CAC 40 en repli : la Bourse de Paris sous pression face à la Fed et à la montée de l'euro
Paris - La Bourse de Paris a terminé en baisse de 1% mardi, cédant face aux anticipations de baisse des taux de la Banque centrale américaine (Fed) et affectée par la montée de l’euro face au dollar. L’indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, a perdu 1,00%, soit 78,71 points, pour s'établir à 7.818,22 points. Lundi, il avait gagné 71,69 points (+0,92%), à 7.896,93 points. Le marché anticipe une baisse de 0,25 point de pourcentage des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi, qui sont dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre 2024. La banque centrale des États-Unis a d’ailleurs entamé mardi sa réunion sur les taux directeurs dans une configuration particulière: un conseiller de Donald Trump, devenu gouverneur in extremis, est à la même table qu’une responsable que l’exécutif cherche à limoger. Un des principaux conseillers économiques de M. Trump, Stephen Miran, a été propulsé à l’un des postes les plus prestigieux de la Fed après la démission surprise de la gouverneure Adriana Kugler. Le Sénat à majorité républicaine s’est dépêché de confirmer sa nomination, validée lundi soir en séance plénière, ce qui a permis à M. Miran de prêter serment mardi matin, juste à temps pour participer à la réunion. En parallèle, le président américain cherche à limoger la gouverneure Lisa Cook, qu’il accuse d’avoir menti pour obtenir des emprunts immobiliers à des taux plus favorables. Une cour d’appel américaine a confirmé lundi qu’elle pouvait rester temporairement en fonction, mais l’administration Trump devrait porter l’affaire devant la Cour suprême. Les anticipations de baisse de taux et les pressions politiques que subit la Fed ont propulsé l’euro à un plus haut niveau depuis quatre ans. «Le niveau de l’euro (face au dollar) commence à devenir problématique pour les entreprises européennes qui exportent et cela se cumule avec les droits de douane» américains imposés à l’Europe, explique à l’AFP Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France. De quoi peser fortement sur les places boursières européennes, qui payent «les effets d’un euro trop fort sur la compétitivité des entreprises exportatrices européennes», poursuit-il. Les banques perdent pied Les valeurs bancaires souffrent des anticipations de baisse des taux directeurs des banques centrales, car elles ont ainsi une moindre «capacité à former leurs marges pour les crédits notamment», explique Alexandre Baradez. «Compte tenu de la situation financière tendue de la France, certains acteurs du marché se séparent des entreprises du secteur financier», affirme quant à lui Andreas Lipkow, analyste indépendant. L’action Société Générale a perdu 3,57% à 56,76 euros, Crédit Agricole a terminé en baisse de 1,76% à 16,45 euros et BNP Paribas a glissé de 1,44% à 76,17 euros. Kering toujours ravi Le titre du groupe de luxe Kering s’est à nouveau inscrit en forte hausse sur la séance mardi, profitant d’informations de presse selon lesquelles Francesca Bellettini, actuellement directrice générale adjointe, deviendrait la directrice générale de Gucci, vaisseau amiral du groupe. Kering a terminé en nette hausse de 3,11% à 263,30 euros. Euronext CAC40 © Agence France-Presse